img L'amour a vaincu ses peurs  /  Chapitre 4 No.4 | 11.11%
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Historique

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 1381    |    Mis à jour : 22/05/2023

u bétail. Une odeur de renfermé s’ajoutait aux relents des corps harassés qui ne connaissaient plus ni eau, ni soins, ni amour. Personne cependant n’avait cherché à ouvrir une fen

, nous avions peur. Ce train roulait depuis deux jour

bes fragilisées, vêtu de haillons, les joues creuses, les yeux caves agrandis par l’effroi, n’ayant plus la force de réclamer après ses

viendrait un jour le chercher et lui remettrait un morceau de viande ou de pain blanc. Deux vieilles femmes, une très maigre et l’autre plus corpulente, serraient contre elles ce petit chétif. Le train ralentit, puis s’arrêta. Je suis demeuré là, un instant, sans réagir. Je songeais à vous mes parents et à la ferme dont l’image était restée dans ma mémoire. Un groupe de soldat

On a eu l’ordre de se déshabiller, de laisser nos hab

es douches. Nous marchions sur des claies qui avaient d

ons rien, sauf que des gardes surgissaient d’une port

ne averse d’eau chaude qui nous noyait dans un épais brouillard. Personne n’osait dire un mot. Pu

endus aux murs pour nous asperger d’un produit q

nous étions désinfectés, prêts à passer à la salle d’inspection. Un gradé costaud comme un

encher à angle droit et d’écarter les cuisses pour inspecter nos parties i

n liquide de couleur orange, au fond duquel on découvrait un petit bout

re. Puis il rasa brutalement ma tête. Je tremblais de tout mon corps à chaque coup de tondeuse, qui faisait glisser des poignées de cheveux sur mes épaules nues. Quand il me poussa pour me faire lever, je passai une main sur mon crâne hérissé ici et là. J’avais tellement froid sa

e. Les plus chanceux d’entre nous avaient des manches et des jambes. Pour la taille, aussi, c’était le hasard qui choisissait. On voya

mur, quand un de mes comp

mée, elle est l

enfants. J’aurais aimé me crever les oreilles, ne plus entendre, c’était trop d

r le quai, je me disais : ces pauvres gens ont dû prendre un autre chemin, pour aller dans un autre hangar. Je n

bre

enfance Albert. Je l’ai tout de suite repéré, toujou

s vont nous faire,

peur. Je lui ai pris le

ns à bestiaux, ils devaient au moins être mille personnes. En plus, il y avait des seaux dans ces wagons pour

il avait envie de vomir, un jeune garçon hurlait. Les Allemands sont arriv

uple qui se tenait à proximité. Àl’arrivée, il a fallu descendre les trois corps et les mettre sur un ta

l’efficacité, la majesté, l’ordre, la force. Ils se prétendaient de race supérieure, mais ils ressemblaien

ent. Les soldats saluèrent en tendant le bras droit, sans jamais s’arrêter de marcher. Ils

rêta quelques minutes, il but un gran

on petit ! Tu v

ouvrit de grands

d-père, je

es biscuits fourrés au chocolat. Heureux, Gaspard commen

. Le petit garçon écoutait son grand-père avec at

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