img L'amour a vaincu ses peurs  /  Chapitre 3 No.3 | 8.33%
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Historique

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1443    |    Mis à jour : 22/05/2023

du C

t ton oncle, était un homme humble juste et fort. Il n’a jamais baissé les

rait toute la journée. Et le soleil était largement couché, que le village retentiss

ives sur le travail, sur le choix des jeunes bêtes à garder, sur les ventes aussi. Louis se débrouill

illait une tranche dans le grand pain cuit par Léontine, et piochait dans les rillettes,

et arrosaient ça avec du café noir bien co

en branle sa batteuse, dont le bruit entêtant retentissait tout au lon

e de l’année qui ferait vivre la maisonnée. L’avoine pour l

e et Lucas, il a fallu plusieurs jour

llants qui pendaient le long du corps. Des bras qui n’en finissaient pas et à leur extrémité, des

it la bouille d’un bébé joufflu, couverte de taches de son. Très gran

ux clairs et yeux bleus, ne passait pas inap

et yeux verts en amande, Olga et Simona, deux Polonaises, deux jeunes trentenaires, deux sœurs de sang, bien en chair, bien dans leur peau, elles étaient avenant

h 00 et 14 h 00 la marriennecomme ils disaient là-bas, ils travaillaient dur, il fallai

fallait travailler dur,

avec les souvenirs et les photos. Ces missives avec la grâce de Dieu nous o

and-père parler de sa vie, du

pied du lit du jeune garçon et commença à racont

ère avait la boule au ventre, il dép

z, septe

aman, c

t comptés. Il n’y a pas d’échappatoire. J’espère d

sur un tas au milieu d’une pièce, les hommes qui sont avec moi m’imitent. Des Allemands crient et les mante

ntre les riches et les pauvres, les portes d

s. Nous entendions seulement le bruit du vent et un tracteur qui peinait au milieu des terres. Ce jour-là, il faisait froid, j’étais souffrant,

s et une de nos servantes Pascaline, ils furent tous embarqués. Les nazis étaient excités, ils demandaient après les

uaient sur nous en les agitant comm

re en lui assenant un violent coup de crosse, elle vacil

suivez-nous bande de

mands les ava

haus ! répo

ller, se servirent en fromage, en pain, en charcuterie

êtes se sont ruées, et il a commencé à tirer des coups de fusil en l’air. Plus

its. Elle n’osait plus bouger,

aissés ramasser nos effets perso

ronronnant, se laissant rouler autou

s suppliant, mais ceux-ci nous rep

e, elle est si jeune, elle

j’ai reçu un violent coup de crosse dans le ven

llemands nous ont ordonné de grimper dans le camion. Assis sur des bancs, nous étions entourés par ces bourreaux qui serraient leurs fusils

e nous présenter. Les camions roulaient secouant le silence de la plaine, traversant des villes et des villages. Au

erclus par ces nuits et ces

it à ralentir. La rid

! cria u

âmes dans un petit camp pour nous réchauffer, nous dégourdir les jambes et nous rassasier. On nous servit une gamelle d’eau

s avons roulé pendant plusieurs jours, nous étions épuisés. Plus tard, nous fîmes une halte à la frontière pour vérification des papiers d’identité. Puis ce furent les trains, nous étions

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