KENDRA LA FILLE AVEUGLE

Née dans un petit village dans l'ouest Cameroun, je faisais partie de la classe des handicapés.

Ma mère a su qu'elle était enceinte de moi après le départ de son petit ami Enoph pour la ville. Celui-ci venait d’obtenir son baccalauréat et avait préféré aller se battre en ville afin de s’en sortir car nous avions toujours pensé dans ce village que le vrai bonheur ce trouvait en ville.

Ils étaient jeunes, ma mère venait d'avoir 18ans et Enoph le dépassait juste de trois ans.

Les jeunes bacheliers n'avaient rien à faire dans le village sans travail et sans argent, étant donné que le baccalauréat à l’époque était encore un très grand diplôme et qui avait encore de l'importance, tout le monde après l’obtention de cette peau d’âne, migrait vers la ville à la recherche du gagne-pain. La plume de Val

__bébé je te promets que je reviendrai, toi même tu sais que je pars en ville me chercher pour que nous ayons un avenir meilleur.

__mais mon amour je veux que tu me promette et que tu me jure que tu reviendras.

__c'est promis mon cœur je reviendrai.

__Au-revoir mon ange.

__ revoir mon amour je t'aime très fort

_ moi aussi je t'aime .

C'est ainsi que mes parents ce sont dit au-revoir et se séparèrent en larme. La plume de Val

Quelques semaines plus tard Brienne, qui était ma mère commença a avoir les signes de grossesse ( vomissements , fatigue ,vertige ,mot de tête...)

Elle ne voulait rien dire à sa mère ( ma grand-mère), de peur qu'elle panique mais elle oubliait que la grossesse est comme la lumière du soleil, impossible de la cacher.

Alors ma grand-mère commença donc à soupçonner ma mère car cela commençait déjà à se voir, et surtout qu'on ne cache pas sa grossesse a une femme.

__ Brienne dit moi la vérité tu n'es pas enceinte par hasard ?

__ non ma'a qu'à Dieu ne plaise je ne suis pas enceinte.

__je suis ta mère et je te connais dis moi vite la vérité ! Parce que si c'est moi qui découvre c’est que tu auras à faire à moi. La plume de Val

Le ton commençait déjà à changer et ma mère prenait peur, elle voulait avouer mais elle avait peur de sa mère. Elle décida donc de maintenir sa position.

__ maman je ne te mens pas.

__ok d'ailleurs même hein on aller voir le docteur du village. Là la vérité va se savoir !

__ok maman.

Brienne ne se doutait pas qu'elle pouvait être enceinte. C'est ainsi donc qu'elles sont arrivées a l'hôpital. La plume de Val

__ bonjour docteur

__bonjour mesdames

__je veux que vous fassiez un test de grosse pour ma fille !

__ok madame sans soucis.

Les formalités étaient faites et le docteur était aussitôt revenu les retrouver dans la salle d'attente.

__Les résultats seront prêt d'ici 30 min.

__ ok docteur on va attendre.

Après 35 minutes le docteur vint donc avec les résultats

la mère prend et lit puis se mit à crier partout dans l’hôpital. La plume de Val

__ heuch !!! Brienne tu m'a tué ! je dis que tu m'as tué l'enfant si ! je t'ai fait quoi pour mériter sa ? Tu sais que ton père est mort et que je suis seule yaaaah l'enfant ci tu m'as tué ! Elle se mise à taper sur ma mère en pleurant.

Le docteur essayait de la retenir mais la colère était extrême.

__ madame arrêtez s'il vous plaît ce n'est pas ça la solution.

__ vous parlez d'arrêter quoi? Hein docteur ? Une petite fille comme ça part où avec la grossesse ?

Vous même vous connaissez comment sont nos mamans africaines. Toujours entrain de prendre aux travers tout ce qui peut avoir comme problème, au lieu de rester calme et réfléchir à comment trouver une solution afin que tout le monde sorte Indemne.

Le docteur avait réussi à calmer un peu la situation avant de pouvoir aller continuer son travail. La plume de Val

Elle se calma donc et posa une question a sa fille !

__ qui est le père ? dis moi vite !

__ maman c'est, c'est…

__ dis moi vite ! Tu as avalé ta langue ? Arrête de bégueiller et parle !

__c'est Enoph… dit-elle d’une voix timide.

__ quoi? Enoph heuch l'enfant ci donc tu ne pouvais pas chercher ailleurs ?En tout cas emmène moi le voir, je veux le voir tout de suite. Il va me dire ce qui lui arrive !

__ ma... Mama il n'est plus ici depuis un mois il est allé en ville.

_ quoi ? Ha haha eeehhh l'enfant ci, tu vas me montrer de toutes les couleurs ! Il t'enceinte il fuit lui nor !

_ non mama il ne savait pas, il n'est au courant de rien.

_ ok allons voir ces parents. Ils vont me dire ce qu'ils comptent faire de cette grossesse. Je ne peux pas supporter les choses comme ça !

Elles sont donc parties directement chez les parents de Enoph

__bonsoir

__ bonsoir… Répondirent-ils en chœur. La plume de Val

__je viens ici pour un problème qui se pose entre ma fille et ton fils

__quel problème ? Demanda la mère de Enoph

__ton fils a enceinté ma fille que voici. Ajouta ma grand-mère

__ eehh Pardon ne commencez pas votre sorcellerie que vous faites ici au village hein ? Le fils de qui ? Il peut même enceinter le genre ci ? D'ailleurs même sortez de chez moi sortez, sortez vite avant que je ne change de couleur !

__vous allez assumer !!! C’est lui !

__pardon partez avant qu'un drame ne se produit. Ajouta son père en les chassant d'un coup de machette.

Elles étaient rentrées et quelques semaines ma grand-mère fut internée a l'hôpital suite d'une crise cardiaque, malgré les efforts acharnés des toubibs, elle finit par trépasser.

Ma mère fit le deuil de sa mère pendant quelques jours et cela était passé malgré la douleur.

Elle était désormais seule au monde avec sa grossesse face aux difficultés de la vie.

Sept mois plus tard Enoph n'avait pas toujours fait signe de vie et ma mère commença a le haïr car elle se disait que tout ces malheurs ont été causé par ce dernier. La plume de Val

Elle était enfin a terme et avait mise au monde une fille. Après une semaine elle retourna donc a l'hôpital avec l'enfant comme l'avait recommandé le docteur.

Mais les analyses du docteur la surprirent encore plus et elle fut plus abattu quand le docteur lui avait dit que son bébé était née aveugle et que si elle voyait un jour cela serait un miracle.

Cette fille était moi !

Brienne ne savait plus quoi faire désormais elle était perdue, elle pleurait jours et nuits, du lundi au lundi…

C'est alors qu'une idée lui est venue dans la tête, l'idée de partir s'installer en ville avec moi. La plume de Val

Elle avait donc vendu tous les produits qu'elle avait récolté au champ et était prêt à y aller.

Elle s’était installée en ville, mais après quelques temps elle avait déjà épuisée presque tout l’argent et les économies qu'elle avait étaient déjà entrain de finir. J’étais tout le temps malade et il fallait prendre soin de moi.

Brienne cherchait dur car la ville n’était pas ce qu'ils pensaient au village.

Elle n'avait pas de travail, ni une technique dans la tête, elle n'avait rien, même trouver le travail d'une simple ménagère elle n'avait pas trouvé et les choses devenaient bien plus compliqué qu’avant.

Elle mangeait à peine et sans oublier qu'il fallait d'abord penser à l'enfant avant de penser à soit même.

La vie ne lui donnait pas le lait.

Par la grâce de dieu elle avait pu trouver un petit job dans la ville où elle était mais vu mon état de santé, elle ne gardait pratiquement rien de ce qu'elle gagnait, au contraire elle s’était endettée auprès de sa patronne car sachant qu’elle devait travailler quelques mois sans salaire en guise de récompense, cette dernière lui avait fait ce prêt.

Mais quelques temps après ma mère avait trouvé un autre travail un peu plus rentable que le précédent.

Cependant il y avait une contrainte et un choix à faire.

L'une des règles étant de ne pas venir au service avec l'enfant, ma mère ne savait plus quoi faire, elle n'avait personne à qui me confier avant d'aller au travail.

Elle n'avait qu'un voisin mais c’était un vieillard qui prenait à peine soin de lui-même.

Elle décida donc d'aller me déposer devant une barrière, dans mon berceau, je n’étais au courant de rien. La plume de Val

En partant elle avait laissée une lettre dans mon berceau.

« S’il vous plaît aidez ma fille, elle s'appelle Kendra et elle est née aveugle.»

Après quelques minutes un enfant de la maison sortant de la barrière me vit devant leur portail, fit appel à sa mère qui était venue me prendre et m'avait emmenée dans la maison. La plume de Val

__ chérie j'ai trouvé cet enfant devant le portail. Il y avait cette lettre sur elle.

__ comment une femme peut être si méchante ? Au point d'abandonner un bébé au milieu de nulle part comme ça. Tu comptes faire quoi d’elle ?

__ la gardé et l’élever, c’est un être humain comme nous tous, je ne peux pas la laisser comme ça !

__moi je penses qu'on devrait l'emmener dans un orphelinat.

__ non ! Je vais garder la petite Kendra, elle est très mignonne.

__ comme tu veux alors, j'espère que tu sais ce que tu fais.

C'est ainsi que cette petite famille m'avait prise dans ses bras, j'avais enfin eu 7ans par là quand ma deuxième mère est morte de suite de longue maladie. La plume de Val

Étant là-bas je ne voyais pas mais je faisais des petites tâches ménagères qui étaient à mon niveau.

J’avais eu de la peine pour son départ malgré que j’étais toute petite.

J’étais de nouveau seule.

Et c'est après sa mort que le vrai calvaire a commencer.

Son mari n'avais jamais voulu de moi, depuis le départ son comportement envers moi était toujours étrange, sa façon de me parler, tout ce qu'il faisait était contre moi. La plume de Val

Quand sa femme est morte alors il pouvait faire de moi tout ce qu'il voulait.

Il me disait tous les jours qu'il ne voit pas l’intérêt à que je sois chez lui , alors il fallait que je lui rapport de l'argent, et ce n’était pas qu'il était fauché. Non ! La plume de Val

Il était riche mais comme l'humain est mauvais par nature, il voulait absolument trouver une raison pour me faire souffrir, mon handicap était alors une bonne raison de le faire.

Il m'envoyait mendier dehors, et le soir je revenais lui faire le versement, je sortais avec sa fille qui avait me même âge que moi, elle me conduisait et je faisais le sale boulot pour lui. J'avais souffert ainsi pendant trois ans et j'avais enfin 10ans.

Mais cela devenait de plus en plus difficile.

Un jour alors je 'e pouvais pas sortir car j'avais mal aux pieds, j'avais très mal aux plantes des pieds mais il ne voulait rien entendre. La plume de Val

__ je t'ai déjà dis que tu dois faire ce que je demande, en dehors de ça tu ne peux rien m'apporter de plus, alors soit tu le fais, soit tu sors de ma maison.

__ papa pardon il te plaît je vais sortir demain, j'ai très mal aux pieds.

__ ce n’est pas une excuse ! Vas faire ce que je t’ai demandé !

Il était ainsi sorti de la maison, je suppose que pour le travail.

À suivre…