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😊Tout se résumera au premier chapitre .
😊Tout se résumera au premier chapitre .
Partie I *
J'étais adossée au mur du lycée, sous le soleil, je plissais les yeux .La frustration broyait mon cœur. Il fallait que je rentre en case, il était déjà 13H30.
si je tardais, j'aurais encore droit à un sermon, je devais m'occuper de mes cinq petit frères et sœurs, faire le ménage, cuisiner et avancer dans le lavage du linge aussi. Putain ! criai je de colère.
Les larmes me picotaient les yeux, si je n'avais pas encore fait un de ces idiots de rêves cette journée aurait été une parmi tant d'autres. pfffffffff!!!
J'avais encore refait ce rêve où j'étais dans un château et j'avais des serviteurs qui m'obéissaient. je portais de beaux vêtements, ils étaient neufs pas du moutouki. j'étais comme une princesse, j'avais même un chauffeur qui m'ouvrait la portière snifffff.
Mais le pire, ce n'était pas de me réveiller dans l'horrible chambre que je partageais avec mes frères et sœurs, on dormait sur un matelas bien gazé à même le sol, dans mon rêve j'avais un grand lit tout blanc très moelleux avec des coussins qui étaient parfumé; ou de réaliser que tout ceci n'avait été qu'un rêve, c'était de ressentir au plus profond de moi que la Chaima de cette nuit était la véritable Chaima et que moi je n'étais qu'une imposture. je me sentais vraiment moi en princesse, j'avais ce sentiment confus que je ne devais pas me trouver la dans cette pauvreté.
Ma mère n'aimait pas que je parle de ces rêves, mes cousins et cousines me snobaient et m'appelait la blanche.
comment leur expliquer qu'un feu dévorant me brulait la poitrine, le feu de l'ambition, la soif des belles choses, que je refusais de toutes mes forces de me retrouver mariée flétrie a m' occuper d'une chiée de gosses dans une maison en planches.
Je sentais dans mon fort intérieur que je ne vivais pas ma vie, que ma place n'était pas dans ce quartier mal famé de cocotiers où les buvettes étaient aussi nombreuses que les maloches, où on pouvait apercevoir des gamines de 6 ans danser dans les bars sans la surveillance des parents. les maisons côtoyaient les bars aux odeurs de poisson grillé, de bière bon marché et une musique assourdissante! Cela avait malheureusement bercé mon enfance mais n'avait pas réussi à faire taire cette voix qui me disait quand je commençais à m'assoupir ou lorsque je lavais le linge "tes mains ne sont pas faites pour faire de si viles choses".
J'éffacais du poing les larmes qui avaient commencé à perler, de toutes mes forces je repoussais cette voix et cette vérité de mon cœur, me blâmant d'avoir lu trop de contes de fées.
Allez, il faut que je rentre en case, la voix se fit entendre dans mon cœur et me dit : «aujourd'hui est un jour spécial tout commencera». Abasourdie, je jetais un coup d'œil pour voir si quelqu'un avait parlé autour de moi ou si c'est moi qui hallucinait. je ne vis rien à gauche ni à droite.
Au moment où j'allais me retourner, je sentis une main sur mon épaule ahhhhahahahahahah!
PARTIE II *
je me retournais vivement, complétement terrifiée pfioouu
c'était une Charlène, une fille de ma classe avec qui il m'arrivait de trainer
_oooh tu m'as fait peur charlene, c'est pas une manière d'aborder les gens toi aussi tu est trop brutale tchuippppp
- aka ya quoi ? tu étais encore en train de rêvasser complétement paumée, c'est comme çà que la folie commence. viens, j'ai réussi à nous faire inviter par des mecs de terminale tu te rends compte dit elle complétement surexcitée en sautillant dans tous les sens
- hein ah bon !!! étant en seconde, trainer avec des mecs de terminale était le nec le plus ultra. c'étaient les grands, ils jouaient tous au basket et un d'entre eux avait même sa propre voiture Juan Ndong Perreira, mon cœur frémit
c'était le plus beau mec du lycée, il avait les yeux vert et était métis. sa mère était brésilienne et son père gabonais, un riche baron de la place qui l'avait conçu pendant ces études racontait on. il était grand, était le meilleur joueur de basket du lycée et il avait les derniers maillots de la NBA et tout, chaque fille du lycée était prête à tuer pour qu'il ne fasse que poser le regard sur elle il était beau riche talentueux .
- charlene je ne sais pas trop, je ne pense pas que ce soit une bonne idée
_si viens, on va fumer des clopes avec eux. fais pas ta timide toi aussi chaïma, en tout cas, moi j'y vais, viens pas te plaindre après quand je serai populaire et que je ne tournerai plus avec toi pfuioooou
elle me tournait déjà le dos pour partir, je la retiens par le bras, même si je n'étais pas très bien habillé l'uniforme du lycée et une vieille all star bien explosée, je voulais ne fusse qu'être la à le dévorer du regard oooh juan
- ok ok je te suis. elle me sauta dessus et se mit à courir, je la suivais ivre de joie, le cœur battant espérant de toutes mes forces rencontrer enfin juan, être près de lui, sentir son parfum.
je recommençais à me perdre dans mes rêves encore sans que je le réalise, on était déjà arrivé au préau, je cherchais du regard le groupe dans lequel se tiendrai juan quand charlene me tira la manche c'est eux la bas me dit elle
moi -euuurklfhhdjr koiiiiiiii? j avala de travers tellement j'étais choqué. ils étaient moches les uns plus que les autres. on aurait dit des mauvais braqueurs de Rio, des sales têtes que l'on prie de jamais à avoir à croiser seule dans le noir, ça devait être des cascadeurs
aka les choses de charlene, j'aurai du m'en douter il y a plusieurs terminales dont plusieurs groupes façon ya des populaires la façon il doit avoir des nullos pffffff
et c'est justement à ces nullos que charlene voulait me présenter
juan ne pouvait pas trainer avec des types pareils trainer avec eux ternirait mon image je pensais intérieurement maudissant charlene
- non non charlene je ne veux pas trainer avec tes potes, on dirait des braqueurs de Rio toi aussi
- t'es folle eh alors au moins on sera protégé les autres n' oseront pas nous agresser allez viens
elle me tira de toutes ses forces me trainant devant eux
-eeeh les gars, cria t elle voila CHAïMa ma copine, elle est timide ooooooohh soyez gentils avec elle
- sans problème, crièrent ils à l'unisson en me dévorant sans gène du regard. tiens me dit l un d'entre eux en me remettant derechef une cigarette ds les doigts
euuuh je voulais la rendre mais poussée par je ne sais quel mauvais esprit j'aspirais la fumée si tentante histoire de faire grande pour une fois quand j'entendis soudain
CHAïMaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!! non Seigneur pas çà, pas cette voix, pas lui, pas maintenant, pas avec la clope en main entouréé de boys nooooon pas ça Seigneur
PARTIE 3 *
Ce n'était pas possible, c'était mon oncle alphonse. il fallait que de tous les gens qui passent devant ce lycée de merde, ce soit lui le pire de mes oncles
bannnnnn résonna sa main sur ma joue, je reculais sous la force de la gifle. tous les gars partirent en courant
lui : ta mère s'inquiète pour toi, m'envoie te chercher et je te trouve avec une cigarette à la bouche entourée de voyous. paaan il me gifla encore.
je ne répondis rien, surtout ne pas exciter cette bête en rut. c'était le frère ainé de ma mère, on le craignait tous .il était très grand, très méchant, avait une grosse voix, passait son temps à bastonner ses copines, leur arrachait les cheveux et les mettait nues à la rues. il était constamment bourré. il me fixa avec ses petits yeux pleins de haine
lui : avance je vais te ramener à la maison et tout raconter à ta mère. moi, je ne te touche pas sinon je risque de te tuer
je ne dis rien. je le suivis la tête baissée, les larmes pleins les yeux, le cœur et l'âme broyée par l'humiliation et la honte. tout le lycée me fixait zuttt. il y avait même juan qui venait de faire son apparition, une bouffée de haine pure me prit la gorge.
je haïssais tonton alphonse mais ce n'était rien comparer à ce qui m'attendais avec ma mère, elle était très sévère, ne me battait pas souvent mais quand elle le faisait, je croyais toujours que mon dernier jour était arrivé. elle prenait tout ce qui lui tombais dans la main pr me battre. une fois elle m'a même lancé un gros téléphone fixe à la tête
avec ce que tonton al allait lui raconter, elle va me buter c'est sur et voudra vérifier si je suis encore vierge .... ça allait encore me faire mal. les larmes coulèrent pour de bon sur mes joues j'allais passer un très sale quart d'heure pour 2 secondes de fumée
impossible de négocier avec cette brute, il restera là pour être sur que maman allait me battre comme platre et pour m'empêcher de m'enfuir. je voulais déjà pissé même ehhh, déjà qui m'a envoyée oooh charlene plus jamais je ne trainerai avec toi ni avec tes amis ah Seigneur si je pouvais revenir en arrière ne fusse que de 5 min
Il me mit avec violence dans un taxi et s'assit pesamment prés de moi. son visage était fermé et il faisait comme si je n'existais pas. les larmes silencieuse coulaient le long de mes joues et venaient se perdre sur mes lèvres, mes oreilles bourdonnaient encore des gifles que j'avais reçu et j'avalais ma salive avec difficulté
je n'arrêtais pas de prier mon Dieu donc c'était ça un jour spécial ?? rien de bon ne peut jamais m'arriver que les mauvaises choses les mauvais filling de kangaison comme ça la akieeeee oooh
je continuais a me lamenter intérieurement quelle sale journée ehhhh dja
- ne t'inquiète pas tout va bien se passer, ta délivrance est proche
- qui a parlé ? murmurai je je n'osais pas parler à haute voix de peur d'attirer l'attention de mon fou furieux d'oncle
je devais vraiment perdre la boule, le pire c'est qu'on n'entendait que le bruit du moteur et de la circulation des véhicules
- arrêt cria mon oncle. il paya le taxi et descendit du véhicule sans s'assurer que je le suivais bien. il commença à marcher à grands pas vers la maison
mon coeur battait à tout rompre, ma mère allait me tuer, me trucider, me découper. je pouvais encore fuir, fuguer, il ne me surveillait pas et si je fuguais, ce serait pour aller où ? chez qui mais ??
PARTIE 4 *
pffff!! je renonçais rapidement, je ne me voyais pas vivre ds la rue, je risquais de me faire violer, tuer! nooon ! de le suivre deh! d 'aller récolter courageusement ma bastille.
A ma grande surprise, ma mère était très calme pendant que mon oncle vociférait, ce qu'il avait cru voir, je tremblais de tout mon corps, c 'est comme si l'eau glacée circulait dans mes veines. je n'osais pas regarder ma mère, je me demandais juste de quel coté la gifle viendrait.
j'ai juste entendu : va dans ta chambre, disparais de ma vue dit ma mère avec une voix extrêmement lasse.
je n'attendis même pas une seconde, je courus vite me cacher dans ma chambre, profiter de ce petit répit et je mis à les espionner pour savoir exactement quel serait mon châtiment. apparemment la vieille était trop gazée pour me bastiller, elle avait du sans doute bosser toute la nuit et la matinée encore. je baissai la tête pour l'appuyer sur le mur.
c'était mon devoir de fille ainée de la décharger de ses soucis et au lieu de ça, je trouvais toujours le moyen de me mettre dans des situations pas possibles. Pire, j'entendais maintenant des voix. une pensée horrible vint me traverser l'esprit et si mon oncle décidait de me bastiller à sa place. aka! aaa barreeeeee!!! je me mis à les guetter par le trou de ma serrure, heureusement mes frères et sœurs étaient encore en classe donc tout était relativement calme.
mom : je ne peux pas me résoudre à faire ça Al, je n'ai pas confiance, si on me gaspille aussi l'enfant la bas ?
oncle al : aaaah!! tu n'as pas le choix, elle va bientôt devenir incontrôlable ! tu es une femme seule, il faut la poigne d'un homme sinon elle risque de te ramener un grossesse!
tchoooooo!! oncle al la vraiment! pourquoi il est mauvais comme ça hein ? toutes ses filles sont debout debout dans la capitale, il ne sait même pas où elles sont et c'est moi qu'il jure qu'il va redresser, qu'il y a quoi même à redresser hein ???
lorsqu'il me voit la, il croit que mon ambition s'arrête à me faire draguer par un gars huppé de la place ou qu'on m'emmène en boite pour m'offrir les bouteilles ??? non, je veux être riche par moi même, ne pas dépendre de la charité de quelqu'un et pour ça seul l'école était le chemin assez digne pour moi.
j'avais trop d'orgueil pour ça, je ne voulais pas qu'on vienne me traiter de tuée ou dépendre des caprices d 'un homme. je voulais être reconnue pour mon intelligence merde . Et lui, il venait me confondre avec ses filles. quand je vais dire à la daronne que ses parents sont jaloux d'elles, elle va encore m'insulter tchiooupppp!!
des larmes de frustration menaçaient de poindre encore!
mom : je vais l'appeler lundi, j'espère qu'il va accepter.
oncle al : nous n'avons pas le choix, c'est la prophétie qui l'a dit, elle doit partir loin des siens pour que son destin s 'accomplisse.
mom : elle est si jeune, ya, si jeune. il y avait comme des pleurs dans sa voix.
oncle al : justement, il est encore temps. c'est déjà même un miracle que tu l'ais conservé vierge dans un quartier aussi mal famé!
mom : mon Dieu comment lui annoncer ? qui va m'aider dans la maison ? pourquoi ce moment est arrivé aussi vite ? Seigneur de faire quoi mon Dieu ?
je tressaillis en écoutant tout ça, que voulait dire mon oncle par prophétie? ??? je dois partir loin des miens mais où ça ? l'internat ? qui ma mère devait appeler ? quel était cet horrible endroit qui faisait que ma mère ne songe plus à me bastiller ?
aaaah Seigneur, ça c'est encore quelle affaire ça ? je vais mourir combien de fois aujourd'huiii oooh, la peur là va me tuer!!
je ne sais plus trop quoi penser. ils parlaient de plus en plus bas, je ne captais quasiment plus rien de faire comment ?
devais je parler à ma mère de cette voix ??? mon Dieu et si c'était la folie qui commençait
- Chaïmaaaa viens
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