Ceci est le tome 2......
Ceci est le tome 2......
Chapitre 1
-On va où ??? Demandé-je à mon mari qui semble très concentré sur sa route.
-J'avais dit que c'était une surprise.
Je lève les yeux au ciel sans en dire plus. Ça fait une heure qu'on roule et il refuse de me dire où est-ce qu'on va. Surprise mais surprise de quoi ? J'espère juste qu'elle n'est pas mauvaise. Que dis-je ? Si c'était Ismaïla, j'aurais toute les raisons de m'attendre au pire mais c'est Djily, la surprise ne peut être mauvaise.
-Il dort encore ???
Il parle en regardant Mamadou Lamine dans le rétroviseur. Il est bien attaché sur sa chaise enfant. Je le regarde et je sais juste que je ne l'ai pas vu grandir.
-Oui...Souris-je en me concentrant à nouveau sur mon mari qui je le dis en passant a accepté mon fils comme s'il était le sien. Il est un peu son neveu après tout.
-C'est bien parce qu'on a encore de la route à faire.
-Et tu comptes toujours pas me dire où est-ce qu'on va ?
-Surprise.
-Ça tu l'as déjà dit...Me renfrogné-je.
-Ne fais pas cette tête-là.
Il prend ma main et me regarde.
-Tu sais que tout ce que je fais c'est pour te rendre heureuse.
Je réponds par un sourire avant de regarder la route et de voir une vache sortie de nulle part.
-ATTENTION...Crié-je juste avant que Djily ne dérape tentant d'éviter l'animal.
Oh mon Dieu. On va tous mourir.
« SOUADOU, SOUADOU ». J'entends quelqu'un dire mon nom en sentant qu'il me secoue.
-Hun... Dis-je en me rendant compte que je suis dans un état second.
J'ouvre les yeux pour voir un Ismaïla redressé qui me regarde avec un air ahuri.
-Ça va ?
-Oui, c'était juste un cauchemar.
-Tu criais.
-Je criais ???Dis-je en me redressant à mon tour.
-Oui.
-J'ai dit quelque chose ?
-Oui.
-Quoi ???Demandé-je en sentant que je commence à paniquer.
-C'était incompréhensible.
-D'accord... Mon soupir de soulagement ne peut être inaudible.
-C'était quoi ce cauchemar?
-J'ai tout oublié.
Je mens avant de lui tourner le dos en me couchant à nouveau.
Qu'est-ce que je vais lui dire ? Que je rêvais de son cousin, mon ex-mari dont je suis encore amoureuse. Et le pire et qu'on dirait que plus j'essaie de l'oublier et plus je suis accro à lui.
Je considère mon amour pour Djily comme une punition divine. J'étais pas amoureuse de lui quand j'ai accepté de devenir sa femme, tout ce que je voyais en lui c'était l'homme qui allait m'amener hors de cette piteuse banlieue. Quand j'étais sa femme, j'étais pas amoureuse de lui non plus il était juste mon mari. Djily était juste cet accessoire qui me garantissait un ticket dans la haute-société, dans ce monde auquel j'ai toujours voulu faire partie. C'est pour ça que j'étais aussi odieuse avec lui quand il m'a fait croire avoir tout perdu. Je ne voyais plus aucune raison de rester avec lui. J'ai commencé à me comporter comme une vraie peste juste pour qu'il me quitte ou encore pour qu'il se démerde comme il peut et me rende ma vie d'avant. Je ne sais pas ce qui s'est passé mais depuis que je l'ai perdu, c'est comme si tout l'amour que je devais ressentir pour lui s'était rabattu sur moi. Normal que je rêve de lui quand je me couche, il est la dernière chose à laquelle je pense avant de m'endormir.
Depuis 3 mois, il ne se passe pas un moment sans que je me demande ce qui se serait passé si Ismaïla n'avait pas eu cet accident. Mais comment aurais-je pu refaire ma vie auprès de Djily avec Ismaïla cloué sur un fauteuil ? Je pense que si j'avais voulu tourner le dos à Ismaïla que Djly ne l'aurait jamais accepté. Cet accident s'est vraiment produit au pire des moments.
Mais de quoi je me plains ? Comment puis-je être aussi égoïste ? Je me plains de mes problèmes de cœur sans tête ni queue alors que le type à côté de moi se déplace en fauteuil roulant. Et encore si c'était juste ça. Du jour au lendemain, Ismaïla a tout perdu. La version officielle est que ses collaborateurs lui ont planté un couteau mais moi je sais et lui il sait que s'il a tout perdu c'est parce qu'il devait tout au fétichisme et que quand il les a abandonné ils ont repris ce qu'ils lui avaient donné.
Bref Ismaïla est pauvre et en ce moment c'est mon beau-père qui nous entretient.
2 semaines après l'accident, monsieur Sow m'a mis avec son fils et son petit-fils dans un avion direction la Suisse, plus précisément Genève. Effectivement personne ne m'a demandé mon avis et encore moins penser à mon commerce que j'avais sur Dakar. Je suis obligée d'avoir une confiance aveugle en vers ma cousine et mon petit frère Pape à qui j'ai laissé les commandes. Tout ce que je peux faire c'est d'espérer qu'ils ne fassent pas de bêtises et foutent tout en l'air.
Mon beau-père ne faisait pas confiance aux médecins du pays. Il voulait que son fils soit pris en charge dans le meilleur des établissements. Les médecins ont un bon pronostic. Ça ne se fera pas en 3 jours mais grâce à de bonnes séances de rééducation Ismaïla doit retrouver à nouveau l'usage de ses jambes.
Comme toujours je ne peux m'égarer 5 secondes avant de repenser à ma vie d'avant ou à la vie que j'aurais pu avoir. Je pouvais pas quitter Ismaïla au moment où il a eu le plus besoin de moi. Je pouvais être heureuse avec qui que ce soit en sachant que je lui avais tourné le dos. Ismaïla s'est comporté avec moi de la façon la plus odieuse possible. Il m'a frappée, il m'a violée, il m'a cocufiée sous mon nez mais il n'en est pas moins un homme que j'ai moi-même choisi. C'est très facile de trouver des coupables pour nos propres fautes. J'ai fait du chantage à Ismaïla pour qu'il m'épouse alors que je savais que c'était un imbécile. J'ai fait du chantage au cousin de mon ex-mari pour qu'il m'épouse. Je m'en suis pas mal foutue du fait que j'allais être mal vue par ma belle-fille. Déjà qu'avec Djily cette famille m'aimait pas, me marier avec avec Ismaïla était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Je leur parle pas trop mais j'espère qu'avec ce que je suis en train de faire, que le fait d'être restée avec leur fils handicapé me fera gagner des points.
Je m'efforce à dormir en me disant que quand Lamine se réveillera je vais être obligée de me réveiller aussi.
********
Comme toujours, mon « réveil » me réveille. Je vais le faire sortir de son berceau et le faire calmer avant qu'il ne dérange son père.
Sa couche est tout mouillée me faisant savoir que je dois faire ma rituelle du matin.
Je l'amène à salle de bain pour lui faire prendre un bain. Il n'est pas si sage que ça mais il est quand même tout mignon mon bébé. Maintenant il peut s'asseoir et il a commencé à faire, du coup il mordille tout ce qui lui passe sous le nez. Lui donner le sein est loin d'être facile.
J'amène bébé Lamine dans la chambre d'ami pour lui mettre sa couche et ses vêtements.
-Souadou, Souadou.... J'entendais au loin.
Ismaïla est réveillé. Je prends mon bébé avant de sortir pour me rendre dans la chambre principale.
-Aide-moi à me mettre sur ma chaise.
Je remets Lamine dans son berceau avec des jouets pour qu'il puisse s'amuser avant de m'occuper d'Ismaïla. Je fais de mon mieux, j'essaie de faire très attention. Je pense qu'il est difficile pour la personne handicapée comme pour son conjoint de comprendre ce que l'autre vie. Il a envie de faire le plus de choses lui-même, c'est sa façon à lui de se montrer qu'il n'est pas dépendant et qu'il est une personne normale comme tout autre. Mais il doit comprendre tant qu'il pourra pas remarcher, il a besoin d'aide et moi je n'ai pas besoin d'être aidée. Je veux lui laisser faire des choses mais dans ma tête c'est toujours « il ne va pas assez vite, cela m'énerve, autant le faire moi-même, il va tout casser, il va se faire mal »
Pas facile cependant de savoir ce qu'il attend, et ce que je dois faire. Je suis comme prise entre deux feux avec toujours l'impression d'en faire trop ou pas assez. Quand je ne fais pas une petite chose que pourtant il considérait comme pas nécessaire, j'ai toujours un reproche du genre « tu m'as oublié » et j'avoue que ça me gave. Ça me saoule de ne pas savoir sur quel pieds danser.
Je vais à la cuisine pour préparer le petit déjeuner.
J'entends le bruit de la chaise d'Ismaïla. J'ai fini donc au moins il va pas râler.
Je pense même que son infirmier ne va pas tarder, il va l'amener à sa séance de rééducation. Il veut pas que je vienne avec lui pour ses séances donc je vais en profiter pour aller faire les courses.
********
Je suis dans le salon avec Lamine sur moi quand j'entends le bruit de la serrure. Ismaïla est de retour. Paul le fait entrer avant de ne nous dire au revoir. Quand on a aménagé c'est limite s'il ne vivait pas avec nous. C'est sûr que beau-papa doit débourser pas mal d'argent dans cette histoire, j'espère qu'il aura jamais de problème.
-Qu'est-ce que tu regardes ??? Demande Ismaïla en se concentrant sur la télé.
-Je sais même pas je suis juste tombée dessus.
-Penda m'a appelé tout à l'heure.
Que veut encore cette petite peste ?
-Pourquoi ?
-Elle m'a dit qu'elle est à Paris et qu'elle viendra nous voir.
-Nous ou toi?
-Nous. Toi, moi et le petit.
-Ok. Voyons cela.
-Elle viendra avec son mari.
-Djily !!!! Mon sang ne fit qu'un tour.
-Je suis pas sûr qu'elle en ait un autre.
Je ne dis rien mais Ismaïla me regarde avec des yeux de menace. Genre « Je sais que c'est pas n'importe qui son mari mais ton ex et tu as intérêt à te tenir tranquille. »
Comme si j'allais tenter quoi que ce soit avec Djily et même si je voulais, il me laissera pas faire.
-Elle t'a dit quand est-ce qu'elle venait ?
-Leur vol est pour cet après-midi. Tu peux aller les chercher à l'aéroport ?
-Je suis pas chauffeur. Qu'ils prennent un taxi.
-Oui tu as raison. Désolé...Dit Ismaïla avant de sortir. Sa chaise est électrique donc il se déplace quand il veut.
En d'autres termes, Djily sera là ce soir avec sa connasse de femme. Putain, je ne veux pas le voir. D'autant plus qu'on a pas reparlé depuis la dernière fois. Que vais-je lui dire ? Qu'est-ce qu'il va me dire ?
Je me sens pas vraiment prête à l'affronter.
*******
Depuis tout à l'heure mon stress n'a pas de limite. J'ai même failli faire cramer le repas tellement que j'ai peur de ce qui va se passer dans les prochaines heures. Ismaïla m'a précisé qu'ils passeront la nuit ici et qu'ils ont leur vol pour Dakar demain soir. Pour lui sa sœur a insisté auprès de son époux tellement qu'elle voulait le voir mais moi dans ma tête c'est qu'elle va venir juste pour me faire chier.
Pfff.... J'ai pas cette fille.
Je sépare la bouche de Lamine qui s'est endormi de mon sein avant d'aller le coucher. J'en profite également pour me coucher sur le lit. Ismaïla est dans le salon pour regarder la télé. Disons qu'il a pas trop d'activités depuis l'accident.
Je repense à mon rêve d'hier soir. Et si c'était prémonitoire. Je veux dire pas prémonitoire dans le sens où il montre que je serai à nouveau avec Djily mais plutôt prémonitoire dans le sens où si je m'étais mis avec Djily que des malheurs allaient se rabattre sur nous. Je ne sais pas ce qu'il voulait dire mais en tout cas ça m'angoisse.
J'entends sonner avant de sursauter. Je me lève du lit et je mets mes chaussures avant d'aller ouvrir. Ismaïla n'a pas bougé.
-Souadou...S'exclame Penda avant de me faire la bise. Je suis tellement surprise que je ne fais absolument rien.
-Salut...Je parviens à dire quand on s'est séparé.
Ils entrent.
-Où est Ismaïla ?
-Dans le salon.
Djily passe devant moi. Je l'arrête.
-Elle a fumé ou quoi ?
Il sourit, secoue la tête avant d'avancer vers le salon.
Je retrouve Penda en train d'étreindre son frère.
-Tu m'as trop manqué.
-Je sais.
-En 5 secondes t'as tout gâché. Où est mon neveu ?
-Il dort... Je réponds avant de m'asseoir.
Djily est toujours debout.
-Tu ne t'assois pas ??? Lui demande sa femme
-Si.
-Non, laisse-le debout. C'est sa façon à lui de me montrer qu'il est capable d'une chose qui m'est impossible.
-Quoi ?
-Djily, ne me regarde pas avec cette tête de chien battu. S'il te plait, épargne-moi ta pitié.
-Ismaïla...Intervient Penda.
-Non, je t'avais déjà dit que c'était une mauvaise idée.
-J'ai jamais compris le problème entre vous. Ou bien c'est à cause d'elle ???
Elle me pointe du doigt.
-Moi, j'ai rien fait.
-Je veux juste une vie dans laquelle mon mari et mon frère se retrouveront dans la même pièce en se comportant comme des gens civilisés. J'espère que vous ne transférerez pas vos problèmes à Lamine et mon bébé.
Penda caresse son ventre. Quoi ? Elle est enceinte.
-Tu es enceinte ??? Demande Ismaïla.
C'est Djily qui lui répond.
-De quelques semaines et toute la planète est au courant. Où est la chambre d'ami que je puisse déposer les bagages ?
-Je vais te la montrer.
Je me lève et j'aide Djily avec un sac.
-Félicitations, tu vas être papa...Lui dis-je une fois dans la chambre.
-Merci. Ça commençait à presser.
-Je confirme.
-Comment tu vas ? Je vois que la chaise n'a pas arrangée les choses et que ton mari est toujours un gros nase.
-Il est pire. Mais ça va. Je me plains pas.
-Je suis très fier de toi de ce que tu es en train de faire.
-Je pouvais pas le laisser tomber.
-Je comprends. On aurait commis une monumentale erreur. C'est un con mais il en est pas moins mon cousin et je ne lui souhaite pas le pire comme il le prétend.
-Je sais.
-Y a quand même une question qui trotte dans ma tête et j'ai besoin de réponse.
-Quelle question ?
-Si ça m'était arrivé avant notre divorce, tu serais restée ?
Je regarde Djily pendant un moment et mes larmes commencent à couler. De toute façon, ça peut étonner Djily mais moi pas. J'ai la larme facile depuis mon divorce avec lui.
-Hey hey... Pourquoi tu pleures ?
-Parce que je dois être franche et je méprise la vérité que je vais sortir mais c'est ça la vérité. Je serai partie à la minute où t'aurais fait cet accident.
-C'est ce que je pensais...Crache-il.
-Non laisse-moi finir.
J'entends des pas et je me tais. Je sèche mes larmes.
-De quoi vous parlez ??? Questionne Penda.
-De ton frère.
Je réponds avant de sortir. Je retourne dans le salon.
-Ça t'a pris pas mal de temps de montrer la chambre à Djily.
Je lui jette un regard noir.
Je dois parler à Djily. Il va falloir que je trouve un moment sans qu'on ait sa pimbêche à nos côtés.
-On va pas aller à l'hôtel pour une nuit.
C'est Penda. Je me lève pour aller voir. Ils sont dans le couloir et Djily a son sac avec lui.
-Tu peux rester si tu veux. Je passerai te chercher demain pour qu'on aille à l'aéroport.
-Si tu pars, je pars avec toi... Penda s'exprime en me regardant.
Je retourne m'asseoir.
-Que se passe-t-il ?
-Djily veut aller à l'hôtel.
Je peux les entendre faire comme des négociations. Finalement Djily part et Penda reste.
Je pourrai pas lui parler et il va rentrer à Dakar en m'en voulant.
J'ai été franche et c'est ce qui m'arrive. Il se souvient bien de la femme qui était à ses côtés, de celle que j'étais. Montrer que j'ai changé ne peut pas être plus que d'être restée avec cet idiot qui me sert de mari.
-De quoi avez-vous parlé ?
Penda revient à la charge en prenant place.
-Je t'ai déjà dit qu'on a parlé d'Ismaïla.
-Juste de lui ?
-Oui. C'est quoi le problème ? On était marié, on l'est plus. On peut toujours se comporter comme des gens normaux.
Penda me regarde sans rien dire.
-Je vais voir si Lamine est réveillé.
Je les laisse dans le salon et je vais voir mon fils qui dort encore. Je vais pas y retourner. Je n'ai aucune envie de le faire.
********
Penda n'a pas trop duré chez nous. Quand elle est partie, Djily n'est pas monté nous dire au revoir. Je comprends qu'il ne voulait ni me voir, ni voir Ismaïla.
J'avais pris un rendez-vous chez le médecin depuis la semaine passée parce que là je commence à m'inquiéter sur mon état de santé.
C'est mon tour alors je suis entrée dans le cabinet. J'ai Lamine avec moi, je n'avais pas le choix.
-Bonjour...Salué-je avant de m'asseoir.
-Bonjour. Je vous écoute.
-Je pense à vrai dire je ne sais pas. Est-ce qu'on peut être stérile après un accouchement ?
-Je comprends pas.
- Depuis mon accouchement, je n'ai pas mes règles. Or mon bébé, il a 6 mois donc je me dis que je devais les avoir depuis longtemps. Peut-être qu'après l'accouchement j'ai eu un problème et j'ai arrêté d'ovuler.
-Quelle est votre méthode de contraception ?
-J'en ai pas.
-Vous avez eu des envies, des problèmes de vomissement?
-Non, non je vous arrête. Je suis pas enceinte. Je peux pas être enceinte dans la mesure où il se passe absolument rien avec mon mari. Notre dernier moment intime remonte à ma grossesse.
-D'accord. Je vais vous faire une échographie pour voir ce qui vous empêche d'ovuler.
-Ok.
Je mets sur le fauteuil du gynéco et je prie pour que Lamine reste tranquille.
Il met un truc froid sur mon ventre avant de mettre ce truc qui lui permet de voir à l'intérieur.
-Vous êtes sûre qu'il ne s'est rien passé avec votre mari ?
-Je comprends pas.
Il tourne l'écran vers moi.
-Je sais reconnaître un fœtus quand j'en vois un.
OH MON DIEU !!!!!
Note de l'auteur : Une amie à moi a appris tardivement sa deuxième grossesse. En fait dafa nefone. La sage-femme lui avait donné la pilule à prendre. Elle prenait pendant que son ventre gonflait et elle se disait que c'est la pilule qui gonflait son ventre. Ses deux enfants n'ont pas une année d'écart.
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