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Les pélandrons: Les bons à rien

Les pélandrons: Les bons à rien

5.0
25 Chapitres
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Résumé

Table des matières

« Un livre c’est la naissance d’un voyage, le tracé d’un itinéraire. » J.R.R. Tolkien Vous allez vous trouver immergé dans un enchaînement de péripéties, intrépides, non sollicitées par un couple de paisibles retraités. Ils sont emportés dans des intrigues invraisemblables, souvent abracadabrantes, avec des lendemains incertains. C’est l’obstination déraisonnable d’époux qui persistent et signent d’une manière jusqu’au-boutiste toutes les situations, quelles qu’en soient les conséquences. Chaque obstacle renforce leur détermination. « Celui qui s’est fixé un but n’en change pas. » Léonard de Vinci Dans l’impossibilité de revenir en arrière, le seul choix qui se présente à leurs yeux c’est de continuer toujours plus loin, dans l’échelle des bacchanales comme dans la démesure de la violence pour la survie coûte que coûte. Ne soyons pas l’esclave de nos craintes, la peur, c’est la capacité de reconnaître le danger. Deux solutions se présentent, avec une seule conclusion possible : fuir ou combattre. Et même si cela ne dure qu’un temps, le compte à rebours de l’inconnue est amorcé. Ainsi, exister sans rien laisser derrière soi.

Chapitre 1 No.1

Du même auteur

- Flic fonctionnaire ou fonctionnaire flic (Les aléas du policier de terrain), 2014, Éditions Lacour Ollé ;

- Flic fonctionnaire ou fonctionnaire flic, la B.A.C,2015, Editions Lacour Ollé ;

- Songe, 2017, Editions Au Pays Rêvé ;

- La Loi de l’Ombre, 2018, Éditions Au Pays Rêvé ;

Des clichés du passé, 2019, Éditions Au Pays Rêvé.

-

Certains cherchent les emmerdes, d’autres, ce sont les emmerdes qui viennent à eux.

Pour réussir sa vie, un homme doit faire un enfant, écrire un livre et planter un arbre.

Annie Saumont

J’ai fait deux enfants, planté des arbres dans notre jardin, et fini ce livre. Le sixième !

André Monray

Les idées neuves n’ont pas d’âge.

Description

Autobiographie

Ancien ouvrier en tôlerie-carrosserie-peinture, ensuite fonctionnaire dans la police nationale, actuellement en retraite depuis janvier 2003.

Je suis marié depuis 1970, deux enfants de 45 et 49 ans.

Je me suis mis à l’écriture par hasard, le premier livre relatant les 15 premières années dans la grande maison, suivi par un deuxième sur les 15 autres, jusqu’à mon départ en retraite, suivi de cinq ans comme réserviste.

Par la suite, lors de divers salons, où je relate mon vécu avec différentes anecdotes et situations sur les coulisses de la police, beaucoup de personnes m’ont répondu : on ne veut pas savoir, on désire du rêve.

Ainsi est notre société. Et pour cela, j’ai écrit des romans d’action, des aventures fictions.

De ce fait, les deux autres sont des romans d’action de type thriller, un cinquième, relatant des citations et anecdotes, car pour construire l’avenir, il faut se servir des erreurs du passé pour avancer et éviter de les renouveler.

Et maintenant, ce dernier, une histoire d’action vécue, par des gens simples, obligés d’agir dans l’action, pour survivre, lors de différentes confrontations dangereuses.

André Monray

Les idées neuves sont mal vues et généralement combattues, sans autre raison que n’être pas encore communément admises.

John Locke

Ne dites pas qu’il s’agit d’un problème difficile. Si la chose n’était pas difficile, ce ne serait pas un problème.

Maréchal Foch

Avant-propos

C’est une cascade d’aventures rocambolesques qui s’enchaînent pour tenir le lecteur en haleine, des événements insolites qui arrivent à un couple de jeunes retraités qui veut profiter pleinement de la vie, en se tenant en dehors de toutes les contraintes du passé et du présent, et profiter du lendemain.

Mais voilà que le destin en a décidé autrement en les confrontant à mille péripéties, auxquelles ils n’ont jamais eu à faire face.

Des profanes dans la violence et l’action, qui doivent s’adapter pour survivre ou subir.

Sans compter que lors des nombreuses mésaventures, ils rencontrent également des situations plus agréables, telles que des passions amoureuses interdites.

En fait, tout ce qui entoure et fait partie de l’expérience aventureuse, avec ses complications et ses surprises.

Situation à l’opposé de leur petit confort de citadins.

Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine…

Elle est mortelle.

Paulo Coelho

Chapitre 1Une aventure banale

Un jeune couple en retraite décide de profiter des belles journées d’automne de la Côte d’Azur, en allant faire de la marche dans les sentiers de l’arrière-pays.

Donc, ce matin, Gus et son épouse Magdeleine, au lever du soleil, se préparent pour une journée de randonnée du côté des Courmettes, au-dessus de Tourrettes-sur-Loup.

La balade s’annonce de bon aloi, car le ciel est dégagé, annonçant une belle journée. Les sacs à dos, préparés la veille sont maintenant remplis de victuailles, d’eau, sans oublier le litron de vin du pays.

Le café chaud en préparation pour le thermos. Le pain frais sera pris au passage dans le village avant d’entreprendre la balade

Et maintenant dans la fraîcheur de l’aurore matinale, départ de la maison, sous les premiers cris des oiseaux sous un ciel qui flamboie au clair matin.

De passage au village non loin du sentier de départ, achat du pain pour le casse-croûte de la balade, suivi de quelques délicieux encas et friandises pour agrémenter leur journée.

Mais avant de partir, un petit café avec croissant à l’ouverture du troquet en compagnie des lève-tôt.

Les voilà partis pour une découverte de la nature, loin de l’agitation de la ville. Le départ s’annonce facile et agréable, le sentier, large et dégagé, permet de marcher sans fatigue. Mais cela reste de courte durée, la difficulté s’annonce avec l’apparition de marches taillées dans la terre, ravinées par le temps, d’autant que la pente devient maintenant de plus en plus raide. Le jour se lève et le calme est interrompu par le chant des oiseaux et le bruissement du vent dans les branches feuillues des arbres.

Après quelques heures de marche, la fraîcheur matinale commence maintenant à laisser la place à une température plus douce.

Ils prennent la direction du promontoire qui se dessine au-dessus des bois et trouvent un ensemble de rochers autour d’un grand bloc, qu’ils utilisent comme une table, pour la pause casse-croûte.

La vue est entièrement dégagée pour découvrir toute la côte, de la pointe de Menton, de la Baie des Anges, l’Aéroport, les Îles de Lérins jusqu’à Mandelieu. La situation géographique est extraordinaire, en quelques kilomètres, à vol d’oiseau, ils se trouvent rapidement à 900 mètres d’altitude, avec une vue de l’ensemble du littoral magnifique, une véritable carte postale sans prendre l’avion.

Après la pause, reprise de la balade en direction du sommet en passant par la piste balisée, il s’agit d’une voie carrossable réservée aux engins de lutte contre les incendies.

En arrivant dans un bosquet, juste avant une zone dégagée, ils entendent des bruits de voix, plutôt une dispute entre deux personnes qui parlent à haute voix, des phrasesincompréhensibles, difficiles à décrypter, à part quelques mots plus forts que d’autres. Cela ressemble à un fort différend, les insultes maintenant fusent de part et d’autre.

Cachés derrière un taillis, ils remarquent la présence de deux individus et deux véhicules type 4x4. Les échanges verbaux, maintenant sont de plus en plus violents, l’altercation s’envenime, les mots et les insultes laissent comprendre qu’un drame physique, risque de se produire à tout moment.

Quand soudain les deux antagonistes sortent une arme de poing, dans le pur style cinéma western, deux coups de feu retentissent. Les deux hommes tombent à terre.

L’un d’eux se traîne jusqu’à un véhicule, s’adosse contre la roue, et reste assis à même le sol.

Après cet acharnement de violence, ils sont surpris par le brusque retour au calme, qui est maintenant revenu, le silence de la nature, loin de l’agitation des humains, reprend ses droits. Plus rien ne bouge, c’en est inquiétant.

Les deux randonneurs maintenant s’approchent discrètement en se dissimulant derrière un rocher. Là, ils entendent, et comprennent parfaitement que l’un des personnages, accroupi contre le véhicule est en train d’appeler par téléphone du renfort. Et ne comprend pas pourquoi il se trouve seul ?... (Un long silence) il ajoute, le souffle court, la voix moins forte :

— Vous vous êtes trompés de sommet ! Dépêchez-vous, je n’ai presque plus de batterie.

Il repose son téléphone, visiblement épuisé par cette action et reste immobile contre le 4x4.

L’autre individu se relève, il s’approche vers le véhicule où se trouve l’autre blessé, ouvre le coffre, s’accapare d’un grand sac et se dirige maintenant vers l’autre voiture pour prendre un gros sac à dos ; à l’intérieur, une voile de Parapente, qu’il déballe, passe un harnais autour de sa taille et l’accroche à la voile.

Une fois harnaché de tout son paquetage, il se jette dans le vide, pour s’envoler en direction de Tourrette, sous les yeux ébahis de nos deux randonneurs.

Le couple s’approche maintenant de la victime, qui est à demi inconsciente, les yeux entrouverts, l’homme respire avec difficulté. Dans le téléphone, qu’il tient à la main, ils entendent une voix qui demande des précisions sur sa position, afin de pouvoir le rejoindre.

Le blessé reprend ses esprits et répond :

— Je dois être au-dessus de vous, mais plus vers la droite de votre position… (un long silence, il a de plus en plus de mal à s’exprimer) Vous devez faire… le tour… il s’est envol… ave.. avec le matos, mais j’ai… un.. un traceur… .

Puis plus rien, il vient de mourir !

Nos deux randonneurs craignant l’arrivée des acolytes de la victime, décident de partir rapidement en empruntant un des deux 4x4.

Mais avant, Gus récupère le téléphone du moribond et le traceur qu’il avait dans la poche de son gilet, où se trouvent également un rouleau de billets de banque et un portefeuille. Dans le coffre ouvert de la voiture, se découvre un sac entrouvert contenant des armes et des munitions, matériel qu’il dépose dans l’autre véhicule. Et avant de partir, ils font basculer le cadavre au bas de la falaise, le corps finit dans les taillis en contrebas.

Ils s’engouffrent dans le véhicule et partent dans la direction opposée de l’arrivée des autres amis de la victime.

La piste les conduit vers la direction de Vence, loin du lieu tragique.

Pendant le trajet, ils s’aperçoivent que le traceur signale, que l’homme volant est immobilisé non loin de la piste, qu’ils empruntent.

Plusieurs minutes plus tard, derrière un bosquet proche du chemin, ils découvrent « l’oiseau volant » sans vie. À l’atterrissage, il a percuté un arbre, une branche brisée s’est plantée dans son ventre.

Ils récupèrent les deux sacs « surprises » et le téléphone. Après une fuite d’une demi-heure en direction de Vence, ils font une halte pour examiner les sacs. Moment d’émotion, l’un contient une grosse quantité de « came », ainsi que le mouchard du traceur, qui est immédiatement déconnecté, pour éviter toute surprise désagréable. Dans le sac à dos des paquets de liasses de « Bélins » (fric). La somme doit être importante « a faïre vira la testa » (en niçois)… à donner le tournis.

De passage à Vence, après l’achat à la Poste de deux grosses boîtes en carton Colissimo, pour expédier à leur adresse, le contenu du sac d’argent, qu’ils ont récupéré. Cela afin d’éviter de se trouver en possession de ce matos suspect.

Concernant le sac d’armes, direction parking deux roues, du Polygone Riviera, du côté des consignes casques motos. En ouvrant le coffre de la voiture, une autre surprise, un sac contenant des armes, grenades et munitions ainsi qu’une mallette et à l’intérieur, une carabine de précision en pièces détachées. Le tout est déposé dans les consignes, sauf la mallette trop grande pour le coffre de la consigne.

Pour ce dernier contretemps, arrêt dans un commerce d’appareil ménager pour l’achat d’une cave à vin et d’un rouleau de papier collant. Il faut rendre l’utile à l’agréable. La livraison est prévue dans trois jours, le commerçant accepte de joindre à la livraison la mallette de la carabine entièrement saucissonnée de collant, sans qu’il soit informé de son contenu.

Retour sur le point de départ pour récupérer la voiture. Méfiants, ils déposent le 4x4 assez loin du parking. Mais avant de s’en séparer dans un lieu désert, Gus asperge l’intérieur de l’habitacle avec l’extincteur de bord, pour effacer toutes traces de leur utilisation de ce véhicule.

À l’approche du parking se trouve un attroupement d’individus à l’allure patibulaire en compagnie des Gendarmes. Leur approche en tenue de randonneur, attire leur regard.

Un Gendarme les apostrophe pour leur demander d’où, ils viennent ! Bien sûr, ils répondent qu’ils viennent du côté de la piste des Courmettes, en passant par les sentiers boisés. Curieux, l’enquêteur leur demande, s’ils n’ont rien vu d’anormal. D’un air innocent, ils répondent par la négative en s’inquiétant sur le pourquoi de la question. Le pandore annonce la découverte d’un cadavre par arme à feu, non loin de la piste des Courmettes. Il précise que cela s’est passé dans la matinée, de fait, sa question s’impose à toutes personnes qui se sont trouvées dans le secteur et qui peuvent avoir vu, entendu ou remarqué quelque chose de bizarre, même si c’est un détail, il faut leur faire connaître. Par la suite, après avoir pris l’identité des personnes présentes, l’officier de Gendarmerie les invite à se présenter le lendemain 9 h à la Caserne de Gendarmerie, pour être entendus, par procès-verbal concernant leur présence sur les lieux, en attendant, il leur demande de réfléchir sur la matinée passée, il se peut qu’un détail, même insignifiant, leur revienne à l’esprit et peut être utile à l’enquête.

Au cours de la discussion entre les personnes présentes, pendant que les Gendarmes s’affairaient aux problèmes administratifs en même temps, les regards avec les individus à l’allure plutôt surprenante en ces lieux se sont croisés entre Magdeleine et Gus, laissant paraître un doute sur le couple. D’autant que Magdeleine a détourné son regard, qui a donné une impression de gêne coupable.

Finalement, Gus et sa compagne récupèrent leur voiture et quittent les lieux en direction de Carros. Pendant le trajet, Magdeleine informe son époux, sur son ressenti, devant le groupe d’individus inquiétants, une prémonition désagréable, suite au regard insistant de ces énergumènes présents sur le parking, elle a le pressentiment qu’ils se sont doutés qu’ils étaient présents sur le promontoire ce matin. Mais Gus ne s’en inquiète pas au-delà de la normale, il met cela sur le compte de la fatigue, du stress, et lui demande de ne pas s’inquiéter outre mesure.

Sur la route, un accident bloque la circulation, une file de voitures immobiles attend que la Police municipale permette la reprise de la circulation.

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