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Les dessous de ma polygamie

Les dessous de ma polygamie

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Résumé

Table des matières

PROLOGUE J’suis venu partager mon histoire avec vous chers lecteurs et lectrices des chroniques d’un nandité sénégalais. J’suis un fidèle lecteur. J’suivais dans l’ombre toutes les histoires de cette page et j’ai fini par juger opportun d’expliquer ma vie de polygame. Le but c’est juste d’avertir les hommes qui y songent, je ne les dissuade pas mais juste les préparer. C’est une vie pleine de rebondissement, de stress oui vous en traverserez, de bonheur oui parce que vous en aurez chacune voudra faire de toi l’homme le plus heureux et te montrer qu’elle est le bon choix. De problème oui vous en aurez aussi à cause des états d’âme, de rivalité atroce oui vous serez servis aussi, imaginez la mentalité féminine pour deviner, de pression oui elle sera présente, chacune scrute tes erreurs pour te créer des problèmes, de mensonge oui de mensonge parce que vous en aurez besoin de temps en temps. Dans cette histoire, vous serez avertis de tout, en tout cas de ce que j’vis. J’vais me nommer Massamba nom d’emprunt bien sûr et pour les intimes Mass. J’suis dans la quarantaine. J’suis cadet d’une famille de 3. J’ai deux grandes sœurs. Elles se sont mariées très tôt. J’ai 4 femmes, ma première (Adji) que j’surnomme la lionne et la sagesse à cause de sa force, sa bravoure, sa mentalité et son respect. La seconde (Nafi) la tigresse et la curieuse par sa force aussi, son caractère, ses habitudes agressives et sa curiosité. La troisième (Rama) c’est la sournoise, elle fait tout sans bruit. La quatrième (Faty), c’est la sagesse, la tranquillité et la soumission. Vous aurez l’occasion de découvrir tout dans cette histoire. Je veux être clair dès le début, je ne parle pas aux noms des polygames, j’parle de moi-même et de mon expérience. A plus…

Chapitre 1 01

1ère Partie : Début du commencement

Tout d’abord, je vous présenterai toutes mes femmes une par une de la connaissance jusqu’au mariage. Adji est ma cousine directe. Comme je vous l’avais dit, j’suis cadet et le seul garçon de la famille. J’suis le chouchou de la famille. J’étais vraiment gâté. Mes parents cédaient à tous mes caprices. Je ne manquais de rien. Nous n’étions pas excessivement riches mais nous ne nous plaignions pas par la grâce de Dieu. Papa était dans l’administration. Il a réussi à construire une maison digne de ce nom. Avant d’entrer dans l’âge de la puberté mes sœurs se sont mariées avec des hommes vraiment riches. Elles étaient hors besoin, chacune avait son business et tout roulait super bien. Personnellement, j’étais élève. Elles me gâtaient de cadeaux etc. De tous mes amis, j’étais celui qui payait les autres, bref, j’dirigeais le groupe. Notre maison était grande mais les occupants peu nombreux. Mes parents ont reçu une de mes cousines qui était venue pour donner un coup de main à maman même si nous avions une femme de ménage. Cette cousine s’appelait Adji. Au début, nous ne faisions que nous saluer pas plus. La conversation n’était pas fréquente entre nous. Nous ne nous disions que l’essentiel. Après deux ans de vie dans la même maison, coïncident avec notre BFEM, parce que nous faisions tous les deux la 3ème. Du coup, nous révisions ensemble au rez-de-chaussée, nous avions un professeur à domicile, nos parents tenaient à notre réussite. A force de passer de temps ensemble, nous avons fini par nouer une complexité inexplicable mais cachée. Mes parents ne se doutaient pas de nous. Papa avait anticipé sa retraite à cause d’une maladie. Il passait tout son temps à la mosquée. Maman était une amoureuse des cérémonies. Elle était pressée de porter ses bijoux en or bref, elle aimait trop la vie. Malgré tout, ils nous ont donné une bonne éducation. Au moment des révisions, nous avons commencé à tisser une mauvaise habitude. Bref, les révisions finissaient toujours par des combats de lutte. A force de se retrouver seuls et de se rouler à terre, les mains commençaient à se promener partout. Au début, ce n’était pas facile mais après tout est venu naturellement. L’inévitable s’est passé à un mois des examens. Nous avons couché ensemble pour la première fois. La vie entre cousin, cousine n’est pas facile surtout si tu as des cousines belles. Je ne suis pas le seul à vivre ses genres d’intimité. Ce jeu interdit était devenu notre conclusion après chaque révision. Parfois, nous étions seuls dans la maison et on remettait ça. Les nuits, elle venait dans ma chambre et vice versa. Nous avons fini par tisser une relation amoureuse à l’insu de nos parents. Personne ne pouvait se douter, parce qu’on ne se parlait jamais de la journée. Nous avons passé nos examens et par la grâce de Dieu, nous avons réussi au premier tour. Pendant les vacances, nous étions déchainés, nous nous sommes habitués à notre jeu favori. Inconsciemment, nous avons dépassé la ligne rouge. Adji a contracté une grossesse sans même le savoir, il a fallu l’intervention de ma mère pour qu’elle s’en rende compte. Elle l’a conduit à l’hôpital et cette dernière, était enceinte de 4 mois. C’était vraiment difficile au début, parce que papa m’en voulait énormément. Sa maladie s’est aggravée à cause de ça. Il avait tellement honte envers les parents de ma cousine Adji. Mais la goutte est déjà pleine, il fallait la boire. J’ai assumé. Mes sœurs n’étaient pas fières de moi mais elles ont été là. Elles ont pris en charge toutes les dépenses. Après la pluie, il commençait à faire beau temps. La grossesse s’est bien passée et Adji a mis au monde un petit garçon. Nous fêtions à peine nos 18ans. Le jour du baptême, pour laver l’honneur, nos parents ont officialisé notre union. Adji est devenue ma femme. J’étais vraiment amoureux d’elle et j’éprouvais un grand respect envers elle. Nous étions des jeunes qui venaient d’entrer par infraction dans la cour des grands. Je ne pouvais plus continuer les études. J’ai arrêté pour m’occuper de ma petite famille. Je ne voulais pas ni ne pouvais pas continuer à me laisser entretenir par mes sœurs. J’’ai commencé à travailler dans le magasin d’une de mes sœurs et j’ai fini par intégrer le monde du business. Je me suis lancé dans la vente des pièces détachées par l’aide de mes sœurs avant de monter mon propre parking de vente et location de véhicule. Ça me tenait à cœur de montrer à mes parents que j’suis responsable. A l’âge de 23ans, j’commençais à tenir des millions dans mes bras. J’gâtais ma femme Adji de cadeaux, je ne voulais pas qu’elle manque de quoi que ce soit. Elle a continué ses études après sa grossesse. J’ai payé tout son cursus. Aujourd’hui, elle est comptable et elle gère beaucoup de mes affaires. Elle est vraiment un soutien de taille et une maman. J’éprouve un grand respect à son encontre. Elle était vraiment un plus pour moi et elle me portait chance dans tout ce que j’faisais. Depuis que je me suis marié avec elle, ma vie est devenue claire et la réussite me souriait. Comme on le dit en wolof (Awo nala djigg, soula awo djigué lo yautou diot ko). Excusez moi pour la traduction parce que y’a des mots qui ont leur sens que dans notre langue. C’est juste pour dire que (ta première femme doit-être un porte bonheur).

Franchement, je n’avais rien à reprocher à Adji, elle ne roulait que pour mon bonheur. Elle faisait tout son possible pour que je ne manque de rien. D’ailleurs, je ne manquais de rien sur tous les côtés. Elle assurait partout, j’ai bien dit partout. Comme tout jeune qui se marie tôt, avec la routine d’être toujours ensemble après 5ans de mariage, l’ennuie commençait à gagner du terrain. Pourtant lors de 5 premières années, j’ai été fidèle à ma femme. Elle est la seule femme avec qui j’ai couché. Elle m’avait offert sa virginité tout comme elle m’avait dépucelé. Durant mes 23ans d’existence, je n’ai connu qu’une seule fille et c’était Adji. Mais comme tout jeune millionnaire, j’ai viré dans la junte féminine. Malgré l’amour et le respect que j’éprouvais envers Adji, il m’est arrivé de faire le mauvais garçon. J’ai rencontré un jour accidentellement Nafi qui attendait son copain devant mon parking. Je l’ai vu se pointer de longues minutes, j’ai fini par l’inviter à l’intérieur pour qu’elle s’assoit. Elle m’explique qu’elle attendait son copain mais bon, je ne me suis pas attardé sur ça. Après 1h d’attente, elle n’a vu personne. J’devais sortir et je l’ai proposé de la déposer si elle partait de la même direction. Malheureusement, on devait se séparer en cours de route. Je l’ai remis 10.000F pour qu’elle prend un taxi. Nous avions échangé nos numéros. Le soir, elle m’envoie un message de remerciement. Au début, je n’avais aucunement l’intention de draguer. Elle a fini par repasser au parking pour m’expliquer que c’était tendu avec son copain. Je l’ai prodigué quelques conseils. Nous avons gardé le contact. Un jour, elle m’annonce qu’elle a rompu avec son copain, parce que ce dernier était jaloux de nos échanges. Bref, ça ne m’intéressait pas ce qu’elle vivait. Nafi était une vraie fille Mashallah, avec des formes extraordinaires, elle avait la peau claire. Franchement, elle était mon genre de fille. Je me suis familiarisé avec elle et on ne pouvait pas rester une journée sans se parler. Je l’ai expliqué ma situation et elle a accepté de sortir avec moi. Nous avons entamé 5 mois de relation avant de la rendre sérieuse en me présentant devant ses parents. J’ai été honnête dès le départ, j’voulais faire d’elle ma seconde femme. J’étais accepté par sa famille. Le tout dans la plus grande discrétion. Je n’ai pas montré à ma première femme des signes qui présageaient que j’allais prendre une seconde femme. Après un an presque de relation en douce avec Nafi, j’en ai ouvert à mes parents et ils ont compris et ont accepté. Mes oncles sont partis demander la main de Nafi. J’ai offert des bijoux en or à Adji et pleins d’autres cadeaux. Comme le veut la coutume, en guise de dommages. J’me suis marié une semaine après avant de l’annoncer moi-même à ma femme. C’était une nuit, alors qu’elle m’a préparé un bon diner, je l’ai remis les cadeaux et je l’ai invité à s’assoir tranquillement dans notre lit. J’prends ses deux mains, face à face :

Mass : Adji, tu es la femme que tout homme rêverait d’avoir. Je ne te reproche absolument rien du tout. Tu me satisfais sur toutes les lignes. Tu m’as porté bonheur pendant des années. Tout ce que j’touche c’est de l’or. Tu es sage, respectueuse, brave, courageuse et soumise. Tu es ma première dame et tu le resteras éternellement. Tu es cette pierre angulaire qui va bâtir mon empire. Tu es le centre de toute cette réussite. Je t’en serai éternellement reconnaissant

Adji : (Elle était surprise de ses paroles). Pourquoi tu me dis tout ça, comme s’il allait se passer quelque chose. Je n’ai fait que mon devoir et je ne regrette absolument rien de tout ça. Si c’était à refaire, je n’hésiterai pas. Tu es aussi un homme que toute femme voudrait avoir, de par ton attention, tes gâteries, ton comportement et ta façon de gérer une femme. J’suis la femme la plus comblée au monde. Je t’aime et je t’aimerai toujours. Personnellement, je ne te reproche absolument rien du tout. J’aimerai savoir pourquoi ce discours ?

Mass : Merci pour ce beau témoignage ma lionne. Sur ce, j’aimerai te dire que j’ai épousé une seconde femme.

Elle me relâche automatiquement, avant de se lever, silencieuse un moment. Elle avait les larmes qui coulaient, je n’ai pas cherché à en rajouter. J’ai accepté ses pleurs et je me suis mis à l’écart. Une 20taine de minute, elle se déshabille et vient se coucher à mes côtés sans piper mot. Pour dire vrai, j’avais peur de son silence. Je n’osais pas fermer l’œil de la nuit. J’avais une attention particulière en elle. Je ne dormais pas sur mes deux oreilles. A chaque fois, que j’sentais un bruit, j’ouvrai les yeux. Le lendemain, elle me prépare mon petit déjeuner comme à son habitude mais j’avais peur de manger. J’voulais juste qu’elle me dit quelque chose, mais rien. J’suis parti au travail, j’avais le cœur qui battait fort. Le silence d’Adji pesait énormément. Elle n’avait pas changé ses habitudes. La seule chose qui a changé, c’était son silence et c’est ce silence qui me rongeait. Arrivé à mon bureau, j’ai contacté mon père pour l’expliquer la situation. Même si j’vivais toujours avec mes parents, je n’avais pas le courage de me tenir devant eux pour leur demander des conseils. Au bout du fil, j’pouvais entendre les rires de mon daron avant de me dire :

Mon père : Mon fils, je ne saurai te donner un conseil, parce que je ne suis pas polygame. Je ne sais pas comment se passe cette vie. Tout ce que j’peux te dire, c’est d’être tolérant et patient envers elle. Je n’ai jamais connu ça mais j’essaie de me mettre à sa place, ça ne doit pas être facile. Mais il ne reste qu’à assumer le coup est déjà parti. Courage.

J’fais la même chose avec ma mère. Elle aussi était mal placée pour en parler. Elle n’était pas expérimentée sur ce domaine. Elle me conseille la même chose que mon père, c'est-à-dire patience. Tout ce que j’voulais de mon côté, c’est d’entendre une parole de ma femme Adji. Elle a deviné que son silence me gênait énormément. Elle a appuyé là où ça fait mal. Nafi commençait à s’impatienter, depuis que je me suis marié avec elle, je ne l’ai pas amené en lune de miel. Ce n’était pas l’envie qui me manquait mais le courage. Frère, la chose la plus difficile, ce n’est pas de prendre une seconde épouse mais passer la première nuit avec elle. Y’a des questions que tu te poses, comment allait se comporter ta première femme ? Est-ce qu’elle va dormir ? Comment sera mon accueil à mon retour ? Bref, tu penses déjà à ton retour avant même ton départ. Walahi, il faudra un grand courage pour briser la glace. L’ambiance était silencieuse à la maison. Adji avait toujours son silence et je ne pouvais pas sortir pour rejoindre Nafi. J’discutais tout le temps au téléphone pas à la maison mais au bureau. Elle commençait à s’impatienter. Il a fallu l’intervention de mes sœurs pour la calmer. Le week-end d’après, un vendredi à la descente, j’ai vu une valise sur mon lit. J’avais le cœur qui battait tellement fort et je suis ressorti de la chambre pour alerter mes parents. Pour moi, Adji allait quitter la maison. Heureusement, je l’ai croisé sur les escaliers « Je t’attendais, j’dois te parler. Allons dans la chambre ». Mais est-ce que… que …, je n’arrivais pas à terminer mes phrases. Elle me reprend « Shuut ne dit rien. Allons ». A notre arrivée, elle s’assoit en première et m’invite à faire pareil. Laissez-moi souffler et j’vous explique prochainement…

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