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Et si c'était lui

Et si c'était lui

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Résumé

Table des matières

Et si c'était lui l'homme de ma vie ? Que faire quand le passé vous rattrape Que faire quand vous vous retrouvez nez à nez devant votre violeur étant l'âme sœur de votre vie..

Chapitre 1 Chapitre 01

CHAPITRE 1

La sonnerie vient de retentir, le cours est terminé. Je suis fatiguée à cause de la réunion que j’ai dû préparer au boulot today. Je rassemble mes effets pour les mettre dans mon fourre tout ainsi que mon classeur. Je me lève et me dirige vers la TG2 pour wait Boniface, mon camarade et ami. Je lui fais signe que je m’avance puisqu’il est plus intéressé par ses causeries. Je sors de l’enceinte de l’établissement. Il y’a un raccourci au niveau du commissariat mais il est recommandé de le prendre à plusieurs ou au mieux dans la journée. Je me décide à descendre la colline pour me rendre devant la station Total de Nlongkak pour prendre le taxi lorsque j’entends quelqu’un héler derrière moi.

- Voix : Sil vous plaît, madame.

Je me retourne et je vois mon professeur de compta générale. Je regarde à nouveau devant moi. Les élèves sont plus avancés à la fin de la colline. Il répète sa phrase. Je me tourne et m’arrête cette fois ci.

- Moi : Monsieur, vous vous adressez à moi ?

- Lui : Oui, attendez moi un instant sil vous plaît.

Je me demande bien ce qu’il veut me dire celui là car je suis fatiguée et j’ai faim, dis donc qu’il se dépêche. Il arrive à mon niveau et dit :

- Lui : Allons y madame. Je m’excuse de vous importuner mais j’aimerai avoir une conversation avec vous.

- Moi : Monsieur, excusez moi mais il se fait tard, je ne pense pas qu’une causerie serait la bienvenue, sans vouloir vous manquer de respect.

- Lui : Non bien sûr, ne vous sentez pas obligée si vous ne le souhaitez pas. Je voudrai juste une prise de contact avec vous. Vous allez de quel côté ?

- Moi : Je prends le taxi pour le carrefour acacia.

- Lui : Je vais vous mettre dans le taxi.

C’est ainsi que nous cheminons jusqu’à la station pour attendre le taxi. Nous parlons de tout et de rien. Finalement, un taxi me prend et je lui dis aurevoir. Je suis quand même énobo (étonnée). Mon prof de compta en TG1 qui se prend pour le nombril du Pape s’abaisse à mon niveau, jusqu’à me mettre dans le taxi, habba. Il veut quoi ? Qu’il laisse ma petite vie. Je ne veux pas d’embrouille en ce moment avec les djos (hommes). N’est ce pas que le fait qu’il cause avec moi a fait que je ne me présente pas !

Je me call Alexandra MATIP. J’ai 25 ans et travaille dans une société de la place au service commercial. Depuis deux ans, j’essaie d’obtenir mon baccalauréat G1 (techniques administratives) que les gens connaissent plus sous le nom de bac des secrétaires me dérange. C’est comme cela qu’un ami de papa a pu me trouver un emploi dans cette entreprise. J’en ai profité pour faire des cours du soir à l’Institut Matafen situé non loin de la délégation à la sûreté nationale. Les cours débutent à 17h pour prendre fin à 20h. C’est fatiguant pour moi. Je commence le boulot à 7h30 et il se termine à 18h. Mes supérieurs hiérarchiques m’ont octroyé 30 mn pour que j’aille au cours le soir. J’habite dans un des appartements que mon papa nous a donné car il dit que nous devons avoir notre espace et nous assumer mais ce sont des histoires. Il nous surveille jusqu’à la gare. J’y suis avec deux cousines que je considère comme des sœurs. Nous avons chacune notre chambre. L’ambiance est bon enfant. J’ai deux grandes sœurs qui sont mariées, une qui se cherche et deux frères. Je suis la benjamine.

Je me suis assoupie pour me réveiller vers biyemassi lac car je dois descendre au niveau du carrefour acacia. Le taxi me dépose et je fais les pas jusqu’à la maison. En passant devant la grande maison, les parents sont encore éveillés car je vois de la lumière. Je ne vais pas m’arrêter ce soir, j’ai un creux. Je rentre dans l’appart et une odeur chatouille mes narines.

- Moi : Iki, hum ca sent bon ici, c’est pour moi ?

- Caroline (ma cousine) : toi qui ? pardon

- Moi : Si de temps en temps, tu es gentille, ca va te faire quoi ?

- Caroline : Tu poses des questions saugrenues. Vas te laver et tu viens sit pour qu’on djaf (manger)

- Moi : Voilà c’est ce que je voulais entendre. Murielle n’est pas là ? en poussant la porte de sa chambre.

- Caroline : Pas encore.

Je me dirige vers ma chambre et je l’ouvre. Je me déshabille et m’enroule avec une serviette pour aller prendre mon bain. Je finis et je porte ma chemise de nuit. Je vais à la cuisine pour me servir. C’est appétissant. Caro a fait du poulet DG. Elle prépare très bien mais la paresse veut sa mort.

- Caro : ce n’est pas parce que tu es affamé que tu vas me racler la marmite hein !

- Moi : Aka vas la bas, folle.

En mangeant, nous tapons les divers tout en regardant la télévision.

- Moi : Gars, Caro, je ne tell pas alors !

- Caro : quoi ? Accouches !

- Moi : N’est ce pas que je t’ai déjà dis que mon prof de compta mimba (prendre des airs) jusqu’à ?

- Caro : Oui, comme s’il ne chie pas.

- Moi : haha toi alors tu n’oublies rien jusqu’au moindre détail.

- Caro : continues le divers.

- Moi : Ce soir en sortant des cours, le gars dit qu’il veut me speak. J’ai wanda que est ce qu’il est perdu ?

- Caro : Qu’il y’a quoi ?

- Moi : Dis donc, hors cours un prof peut te dire quoi ? Si ce n’est te draguer.

- Caro : Et si c’est le cas.

- Moi : Aka, voyons d’abord non ? Tu crois que l’affaire d’Essono là n’est pas restée en travers de ma gorge. Mieux, je stay comme je suis là.

- Caro : tu déranges. Vas une fois au couvert pour être none.

- Moi : c’est facile à dire puisque ce n’était pas toi qui a subit tout ça.

- Caro : Pardon, il faut passer. Tu penses que tu es la première fille qu’un gars trompe. Il faut donc continuer à le pleurer.

- Moi : J’ai compris, je verrai.

Nous avons papoté un bon de temps jusqu’à l’arrivée de Muriel qui a trouvé que nous allions déjà au lit.

Le lendemain à la sortie du cours, rebelote. Le prof de compta est là piang et il m’attend. Je le salue et la même scène se répète. A la seule différence qu’il me ask mon numba et je le lui donne. A peine couchée ce soir, je reçois un sms me souhaitant « bonne nuit ». A ma question de savoir qui est mon interlocuteur, la personne me rétorque de déviner. Est-ce que j’ai le temps des bêtises comme ça à l’heure de dormir ? Pff.

Je suis contente ce matin. C’est vendredi et les travailleurs aiment le weekend, en tous cas moi j’avoue. Samedi, je fais la grasse matinée. Je prends le temps d’aller au marché si je veux préparer un repas dont j’ai envie. Je reste à papoter avec mes cousines. C’est la belle vie quoi. Aux environs de 15h, pendant que je suis entrain de rédiger un compte rendu, mon phone sonne. Je ne reconnais pas le numéro, je décroche.

- Moi : Allô

- Voix : Bonjour Alexandra

- Moi : Bonjour, à qui ai-je l’honneur sil vous plaît ?

- Voix : Olivier KAMEGNE

Ca fait tic dans ma tête.

- Moi : Ah, bonjour, monsieur. Comment allez-vous ?

- Lui : assez bien et toi ?

- Moi : Ca va bien.

- Lui : En fait, j’appelle pour t’inviter à passer pendre un pot à la maison.

- Moi : Et c’est pour quand ?

- Lui : Demain dans l’aprem

- Moi : Présentement, je suis occupée. C’est votre numéro qui s’affiche ?

- Lui : Oui. Est-ce qu’on peut passer au tutoiement ?

- Moi : D’accord, je vais donc vous rappeler.

- Lui : Te rappeler a-t-il reprit

- Moi : te rappeler

- Lui : Ok, j’attends ton appel.

Je raccroche. Mon cœur bat KOUM KOUM. Il m’invite comme ça à go chez lui. Hum, mieux je finis ce que pour quoi je suis payée.

Ce samedi matin, j’avais tellement affaire que j’ai oublié de le rappeler. A midi sonnant, je me suis mise à suivre un fil nigérian. Mon téléphone sonne et là je vois son numba. Mince mais je l’ai forget celui là.

- Moi : Allô monsieur

- Lui : Monsieur comment Alexandra ?

- Moi : C’est l’habitude, excuses moi.

- Lui : Tu devais me rappeler pour confirmer si tu viendras ou pas.

- Moi : J’ai complètement oublié. Il est 12h30 mn à ma montre. Je serai là à 16h. Vous habitez dans quel quartier ?

- Lui : Ce sera dur hein Alexandra.

- Moi : Je suis désolée. Ce n’est pas de ma faute si tu es mon professeur.

- Lui : Faudra fournir des efforts dans ce sens là. Tu prendras donc le taxi en donnant comme destination carrefour Safca. Lorsque tu y arrives, tu m’appeles.

- Moi : Nous faisons donc comme cela. A tout l’heure.

Je raccroche. Donc le gars là est même sérieux. Je call mes cousines qui sont dans leurs chambres.

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Mis à jour : Chapitre 45 Chapitre 45   02-22 00:07
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