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Mes souvenirs de lui

Mes souvenirs de lui

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Résumé

Table des matières

"Mes souvenirs de lui".... notre prochaine chronique. L heroine s appele Dora et elle va vous raconter son histoire ... des faits communs mais un vecu unique.

Chapitre 1 01

Prologue.

« Comme si je n’avais pas assez de problèmes comme ça. C’est quoi ces démangeaisons ? Seigneur, ne me dis pas qu’il m’a jeté un sort pendant qu’on y est. »

Me sortant de mes pensées :

- Nana bonjour. Bien dormi ? me demanda ma mère à la porte de ma chambre.

- Non maman, ça ne va pas. Je n’ai pas dormi de la nuit, tout le corps me démange, je vais aller à la clinique ce matin. Ça gratte de partout. Je ne sais pas ce qui m’arrive. Lui répondis-je.

- Ça doit être une allergie. Commence donc à t’apprêter, il va bientôt être 7h, le temps de sortir d’ici il sera 8h, « Inter-entreprises » (la clinique) ouvre à 8h.

- Ok. Je m’y mets.

Ma mère ferma la porte et s’en alla en direction de la cuisine. Tout en me grattant de partout, je me dirigeai alors vers la douche pour y prendre mon bain. Et ce fut de nouveau un petit voyage dans mes pensées :

« Cette fois, c’est fini, je crois que c’est vraiment fini. S’il est parti, c’est à lui de revenir vers moi, je ne l’appellerai pas. C’est vrai que j’ai merdé mais il l’a bien cherché lui aussi. Il ne m’a jamais rassuré et chacun de nous a droit à sa part de bonheur. Je l’aime mais l’amour ce n’est pas forcé, lui aussi n’a qu’à faire des efforts pour que ça marche. J’en ai marre de toujours me faire petite alors qu’il n’en a que foutre. »

Je finis de m’apprêter et démarrai ma voiture en direction de la clinique. J’y rencontrai la dermatologue qui m’annonça après examination que j’avais fait une allergie d’ordre alimentaire. Mon ventre, mes bras et mes cuisses particulièrement les endroits où j’avais gratté le plus étaient remplis de plaques rougeâtres. C’était affreux. Elle (la dermatologue) m’a prescrit quelques médicaments et j’ai pris congés d’elle. En me rendant à la pharmacie « Les Forestiers » (l’une des plus grandes de Libreville), je ne cessais de me gratter, le corps piquait de partout, c’était insoutenable. C’est alors qu’au volant de ma voiture, vivant mon malaise de la plus pénible des manières, je le vis (LUI) dans le sens opposé, passer au volant de sa voiture avec mademoiselle Nora. Ils semblaient si heureux tous les deux, et moi j’étais là à souffrir seule dans le silence. J’étais morte de rage, de colère et de jalousie, mais mes démangeaisons ne me laissaient pas trop le temps de penser à son cas.

L’attente en pharmacie pour être servie fut longue et cela ne m’aida guère. D’ailleurs lorsque je fus servie, je courus presque dans ma voiture pour soulever ma robe et me gratter comme pas possible. Je rentrai quelques minutes plus tard. Ma mère me frotta du citron sur tout le corps et je me couchai après avoir pris mes médicaments en attendant qu’ils fassent effet.

Mais quel samedi ? Horrible.

Et pendant ce temps, Monsieur se la coule douce avec l’autre ! Je hais cette Nora ! Que je guérisse d’abord et que Dieu me donne la force de me remettre de tout ça ! On va régler ca plus tard ! Il va regretter de m’avoir traité ainsi !

Chap1. La rencontre

Des souvenirs, des moments...

Je m'en rappelle comme si c'était hier. C’était en 2006, j'étais jeune et naïve il parait mais, Dieu merci, avec la main Divine sur ma tête.

Ces pensées ne me hantent pas mais me reviennent assez souvent; et ce passé qui me dessine aujourd'hui telle que je suis souvent défile dans mon esprit.

Je venais d'obtenir le bac et j'étais en stage de vacances dans la boîte où travaillait ma mère. C'était la troisième fois que j'effectuais un stage dans cette boîte. J'avais, au fil du temps, pu rencontrer plusieurs personnes et j'étais ainsi assez connue et encouragée. Peu de jeunes de mon âge s'occupaient ici de cette manière surtout lorsque les parents avaient les moyens si minimes pour s'occuper d'eux.

C'était un après-midi du mois de juillet, j'étais dans le bureau avec l'un de mes maîtres de stage lorsque deux jeunes hommes entrèrent. Le premier était plutôt assez en forme alors que le second était moins en chair et visiblement plus jeune. Ce dernier nous salua et taquina un peu mon maître de stage, tandis que le premier, après nous avoir salué, s'avançait doucement tout en nous dévisageant et en observant la salle du sol au plafond comme lorsque l'on découvre un endroit pour la première fois.

Je connaissais pas mal de monde dans la boîte, surtout dans mon département car je bossais à la Direction Commerciale, particulièrement au Département des Ventes. Ma mère était dans la même Direction. En réalité, j'avais intégré la boîte à ma première année de stage avant ma mère, mais le temps et le hasard ont redessiné les choses autrement et voilà que ma mère et moi travaillions souvent ensemble.

Donc j'étais dans le bureau avec mon chef et les deux nouveaux lorsque le plus jeune, entre deux blagues avec Hans (mon chef), entreprit de me saluer:

- Mais Hans dis-moi un peu, c'est qui la charmante demoiselle à tes côtés, je ne l'ai jamais vu auparavant? C'est une nouvelle stagiaire?

-Oui, c'est une stagiaire...

Hans n'avait pas encore fini de parler que le jeune homme me tendit la main et se présenta à moi:

- Bonsoir Mademoiselle, moi c'est Henry- Anaëlle je suis au IT (Département d'Informatique) et toi tu es...?

- Dora Natacha (j'esquissais un sourire et lui parlait comme si nous étions de vieux collègues), mais genre je ne pense pas que " Anaëlle " soit un prénom d'homme!

- Si, Henry-Anaëlle c'est mon prénom et NZAMBA mon nom.

Je me tournais vers Hans comme pour lui demander de confirmer ce que l'individu, qui tenait encore ma main dans la sienne, était en train de dire.

- Effectivement, " Anaëlle " c'est son prénom, je le connais depuis, pour avoir appris avec lui à l'IST (Institut Supérieur des Technologies), dit Hans.

- Ah bon...! Tes parents étaient vraiment inspirés hein! Fis-je.

- Apparemment..., dit-il.

Et nous échangeâmes des sourires. Il faut avouer que Hans avait beau être mon boss, mais il était jeune tout autant que Henry. Ils avaient tous les deux au maximum 25 ans et moi je devais, dans un mois, en avoir 19.

Henry et son collègue Eric de l’IT étaient venus pour lancer des mises à jour sur nos ordinateurs. Ce qu'ils étaient en train de faire lorsque Nadège arriva. Nadège était la supérieure de Hans et la plus âgée d'entre nous dans cette salle. Elle devait avoir au minimum 3, voire 4 ans de plus que Hans. Lorsqu'elle entra, elle nous salua et demanda, dans un ton taquin, à nos hôtes l'objet de leur visite:

- Je dis hein NZAMBA, vous êtes venus faire quoi ici? Dit Nadège en s'adressant à Henry.

- Faire des petites mises à jour sur vos machines, et puis apparemment (me regardant, il ajouta) y a les bonnes choses ici.

- Non, non, non. N'y penses même pas mon petit. Vous là avec votre désordre que vous fabriquez ici dans l'entreprise, on vous connait. Celle-là, c'est ma petite sœur. D'ailleurs, si tu essaies, Maman Danielle va te faire ça dur.

Se tournant vers moi, il dit:

- Quoi, Madame Danielle c'est ta mère?

J'éclatai de rire en lui répondant "oui" à la vue de l'expression de son visage. Il semblait surpris et moins sûr de lui.

Nous restâmes dans cette ambiance mi- taquine mi- formelle un bon moment jusqu'à l'heure du départ du bureau. Il était 17h45 lorsque je retrouvai ma mère dans sa voiture pour rentrer à la maison.

Je ne me rappelle plus à quel moment je lui avais remis mon numéro de téléphone, ni dans quelles circonstances il l'avait obtenu, mais ce soir-là, Henry m'appela...

Chap2. La première impression

Il était 20h quand mon téléphone sonna. C’était Henry.

Henry : Bonsoir Dora !

Dora : Bonsoir. C’est qui ? fis-je d’un ton sec

H : Je ne te dérange pas ? C’est Henry. Dit-il timidement.

D : Ah ok ! Non vas-y, je t’écoute.

H : Dis-moi, Madame Danielle c’est vraiment ta mère ? Parce que si c’est vraiment le cas, vaudrait peut être mieux que je raccroche ?

J’éclatai alors de rire.

D : Pourquoi le dis-tu ?

H : Quoi ???!!!! Ah non oh, pardon la femme la !! Moi je ne veux pas qu’on me fusille oh !

D : Ah Ah Ah ! A mon avis ça n’arrivera pas, sauf si tu viens avec des mauvaises intentions ! Ah Ah Ah. Non mais quelle idée ? On t’a dit qu’elle mange les hommes ?

H : Ah ! On ne sait jamais !

D : Donc tu viens avec de mauvaises intentions ? fis-je d’un air taquin.

H : Non non, pas du tout. C’est pas ça…. C’est juste que…

D :Juste que…. ? lui dis-je.

H : En fait, ta mère fait peur, elle ressemble à une dame de fer à laquelle on n’aimerait pas se frotter de manière générale. Alors !

D : Bien sûr, que s’en est une, mais rassure toi, ce n’est pas pour autant qu’elle mange les hommes. Enfin bref, je t’écoute. Hum ! Si tu n’as pas de mauvaises intentions… exprimes-toi, je t’écoute.

H : Rien de spécial, tout à l’heure au bureau je t’ai trouvé bien sympa et je voulais davantage faire ta connaissance et le milieu où nous étions n’était pas propice pour cela. Si ça ne te déranges pas bien sûr.

D : Hummm ! Toi là je te vois venir, faut pas venir me distraire, « On vous connait ». Mais bon pourquoi pas, tu m’as aussi paru sympa…j’espère juste que tu n’es pas mal intentionné. Alors dis moi, que veux tu savoir ?

Je ne me rappelle plus exactement de ce qu’il me disait ce jour-là, mais je sais qu’il a su me tenir en haleine près de 4h de temps au téléphone. On parlait de tout et de rien, comme de vielles connaissances, qui en réalité ne se découvraient qu’à peine. Je me rappelle avoir beaucoup rigolé ce soir-là et il avait l’art de savoir trouver les mots pour vraiment me faire rire. Il se faisait tard, presque minuit lorsque je lui rappelai que demain on devait travailler, c’était donc l’heure de dormir.

- Bonne nuit Anaëlle le malintentionné.

- C’est ça ! Merci Dora. Bonne nuit à toi aussi.

Il se faisait vraiment tard, je dus me lever de mon lit sur lequel j’étais allongée tout au long de notre conversation pour apprêter la tenue que je porterais le lendemain et faire mon sac. Je fis ma prière et laissait mon esprit me ressasser les petits moments de ma journée jusqu’à ce que le sommeil m’emporte.

***Le lendemain***

- Dora Natacha! Nana ! Debout ! Dora Nana! il est bientôt 7h ! , disait Maman à la porte de ma chambre.

C’était l’heure de se lever. Au son de sa voix, je m’activai tel un automate. Je m’asseyais sur mon lit, faisait ma prière, puis me dirigeait vers la douche, tout en saluant Maman au passage. Puis une trentaine de minutes plus tard ; nous étions en route pour le centre-ville ou nous travaillions.

Nous habitions Okala, un quartier en périphérique de la ville. Je vivais avec ma petite sœur et ma mère qui nous avait toujours élevé toute seule.

Ma mère ! Elle venait juste d’avoir 47 ans à cette époque. Une sacrée femme. Avec un caractère fort et de nature battante mais trop souvent un grand cœur. Maman nous élevait selon ses moyens du mieux qu’elle pouvait. Ma petite sœur Kimberley avait 10 ans et venait de passer en classe de 6ème. Nous étions très proches Maman, ma sœur et moi. Il n’y avait pas d’hommes à la maison. Maman s’était séparée du papa de Kimberley quelques années auparavant et le mien n’avait jamais vécu avec nous. Mais nous voyions nos pères de temps en temps. Maman ne s’y opposait jamais. Vu là où nous habitions, nous recevions peu de visite ; c’était un quartier situé après l’Aéroport Internationale de Libreville et assez loin du centre-ville. Pas des plus chics et pas évident d’accès pour les non-véhiculés. Il nous fallut une vingtaine de minutes environ pour arriver au Centre-ville. C’était les grandes vacances, il y avait moins de circulation en raison d’absences des élèves dans les rues de Libreville en cette période. Il était 7h45 lorsque maman garait son TOYOTA Prado, à proximité de nos bureaux. Ma sœur, quant à elle était restée à la maison avec des cousines à nous.

- Bonne journée Madame, dis-je à ma mère en tenant la poignée de la porte de mon département.

- Merci! Bonne journée à vous aussi mademoiselle, me répondit-elle.

On s’appelait toujours ainsi au bureau ou devant des collègues à elles. C’était devenu une habitude. En milieu professionnel, elle et moi restions formelles. On était plutôt assez complice, mais après tout, elle restait ma mère. Même si j’étais l’ainée et il y’avait bien 28 ans d’écart entre nous, j’avais bien mes jardins secrets.

J’étais assise à mon poste à lire mes mails et traiter des requêtes lorsque mon téléphone portable sonna. C’était le numéro de la ligne fixe du boulot. C’était une ligne PABX. De cette ligne, peu importe le département qui appelle, il s’affiche un numéro générique sur un téléphone externe à la maison (c’est-à-dire portable ou poste fixe extérieur à ce réseau PABX) mais sur un poste de service interne, au lieu d’afficher le numéro générique que l’on voit sur les portables, c’est plus tôt le numéro de poste appelant à 3 chiffres ou le nom de l’agent répondant à ce poste qui s’affiche. Dans mon cas, je recevais l’appel sur mon portable, donc je vis le numéro générique du bureau s’afficher, ce pouvait être ma mère ou l’un de mes chefs ; je ne savais pas qui m’appelait mais je savais que c’était quelqu’un de la boite.

Je décrochai et dès le premier mot, je reconnus cette voix.

- Bonjour ravissante demoiselle ! Ça va ? Bien dormi ? dit l’autre voix.

C’était Henry. J’étais plutôt contente de l’entendre et je répondis sans hésiter

- Euh…, oui oui, plutôt bien. Et toi ?

Je le connaissais depuis moins de 24heures mais j’appréciais discuter avec lui. Il avait un coté aussi taquin que moi et physiquement ce n’était pas un Idriss Elba ou un Shemar Moore mais le regarder ne faisait pas mal aux yeux du tout. Bien au contraire, il avait le physique plutôt bien dessiné.

- Ça va, cool. Bon je voulais juste prendre de tes nouvelles. Passe une bonne journée Miss.

- Merci, c’est gentil. Toi aussi.

Il raccrochait et je me remis au travail sous le regard interrogateur de Hans et Nadège que je fins d’ignorer.

Autour de midi Maman m’appela pour passer prendre un sandwich qu’elle m’avait rapporté du « Campagnard » (fast-food spécialisé dans la vente de sandwich à Libreville). Ce que je fis. Et pendant que je mangeais, Henry m’appela à nouveau pour m’inviter à manger, ce que je refusai poliment. Je clôturai ensuite ma journée sans incidents.

Les jours passèrent, Henry et moi nous nous appelions presque tous les soirs. Je commençai à m’habituer à nos échanges. Je suis plutôt du genre populaire, qui connait beaucoup de monde, mais en réalité je n’ai pas beaucoup d’amis. Je laissai vraiment très peu de gens me côtoyer. Henry et moi, peu à peu, apprenions à nous connaitre et des fois, je me surprenais à le désirer, seul dans mon lit. Mais bien entendu je n’osai en parler à personne. Comment pourrais-je ? Comment oserais-je ? Et puis, ressentait-il la même chose ? Après tout ce que je venais de traverser ! Je préférais me faire plaisir en rêve et ne jamais avouer ce qui me passait par la tête lorsque parfois je pensais à lui.

Lors de nos échanges une fois je lui avais demandé s’il avait une petite amie, il m’avait fait comprendre qu’il en avait eu une mais ils n’étaient plus ensemble et elle était partie à l’étranger. Et vu la fréquence de nos échanges téléphonique à des heures tardives, j’avais bien compris qu’il vivait seul.

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