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Une histoire d'amour et de haine qui commença à l'aube des temps. C'est la pagaille à GreyHall, cette jolie ville d'Angleterre est le berceau de la "Révélation". Vampires, loups-garous et autres monstres légendaires sont plus réels...
Une histoire d'amour et de haine qui commença à l'aube des temps. C'est la pagaille à GreyHall, cette jolie ville d'Angleterre est le berceau de la "Révélation". Vampires, loups-garous et autres monstres légendaires sont plus réels...
Elle avança sur la pointe des pieds, effleurant à peine le sol en terre tassée. Tremblante, elle s'arrêta à côté du lit et écouta une dernière fois les respirations régulières qui s'élevaient de la paillasse. Une larme coula sur sa joue, puis une seconde, puis des dizaines. Elle tourna les talons et quitta la petite maison faite de paille et de terre séchée aussi vite qu'elle le put sans faire le moindre bruit. Elle entrouvrit la porte, laissant entrer le moins de lumière possible, et se glissa dehors.
Les premières lueurs du jour éclairaient le ciel de teintes rose et or au-dessus du petit village perdu au milieu de nulle part. Une douce odeur de rosée embaumait l'air humide et les premiers oiseaux commençaient leurs chants matinaux.
- Belle journée pour mourir, songea la jeune fille.
Elle resserra les liens faits de roseaux tressés qui maintenaient la pièce de tissu en lin couvrant son corps mince puis elle se dirigea vers la forêt qui s'étendait à l'Est.
Elle s'aventura un peu au hasard, ne sachant pas vraiment ce qu'elle devait chercher. Chaque branche qui cassait, chaque bruit la faisait sursauter, la peur montait en elle, surpassant son chagrin, mettant tous ses sens en alerte. Elle vit quelques herbivores se régaler de feuilles quelques mètres plus loin paisiblement.
- La créature n'est pas là, constata la jeune femme en obliquant vers le sud.
Elle marcha plusieurs heures, tiraillée entre sa détermination et son envie de faire marcher arrière, de courir jusqu'au village et de se jeter dans les bras protecteurs de sa mère. Une branche s'accrocha dans ses cheveux, lui arrachant un petit cri. La jeune fille mit plusieurs minutes à libérer sa chevelure blonde, tirant, tordant le petit bois jusqu'à ce qu'il cède. Ainsi libérés, ses cheveux ondulèrent le long de son corps, se mêlant à la sueur qu'elle excrétait à cause de la peur et de la chaleur moite ambiante. Elle reprit son chemin, ou plutôt son errance à travers la forêt. Le désespoir s'emparait doucement d'elle à mesure que défilait la journée, la nuit, et avec elle l'horreur approchait à grands pas. Elle essaya de se donner du courage en serrant plus fortement la pierre taillée qu'elle avait apportée, en vain.
Soudain, elle se rendit compte que les bruits habituels de la forêt s'étaient éteints, elle n'entendait plus aucun animal, seule la légère brise glissant dans les feuilles des arbres rompait le silence pesant. Elle approchait du but. Et en effet, elle arriva bientôt dans une petite clairière, au centre les restes d'un feu fumaient et à côté, quelques pièces de fourrure sur un lit d'herbe et de paille attestaient de la présence d'une créature. La jeune fille sentit son coeur s'accélérer, les sens à l'affût, elle ne devait pas être très loin. Elle s'apprêta à commencer son exploration lorsqu'un souffle d'air dans son cou l'arrêta. Elle se figea, un frisson parcourut son dos tandis que la panique l'envahissait.
- On s'est perdue ? murmura une voix grave à son oreille alors qu'elle fermait les yeux et réprimait en vain ses tremblements, tremblements qui provoquèrent des contractions, notamment au niveau des mains, lui rappelant la présence de la pierre taillée.
Elle pouvait presque sentir la peau de la créature contre la sienne tant l'espace les séparant était mince. Il tourna lentement autour d'elle, la détaillant, c'était la première fois qu'il se trouvait aussi proche d'un être humain vivant. Elle lui parut extrêmement fragile, toute en finesse, sa peau trempée d'un mélange d'humidité et de sueur, frémissante. Il observa son visage, ses lèvres pincées pour ne pas hurler, ou pleurer il ne pouvait savoir, son petit nez se dilatant à chaque respiration saccadée qu'elle prenait. Il eut aimé voir ses yeux, mais elle les maintenait clos, complètement terrorisée.
- Que fait donc une humaine ici ?
Elle ouvrit brusquement les yeux, dévoilant deux iris gris, et dans le même temps avait levé le bras droit, dévoilant un silex dans sa main. Il attrapa prestement ce bras et le serra fortement, lui arrachant un cri. Elle recula en se débattant, accrochant sa tunique dans un gros buisson voisin. Elle lâcha son arme et mit un genou à terre. Il plaça son autre main autour de son petit cou et ricana.
Cette matinée d'avril de l'année 2016 était froide et grise, le ciel orageux menaçait de déverser à tout instant des torrents d'eau sur GreyHall. Cette petite ville fortifiée d'Angleterre combinait le charme de la Renaissance avec l'austérité du Moyen âge. La révolution industrielle n'était que très peu passée par là. Certes il y avait l'électricité, le gaz, internet et toute la technologie post an 2000 mais les comtes de GreyHall avaient soigneusement veillé à ce que ces nouveautés ne détruisent pas le cachet de leur comté. Car à côté de GreyHall se trouvait Wood Castle, le château des comtes, une imposante demeure, sombre et mystérieuse qui dominait la ville et la vallée, bien confortablement adossée à une très vieille montagne, usée par une érosion millénaire. Et nul n'avait jamais osé se rebeller contre un comte Wood, du moins, n'en était ressorti vivant. De nombreuses rumeurs circulaient à propos du comté de GreyHall, de ses lords et de ses habitants, certaines avaient un fond de vérité, les lords n'ayant visiblement pas reçu le gène de la gentillesse et de la compassion. D'autres rumeurs étaient plus folles encore, dignes des histoires transylvaniennes. Les habitants prenaient plaisir à les laisser se répandre, voire les alimenter, cela attirait les touristes mais décourageaient les installations. La plupart des familles étaient donc là depuis des générations et n'échappaient à la consanguinité que par un nombre de mariages hors comté assez conséquent, dû à la présence d'une université renommée qui brassait des étudiants venus de tous les pays.
Dans la campagne avoisinante se trouvaient des fermes réparties en petits groupes. Dans l'une d'elles vivait la famille Madaeve qui élevait des moutons.
"Ereyne! Tu vas être en retard au lycée!
-J'arrive maman!"
L'adolescente de seize ans se hâta de terminer sa coiffure, replaçant ça et là des épingles dans sa chevelure blonde. Comment un simple chignon pouvait être aussi difficile à réaliser? Elle attrapa sa veste en cuir noir, son sac de cours et descendit les marches de l'escalier à la volée.
En passa en coup de vent dans la cuisine, récupérant un croissant que lui tendait sa mère. A vrai dire Elisabeth Madaeve n'était pas vraiment sa mère mais tous ceux qui vivaient chez elle l'appelaient ainsi. Ereyne enfila rapidement ses chaussures noires avant de courir vers l'arrêt de bus voisin. Essoufflée elle réussit à arriver juste à temps et entra dans le véhicule.
Elle s'assit à la première place qu'elle trouva, à côté d'un garçon d'une douzaine d'années un peu rondouillard qu'elle salua d'un sourire. Elle lissa du plat de la main sa jupe plissée à carreaux bleu marine et soupira. Cette satanée course l'avait totalement décoiffée, à quoi bon perdre vingt minutes de sommeil?
La jeune femme observa au loin les tours du château, agressives avec leurs toits pointus.
Voilà bientôt un an que personne, hormis le personnel n'y avait mis les pieds, le lord était en voyage et par conséquent, seuls les fantômes s'invitaient dans l'étrange demeure.
Un frisson parcourut son dos à la vue d'une nuée de corbeaux décollant de la tour est, ces maudits oiseaux charognards n'étaient jamais bon signe.
Ereyne sortit son smartphone dernier cri lorsqu'elle l'entendit sonner dans sa poche. La plupart des autres élèves sortaient eux aussi le leur, en fait, pratiquement tout le monde dans le bus venait de recevoir un ou plusieurs messages.
Même son petit voisin baraqué avait sortit son téléphone.
"Hein? S'étonna t-il, c'est qui le Lord?
-Pas croyable, murmura Ereyne, les yeux rivés sur son téléphone. Elle chassa une larme et secoua la tête, Pâques approchait, elle aurait du s'en douter.
-Dis, demanda son voisin, c'est qui le lord?
-T'es nouveau toi non?
-Je suis le nouveau pilier de l'équipe de rugby, Thomas Johnson.
-Ereyne Madaeve, enchantée. Le Lord c'est Zelyan Wood. Tu as remarqué l'énorme château près du lac? Demanda t-elle tout en répondant à son amie paniquée par texto.
-Impossible de le rater, il est tellement imposant.
-C'est Wood Castle, demeure de la très respectée famille Wood. Zelyan est la pire génération connue à ce jour.
Le genre psychopathe qui peux te torturer pour son simple plaisir, reste loin, il est mortel, au sens littéral du terme.
-Laisse-moi deviner, tu es amoureuse de lui comme toutes les filles du lycée? Se moqua t-il ouvertement, il y avait un mec comme ça dans mon ancien collège, le genre badboy beau ténébreux qui couche avec toutes les filles."
Elle le regarda avec une expression de peur flagrante bien loin de la honte qu'il avait supposée. Il regretta ses paroles.
"Je ne plaisante pas! Demande à n'importe qui, il tient tout le monde sous son joug.
Il est mauvais."
Le bus s'arrêta devant le lycée de GreyHall. Les adolescents descendirent un par un et s'avancèrent rapidement vers l'entrée du lycée.
Ereyne descendit les quelques marches en prenant garde à ne pas tomber et releva la tête avant de figer.
Devant elle, adossé à un muret, un jeune homme vêtu d'un costume sombre, une rose rouge épinglée à la boutonnière observait avec une certaine délectation les autres élèves l'éviter soigneusement.
Lorsqu'il la vit, il se redressa prestement, jeta un coup d'oeil à droite puis à gauche puis avança jusqu'à Ereyne qui s'était mise à trembler et lui offrit son bras.
Bras qu'elle prit avec hésitation tandis qu'il lui dédiait un sourire charmeur effrayant de mièvrerie.
"Ma douce Ereyne, t'ai-je manqué? Je suis parti depuis trop longtemps.
-Zelyan. Murmura t-elle, les yeux suppliants, ne fais pas ça.
-Je suis là, dit-il en embrassant tendrement son front alors qu'elle laissait ses larmes couler le long de ses joues. Tout ira bien."
Étant parti presqu'un an, l'adolescent était inconnu des secondes qui le regardaient avec un grand étonnement, il faut dire que sa tenue était quelque peu originale dans ce lycée qui imposait l'uniforme. Ils croisèrent deux enseignants mais ils ne firent aucune remarque, plus exactement ils longèrent les murs, évitant soigneusement le regard du jeune homme.
"La dernière fois que l'on s'est vu, tu voulais t'inscrire à l'université, pourquoi diable est-ce que je me retrouve dans un lycée ? Demanda t-il à voix basse tout jetant un regard mauvais à quiconque s'approchait trop d'eux.
-Je voulais mais ils ont refusé mon inscription car je n'ai pas le diplôme de fin de lycée.
-Et tu n'aurais pas pu demander à Caius de t'en faire faire un?
-Je préfère l'avoir par moi-même.
-Alors profite de cette fin d'année car nous sommes en fin de millénaire et tout va changer sous peu."
Elle le regarda, inquiète, certes le millénaire se terminait mais comme plusieurs avant lui et il ne s'était jamais rien produit malgré les annonces et autres prophéties.
Le calendrier actuel était décalé par rapport aux dates de la création et les hommes avaient toujours craint la fin du monde à la mauvaise date, déclenchant des incidents mineurs mais la vraie fin du monde telle qu'annoncée par les textes sacrés devait être précédée de cataclysmes et aucun n'était pour l'instant répertoriés.
"Cet été", répondit-il simplement à sa question muette.
Il allait déclencher la fin du monde cet été et disait ça sur un ton badin?
Elle en était fière de ce surnom, les ABCD, quatre amies pour la vie, pour le meilleur et pour le pire. Abigail Williams regardait ses trois copines dans le reflet du miroir de son casier. Elle était en train de se remettre un peu de mascara. Après tout, ce n'était pas un petit règlement intérieur qui allait l'empêcher de prendre soin d'elle. Derrière elle, fortement occupée à raconter son ennuyeux weekend en Ecosse se trouvait Cassie Baker, une brunette aux yeux noisette. Cassie manquait un peu d'intelligence selon Abigail mais elle le compensait par une certaine beauté dûe à un mélange de boulimie réprimée et de régime vert ou végétalien elle ne le savait plus. Cela changeait si souvent. Lui tournant le dos, les deux dernières comparses écoutaient attentivement en hochant régulièrement la tête, compatissant aux misères de leur amie. Brooke Martin et Diana Lee étaient en phase depuis leur enfance, elles étaient nées à deux heures d'intervalle dans le même hôpital et partageaient tout. C'était de famille car Abi savait bien que leurs parents partageaient également un goût pour l'échangisme. Un secret de polichinelle dans cette petite ville de la campagne anglaise. La jeune fille vérifia une dernière fois son maquillage et ne put s'empêcher de sursauter avant de se retourner brusquement en voyant Zelyan dans le reflet de son miroir.
Il était encore accompagné d'Ereyne qui lui souriait bêtement selon Abigail. Les quatre amies s'étaient regroupées contre les casiers pour les laisser passer tel un couple royal. Brooke rectifia sa chevelure brune d'un geste qu'elle voulait léger tout en jetant à Zelyan son plus beau regard de biche. A sa plus grande joie il lui répondit par un sourire en coin dont il avait le secret. A moins que ce ne fut pour Cassie Baker qui gloussait à côté d'elle. Les deux adolescents disparurent au bout du couloir et la vie reprit son cours. Les quatre filles se concertèrent rapidement avant que la cloche ne sonne le début des cours.
"Il faut vraiment que l'on se débarrasse d'Ereyne, siffla Diana, je n'en peux plus de la voir collée à Zelyan.
-Je me demande comment il fait pour la supporter, ajouta Abigail. Elle est tellement... Miss je sais tout.
-Il nous faut un plan déclara Brooke, de loin la plus maligne des quatre. Il suffit de la discréditer, elle sera tellement honteuse qu'elle changera de lycée.
-Que tu crois, soupira Abigail, elle serait bien capable de rester et de s'accrocher encore plus à Zelyan."
Dieu qu'elles avaient pu avoir cette conversation des centaines de fois. Cela ne les avait jamais mené à un résultat positif si ce n'est souder un peu plus à chaque défaite leur groupe. La cloche sonna et Abigail, Brooke, Cassi et Diana, les ABCD, se rendirent à leur cours de littérature. La journée promettait d'être morne, le ciel pluvieux ne laissant entrevoir aucun espoir d'éclaircie mais il ne fallait se fier à rien à GreyHall.
"Tu as toujours autant d'amis à ce que je vois, avait murmuré Zelyan à Ereyne alors qu'ils passaient devant les quatre groupies en chef de ce dernier.
-A qui la faute? Avait-elle répondu en leur dédiant son sourire le plus hypocrite. Tu me pourris la vie depuis des siècles.
-Et ce n'est pas près de s'arrêter."
Il avaient gagné la salle de mathématiques et s'étaient installés au fond de la lasse. Bientôt les autres élèves arrivèrent, ainsi que l'enseignant, un vieil homme poussiéreux qui semblait constamment sur le point de mourir. Ereyne sortit un grand cahier bleu et commença à prendre des notes tandis que Zelyan écoutait d'une oreille distraite, l'oeil constamment sur sa montre en titane. De plus il jetait mains coups d'oeil vers la fenêtre. A tel point que quelques élèves l'avaient remarqué et commençaient eux aussi à regarder dehors, vers le cimetière. Concentrée, Ereyne ne remarqua pas de suite l'agitation qui se répandait dans la salle, mais lorsque la moitié des élèves était devenue bruyante elle ne put l'ignorer.
"Que se passe t-il?" Demanda t-elle à sa voisine de gauche. Un hurlement lointain lui répondit. On eut dit un cri d'agonie, une longue plainte emplie d'horreur et de désespoir. Satisfait, Zelyan rangea sa montre et commença à lire un livre sortit de son sac tandis que tous les élèves se ruaient sur les fenêtres. Même l'enseignant avait stoppé son cours pour observer la scène. Au loin, marchant entre les tombes, les mains autour de son cou, une femme d'une trentaine d'années essayait de retenir le sang coulant des plaies cachées par ses mains. La dernière chose qu'elle vit avant de tomber pour ne jamais se relever fut le gardien du cimetière qui avançait vers elle, sa croix en argent bien en vue sur son torse. Ereyne s'approcha de Zelyan et s'accroupit à côté de sa table. elle mit une main sur son bras et le regarda silencieusement, les yeux embués de larmes qu'elle ne réussissait pas à retenir. Il daigna mettre son livre de côté et la regarda.
"Oui ma chère, cela a débuté."
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Ma mère, le visage dur, a jeté un chèque de cinq millions d'euros sur la table basse en marbre. « Mademoiselle Figueroa, prenez cet argent et quittez Paris. Disparaissez de la vie de mon fils. » Mon cœur a tremblé. Cinq millions, une somme que je n'aurais jamais pu imaginer. Mais cet argent n'était pas un don, c'était le prix de ma douleur, une compensation pour avoir sauvé la vie de Roderick, l'homme que j'avais aimé comme Alex, l'homme qui m'avait promis l'éternité sous le ciel de Provence. Pourtant, il m'avait abandonnée, installée dans une chambre de bonne, me forçant à regarder Éléonore, sa nouvelle fiancée, recevoir toutes les caresses et les cadeaux qui auraient dû être les miens. Quand nous sommes tombées dans la Seine, c'est Éléonore qu'il a sauvée, me laissant me noyer. La pire humiliation est venue quand Éléonore a prétendu avoir été empoisonnée, et Roderick, sans la moindre hésitation, m'a forcée à donner mon sang pour la sauver. Mon sang, dans les veines de la femme qui m'avait tout pris. Il a même osé me demander de créer les parfums de leur mariage, foulant mon cœur et mon talent dans la boue. Comment avait-il pu oublier cet « Alex » sans mémoire que j'avais soigné, aimé, et qui m'avait juré fidélité pour toujours ? Était-ce la réalité d'un prince aveuglé par le pouvoir, ou le souvenir d'un rêve trop beau ? Ce soir-là, la mère de Roderick m'a fouettée, "pour m'apprendre ma place". Chaque coup était une blessure, mais chaque coup m'a rendue plus forte. J'ai serré le chèque, ma décision prise : demain, le jour de son mariage, je serai libre.
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