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Les regrets et confidences d'un ancien Doorkat

Les regrets et confidences d'un ancien Doorkat

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Résumé

Table des matières

PROLOGUE Bonjour chers frères et sœurs. Je m’appelle Demba mais pour les proches c’est Dembis. J’viens partager mon histoire avec vous, espérant aider certaines personnes à ne pas tomber dans la facilité. J’serai bientôt dans les quarantaines dans quelques mois. Ma vie est vraiment comme du chewing gum. Ceux qui ne savent pas cette vie auront l’occasion de le savoir, ceux qui le savent déjà connaitront la vraie signification de cette vie. J’suis un doorkat (truand en quelque sorte).Tout ce que j’peux vous dire pour le moment est que l’argent se gagne à la sueur du front. J’étais influencé par ceux qui disaient que : "Khaliss kéne douko ligueye danioukoy lidieunti" (l’argent ne se travaille pas on le règle). Aujourd’hui, je ne suis plus de cet avis, l’argent doit être travaillé pas en truandant de gauche de à droite. Pour vivre une vie simple et tranquille, faites recours à votre travail. L’argent d’un mini travail honnête vaut mille fois des millions d’un travail malhonnête. Khaliss dafa wara lew, sett té barkel (l’argent doit être béni et propre). Nous entrerons dans les détails très bientôt. Nandité : Rebéguééé les gars. J’avais de nombreuses histoires à raconter mais beaucoup d’entre vous voulait une histoire décontractée, parce que la dernière fois, y’avait trop d’émotion et j’comprends. J’reste dans la même lignée, c'est-à-dire les histoires de la vie. J’suis de retour pour une histoire pas comme les autres, y’aura de l’émotion, du rire, de la joie, des regrets, mais le but final c’est comme d’habitude faire attention à la vie. J’voulais vraiment prendre 3 mois de repos mais cette histoire mérite d’être racontée, parce que beaucoup d’entre nous sont un peu perdu, aveuglé par l’argent. Nous ne cherchons plus à travailler honnêtement, tout ce que nous voulons c’est être riche, vivre dans le luxe sans se fatiguer. Le pire, y’a un mot qu’on utilise avec fierté sans peser son poids (Door) sans juger personne, nous allons découvrir les paroles de cet homme. Tout le monde veut être dans la richesse, c’est normal mais y’a des sacrifices, des règles à suivre tout dans la dignité, la sincérité, l’honnêteté bref, nous en débattrons tout au long de cette histoire. Namess namalène…

Chapitre 1 01

1ère Partie : Début du commencement

J’suis un jeune issu de la région de Kaolack mais je suis venu très tôt dans la capitale sénégalaise, c'est-à-dire Dakar. Mon premier métier était laveur de voiture. J’exerçais très bien ce métier. Ça m’a permis de côtoyer certains hommes puissants financièrement. J’lavais de belles voitures. Et franchement, il m’arrivait de descendre avec des sommes d’argent un peu élevées surtout les week-ends. J’avais de quoi me payer ma location. Ma famille d’accueil était vraiment sympa avec moi. Je ne payais que ma location, les factures d’électricité et l’eau ne me concernaient pas ainsi que la bouffe. J’rêvais d’une vie meilleure, j’voulais découvrir autre chose. J’étais issu d’une famille modeste. Je ne voulais que j’changeais la situation de ma famille laissée au village. J’rêvais aussi de ses belles filles que j’voyais si sexy. Je ne devais pas me faire des idées, elles ne sont pas faites pour moi. Vu que le rêve est permis, je me perdais dans mes pensées quand j’voyais une belle fille venir laver sa voiture les week-ends.

Nandité : Dett goor yalla, topato wal sa ligueye. Yaye boy mou ngi ley khar (Frère occupes-toi de ton travail, maman t’attends au village). Le terrain que tu veux fréquenter n’est pas pour toi. Le basket ne se joue pas sur un terrain de foot. kHamal sa bop, djiguénou ndakarou rek huuum no comment.

Je n’avais pas trop de fréquentation, à ma descente, j’étais tout le temps dans ma chambre. Je ne sortais que pour les repas. Parfois, j’regardais la télévision dans le salon de ma famille d’accueil, j’peux l’appeler ainsi parce qu’à part la location tout était gratuit. J’étais pressé des fins de semaine, parce que mon business se déroulait super bien. J’avais la chance d’avoir un permis de conduire à ma disposition. Un jour de samedi, des jeunes à qui j’nettoyais leur voiture, m’ont proposé d’être leur chauffeur d’un soir. Ils étaient 3 jeunes garçons. J’ai accepté ce métier du moment. Ils m’avaient donné de beaux habits. C’était des jeunes bien fliqués Mashallah. La nuit, j’ai porté les habits qu’ils m’avaient donnés et franchement, j’étais très élégant ce jour là. D’ailleurs, c’était la première fois que j’portais ses genres d’habits. Je ne savais pas où est-ce que j’devais les conduire. Je me suis pointé au lieu convenu, c’est-à-dire mon lieu de travail à 22h. A leur arrivée, ils m’ont laissé la voiture avant de me guider jusqu’à la destination. C’était une boite de nuit. Ils m’ont invité à entrer avec eux. C’était la première fois que j’découvrais ce milieu vraiment bizarre et spécial. Y’avait une odeur bizarre, de la fumée, de l’alcool. C’était la soirée des découvertes. Pour la première fois, j’ai vu en direct de l’alcool, des cigares et des filles presque nues. Ils avaient leur place dans cette boite dont j’préfère taire le nom. Une grande place appelait "wa VIP". Une fois sur place, le service commençait. Ils étaient bien servis des boissons alcoolisés, des cigares sans compter les filles qui s’approchaient d’eux à tour de rôle. Chacune voulait se montrer. Mes patrons du moment dépensaient sans calculer. Ils étaient bien entourés par ses belles filles. J’étais assis à l’écart sirotant mes bouteilles de boisson. Cette soirée était trop rythmée à mes yeux. Vers les 3h du matin, ils m’ont fait signe. Le travail devait commencer maintenant. J’devais les ramener par couple dans l’appartement qu’ils avaient loué spécialement pour ça, c'est-à-dire passé les week-ends avec des filles de leur choix. J’ai rempli mon rôle, j’ramène le premier couple avant de revenir dans la boite pour prendre les autres. J’ai fais deux voyages de 3. Ils m’ont libéré vers les 6h du matin avant de me donner rendez-vous à 20h pour déposer les filles chez elles. En partant, l’un d’eux m’a remis une somme de 200.000 F avant de me souhaiter un bon repos. Il m’a dit de rentrer avec la voiture parce que j’allais revenir à 20h. Il m’a juste dit d’être prudent avec la voiture, parce qu’ils l’avaient louée. J’venais de comprendre que leur vie était les boites de nuit. En même temps, ils avaient loué un grand et bel appartement pour passer des bons moments avec des filles. Ce ne sont pas mes problèmes, j’ai pris mon salaire c’est bien. Je ne m’attendais pas à une telle somme, c’est ma chance.

J’suis rentré chez moi. J’ai croisé ma maman adoptive qui était surprise de me voir avec cet habillement et avec l’heure de mon retour. Elle ne m’a rien dit, elle a continué son balayage. J’suis entré dans ma chambre pour dormir. J’étais tellement fatigué et j’avais si sommeil. Je n’avais pas cette habitude. Je me suis réveillé vers les 16h. J’avais honte de moi. J’suis parti voir ma mère adoptive pour l’expliquer ce qui s’est passé. Evidemment, j’ai menti sur certaines choses. Je n’ai pas tout dit. J’ai pris comme excuse que j’étais chauffeur d’un couple durant leur vacance au Sénégal. Et que c’est l’un de mes clients qui m’a mis en rapport avec ce couple. Elle était contente de mon nouveau de travail momentané. J’étais pressé d’être à 20h pour retrouver le lieu de travail et déposer les filles. J’ai quitté à 18h30 pour ne pas être en retard. A 19h30h, j’étais sur place. J’ai frappé à la porte et elles avaient fini, parce que les filles étaient déjà bien habillées. J’étais assis dans le couloir, après quelques minutes, ils sont sortis ensemble accompagnés des filles. Ils se sont embrassés devant moi sans gêne avant de sortir. Ils me demandent de bien regarder le chemin, parce que parfois, j’dois aller les prendre. Chose que j’ai faite sans faute. J’ai fini ce parcours vers les 21h45mn. J’suis revenu rendre les clés de la voiture et rentrer chez moi. L’un d’eux me remet 50.000f pour le taxi. En 2 jours j’ai eu presque le double de ce que j’avais le mois. J’ai prié pour que ça continue éternellement. J’étais à leur disposition, je ne rêvais que mon portable affiche leur numéro. Le mercredi qui s’en suit, j’ai reçu l’appel d’un d’entre eux. Il me demande de venir tout de suite parce que j’devrais récupérer sa copine chez elle. Je me suis lavé avant de prendre un taxi pour regagner l’appartement et prendre la voiture. J’suis parti prendre la fille avant de la ramener à l’appartement. Bref mon nouveau travail, c’était ça. J’étais chauffeur, boy, courrier etc. C’était à moi d’aller chercher parfois les numéros de téléphone etc.

J’commençais à m’absenter dans mon lieu de nettoyage, parce que j’étais très bien payé par ses jeunes. J’étais plus âgé qu’eux de 2ans. Il m’arrivait d’avoir dans les 300.000 F par week-end, sans compter les habits, la bonne nourriture. Imaginez avoir cette somme, ça ne sert plus à rien de laver les voitures pour être payer par des 500f et 1000f. Avec le temps, j’ai fini par être gardien en quelque sorte de l’appartement qu’ils avaient pris en location. Parce que dans la semaine, ils passaient les nuits chez eux, pour ne pas attirer l’attention de leurs parents. Ils voyageaient dans les pays arabes. Je n’ai jamais vu ses jeunes partir au travail. Ils louaient de belles voitures, leur appartement était bien équipé. Ses jeunes étaient tout le temps scotchés sur leur téléphone et ils parlaient différentes langues. Je ne comprenais pas tout ce qu’ils disaient mais après chaque appel, ils souriaient avant de se féliciter entre eux. Ils recevaient de fortes sommes d’argent. J’étais contenté de gérer mon travail, c'est-à-dire, conduire sans piper mot. J’gagnais mon argent tranquillement et je m’occupais super bien de moi. J’ai commencé aussi à entrer dans ce milieu de bling bling. J’gagnais de l’argent et je ne dépensais presque rien, tellement, les jeunes avaient tout acheté. La nourriture ne manquait jamais dans l’appartement. Dès mon arrivée à Dakar, je me disais comment faire pour fréquenter ses genres de fille. Je n’étais qu’un simple laveur, jamais elles ne me regarderont. La vie en capitale n’est pas semblable à celle de la région.

Quand j’ai commencé à être branché, ma première pensée était de me trouver une belle fille comme ses jeunes, même si y’a rien de comparable avec eux. J’étais loin de leur niveau, eux, les filles couraient derrière eux et elles se battaient parfois même. En fréquentant ses jeunes, certaines filles commençaient à me reconnaitre et à s’intéresser à moi. Je m’habillais correct et civilisé. Un jour ils m’ont proposé de venir habiter avec eux. Parce qu’ils devaient bientôt repartir en Arabie Saoudite pour 15 voir 21 jours. Ça dépend de ce qu’ils trouveront là bas. Ils sont habitués des avions et des voyages. Du coup, j’avais carte blanche. Tout ce luxe était à ma disposition. Ils m’ont dit d’occuper les lieux durant leur absence. J’ai accepté sans hésiter. Ils m’ont laissé de l’argent. Franchement, ils étaient solidaires avec moi. L’argent n’a jamais était un problème. Ils savaient offrir de l’argent sans calculer. A leur absence, la première chose que je me suis faite, c’est d’aller en boite le samedi. Cette fois-ci, j’suis entré et j’ai pris place dans le cercle des VIP comme le font mes patrons. C’est ce jour que j’ai compris réellement que l’argent comptait dans ce pays. Tu n’as pas besoin de parler quand tu as les poches remplis ou qu’ils pensent que tu as les poches pleines. Il suffit d’un geste que tout soit réglé. C’était la première fois de ma vie que j’ai bu de l’alcool. Y’avait deux filles à côté qui jouaient les intéressées, elles étaient belles Mashallah. Pourquoi certaines filles sont comme ça. Elles ne s’intéressent qu’à l’argent. Elles ne savent pas si j’suis humain. Ce qui les importait, c’est comment faire pour m’aborder. J’ai préféré les ignorer. J’suis resté jusqu’à 3h du matin avant de sortir pour rentrer. Une de ses filles est venue directement me voir avant de me dire en se collant à moi :

La fille : Ne rentre pas bel homme. Tu es si sexy, j’ai failli t’embrasser tout à l’heure mais je ne pouvais pas, parce que j’croyais que tu étais accompagné. On dirait que tu veux rentrer, c’est très tôt. Ou bien tu as peur de ta femme ?

C’était la première fois, depuis ma venue à Dakar qu’une fille était si proche de moi. Je les voyais de loin en rêvant qu’un jour j’puisse passer un bon temps avec une Dakaroise. Je ne suis pas puceau, parce que j’ai eu à fricoter avec des cousines aux villages. Mais ses filles étaient vraiment différentes avec celles que j’avais déjà connues auparavant. Je ne savais pas comment répondre à cette belle fille. J’avais l’accent "come on town" comme on le dit. Je me posais des questions « Si elle entend ma façon de parler, elle saura que j’suis un nouveau venu. Elle ne me respectera pas et elle essaiera de me soutirer le peu que j’ai économisé. L’intérêt de cette fille n’est pas mon physique mais ce qu’elle pense que j’ai dans mes poches c’est évident. Elle me croit riche donc je ne dois pas me faire des films, elle veut mon argent et moi j’veux ce qu’elle a sous la robe. J’ai appris un peu de la façon de faire de ses jeunes. J’ai appris que l’arrogance comptait dans ce milieu. J’ai durci ma voix avant de lancer d’un ton arrogant à la fille.

Dembis : Moi peur des femmes, tu es folle ou quoi. Tu sais qui suis-je ? Viens avec moi et tu sauras qui suis-je ? Amna khaliss, meune na solou, sokhna yi mane laniuy weur loumey doyé ragal (J’ai de l’argent, j’sais m’habiller et les filles courent derrière moi donc pourquoi avoir peur).

La fille : Mashallah et si j’veux découvrir si ce que tu dis est vrai comment faire.

Dembis : C’est simple suis moi.

La fille : J’suis à ta disposition.

Nous sortons ensemble de la boite. Pour dire vrai, j’étais content de devoir me taper une dakaroise pour la première fois. Psychologiquement, j’ai commencé à la déshabiller et tout ce qui va avec. Sur le chemin, nous discutions. Elle me file son numéro en se présentant, elle s’appelait Jaja d’après ses infos. J’savais que c’était juste un nom de nandité lol. Je me jetais des fleurs en inventant que des mensonges à mon sujet. Lorsque nous sommes arrivés, j’ai vu l’étonnement de la fille, faut le dire, l’appartement était vraiment luxueux. Je ne l’ai pas laissé le temps de savourer, j’ai commencé à jouer avec mes mains sur son corps. J’ai appris un peu ce que faisaient mes petits patrons. J’ai commencé à explorer son corps. Elle essayait de m’impressionner aussi. J’ai arrêté un moment avant de lui demander d’aller se servir dans le réfrigérateur. J’voulais qu’elle voie la cuisine et tout ce qui avait dans la cuisine. J’en ai profité pour porter un léger short. En ressortant de la chambre, je l’ai vu dans le fauteuil, j’suis venu vers elle avant d’entamer des choses que je ne savais même pas faire. C’était ma première fois avec une fille ici à Dakar. J’étais impressionné des agissements de la fille. Y’avait une grande différence avec mes villageoises. Je ne pouvais pas et ne devrais pas montrer que j’venais découvrir des choses nouvelles. J’étais surpris de la façon des préliminaires de cette fille. Je ne savais pas ses pratiques. J’avais les pieds qui tremblaient. Si j’pouvais crier, j’allais le faire.

Nandité : Non copain boulma rey waye. Tu as raison parfois, on te fait découvrir des choses yo khamni moylolou. Sérieux, j’sais de quoi tu parles. Les pieds qui tremblent, le ventre qui chatouille, l’esprit ailleurs, hahaha aka ma kham li ngey wakh. Continue. Je ne pouvais pas me taire sur certaines choses. Aywa.

Heureusement que j’ai arrêté à tant cette fille sinon, elle découvrira que je n’étais qu’un come on town qui se la pète. Cette nuit était très bien. J’ai découvert ce monde de nuit. J’ai passé une belle et excellente nuit avec cette fille. Mais aussi mon premier avertissement. Avec l’alcool et cette première nuit avec une dakaroise, j’ai dormi comme un âne. C’était normal d’ailleurs, je me suis donné à fond cette fille a remporté les préliminaires mais pendant les choses sérieuses haha, j’ai montré que j’suis un vrai homme. J’suis resté presque 2ans sans avoir quoi que ce soit avec une fille. Imaginez comment était mes retrouvailles avec une fille. Le lendemain, la fille était la première à se réveiller. Elle a pris tout l’argent que j’avais mis dans mon pantalon avant de se sauver. A mon réveil, je n’ai vu personne dans la maison. Pour moi, elle était sortie pour se promener, je n’avais jamais pensé qu’elle est partie. J’suis resté des heures sans voir l’ombre de cette fille que je ne connaissais rien d’elle, à part qu’elle est sexy et savait faire des trucs de ouf. En rangeant mes habits, j’ai remarqué que je n’avais plus aucun sou dans mes poches. Heureusement que j’avais des réserves, pour cette nuit, la fille a volé presque 200.000f. En allant en boite, j’étais sorti avec 300.000f thieuy aduna, je n’avais jamais cru que j’allais perdre ou dépenser cette somme en une nuit sans un mal de tête. Je l’ai appelé au téléphone. Sûrement, elle ne savait pas mon numéro, elle a décroché.

Dembis : Wa mais miss pourquoi tu as fait ça ? Tu es pressée ma chère mais tu mérites plus que cette somme. Mais comme cette monnaie te va profites-en.

Jaja : Tu fais le riche donc ça ne doit pas te faire grand-chose. Tu en as plein non, donc laisses-moi avec cette somme.

Nandité : Je te l’offre gratuitement. Tu mérites mieux ma belle dieuleul. Da nga yakamti mais limala yéné eupone na lii. Ykamti yakoulé. Bonne chance pour la suite ma belle.

J’avais changé immédiatement de comportement mes pensées étaient comment faire pour avoir tout ce luxe à ma disposition. J’avais rompu tout contact avec les personnes qui m’avaient connu et hébergé lors de mes premiers pas à Dakar. J’suis devenu ingrat en si peu de temps. L’absence de mes patrons m’ont permis de vivre beaucoup de mes fantasmes. Il ne se passait pas une journée depuis ma soirée en boite sans que je ne passe une nuit avec une fille. J’avais vraiment exagéré. J’partais dans certains milieux, j’sortais de l’argent sans me soucier des regards. Même si j’avais besoin de 10.000f, j’sortais des liasses pour en ressortir qu’un seul billet. J’ai fais des ravages avec certaines serveuses et vendeuses de ce pays. J’ne faisais que profiter de la naïveté de ses filles. Ses jours en l’absence de mes patrons resteront inoubliables. Les filles faisaient des allers et retours dans l’appartement. Elles pensaient qu’il m’appartenait. Avant le retour de mes patrons, j’ai menti à mes victimes en leur disant que j’devrais voyager. Et qu’à mon retour, j’leur ferai signe. Il fallait que j’avertisse, sinon, j’allais me faire virer.

Mes jeunes patrons sont revenus après les 15 jours avec beaucoup d’argent. Je ne sais pas ce qu’ils travaillent mais c’est vraiment bizarre. Ils étaient très contents à leur retour. C’était la fête le premier jour, ils avaient contacté des filles excessivement belles, j’pèse bien mes mots très belles. Elles portaient des habits vraiment sexy. Franchement, je les enviais, ils ont de la chance d’être si courtisé par ses filles. J’suis reparti à ma place. J’ai regagné ma chambre. Je n’avais plus ma place dans cette maison. Franchement mes patrons sont vraiment généreux. Les filles repartaient avec des sommes d’argent très élevées. Elles savaient qu’elles n’étaient pas les seules filles avec qui, ses jeunes picotaient. Mais elles s’en foutaient tant qu’elles avaient les poches pleines. J’ai compris que ce milieu, c’est l’argent qui parle non la raison. Les filles vendaient leur dignité devant l’argent. Elles faisaient des choses dont j’en suis sûr que beaucoup ne croirait pas en leurs yeux.

A force de les fréquenter et en étant un vrai employé, ils ont fini par m’intégrer dans leur milieu. J’continuais toujours à assurer mon rôle de chauffeur. J’prenais ma place dans le cercle des VIP. Ils m’ont promis de faire de moi un homme connu et qui aura droit à toutes les belles choses de la vie. Ils ont tenu parole. Nous partagions les mêmes places, j’ai intégré ce milieu sans faire du bruit. Après chaque soirée, j’revenais avec une fille comme tout le monde. Nous avons changé de logement parce qu’il devenait de plus en plus petit pour nous. Oui j’ai bien dit nous parce que j’ai intégré ce cercle. J’avais ma chambre aussi à ma disposition bien équipée. Le second plan était de me faire découvrir le travail qu’ils faisaient. Je ne me suis pas trompé, ay doorkat laniou (c'est-à-dire truand). On se capte

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Mis à jour : Chapitre 20 20   06-12 20:17
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11/06/2023
3 Chapitre 3 03
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4 Chapitre 4 04
11/06/2023
5 Chapitre 5 05
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6 Chapitre 6 06
11/06/2023
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11/06/2023
8 Chapitre 8 08
11/06/2023
9 Chapitre 9 09
11/06/2023
10 Chapitre 10 10
11/06/2023
11 Chapitre 11 11
11/06/2023
12 Chapitre 12 12
11/06/2023
13 Chapitre 13 13
11/06/2023
14 Chapitre 14 14
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15 Chapitre 15 15
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16 Chapitre 16 16
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17 Chapitre 17 17
11/06/2023
18 Chapitre 18 18
11/06/2023
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