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Un cœur sous pression

Un cœur sous pression

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Résumé

Table des matières

Que feriez vous quand les médecins vous annonce que vous souffrez d'une maladie incurable et qu'il ne vous reste qu'une courte de vie sur terre. Fraîchement mariée, l'annonceriez vous a votre conjointe ?

Chapitre 1 Chapitre 01

CHAPITRE 1: Des retrouvailles explosives

Dans la tête d’Ivy

La fin de l’été approchait et cela se ressentait par ces innombrables feuilles jonchant les trottoirs. New-York était vraiment idyllique avec ce paysage fortement coloré. Au dernier étage du Rockefeller Center, tout le monde était en effervescence pour les derniers préparatifs : on y célébrait le bal de la tulipe. Cet évènement mondain avait lieu chaque année et réunissait toute personne travaillant dan le milieu de la mode. Mais cette année, ce bal avait une particularité à laquelle tout invité devait se soumettre : il était masqué. C’est dans cette optique que je découvrais enfin ma robe. J’avais réussi à me faire respecter dans ce milieu dans lequel je venais à peine de faire mes premiers pas et j’avais réussi à faire mes preuves. Il était rare de nos jours qu’une jeune femme ait la carrure pour dominer à sa façon dans ce monde de requins dirigé par le s*** masculin. J’étais devant mon miroir et regardais le reflet de mon image renvoyée. Cette magnifique robe de couleur blanche qui me tombait aux pieds et faite des mains « magiques » de mon ami Julian KONE, styliste à son propre compte était vraiment unique. En effet, elle n’existait qu’en un seul exemplaire et a été conçue uniquement pour moi. La couleur de la robe n’avait pas été choisie au hasard car elle faisait ressortir mon teint d’une manière assez époustouflante.

Mais il faut dire que du haut de mes vingt-quatre ans, j’en ai bavé pour arriver là. Si on remontait l’instant présent de dix ans en arrière, la « femme » d’aujourd’hui n’a rien à voir avec l’adolescente que je fus autrefois. A quinze ans je me trouvais moche, j’étais empotée et portais un appareil dentaire. Tous ces détails m’ont gâché la vie sans parler des moqueries même les plus méchantes que j’ai dû subir de la part des autres élèves. Les enfants peuvent être cruels quand ils le veulent. Je me refusais de penser à cette époque car elle fut la plus difficile de toute ma vie et à chaque fois que je m’en souvenais, j’en avais les larmes aux yeux. Cette période fut si traumatisante pour moi que cela déboucha sur un mal-être profond : j’avais du mal à m’engager dans une relation amoureuse. Je finissais toujours par rompre au bout d’un mois de relation et le scénario était le même à chaque fois. Mais ce mal-être était la conséquence de quelque chose qui s’était passée lorsque j’étais plus jeune mais aujourd’hui, je préférerai ne pas y penser. Vu l’heure avancée, je devrais maintenant me préparer pour me rendre à la soirée car Nathan SMITH, mon associé et cavalier de ce soir devrait bientôt arriver. Ce dernier vint me chercher en limousine, la grande classe et on se dirigea vers le lieu de la fête.

A peine on m’ouvrit la porte que tous les regards se tournaient vers moi. Ce qui était normal vu la splendeur et la beauté non seulement de la robe mais aussi de la personne qui la portait (lol) même si mon visage était dissimulé sous un masque. J’entendais les chuchotements où tout le monde se demandait qui était cette personne qui avait réussi non seulement à faire une entrée fracassante mais aussi à attiser la curiosité de toute l’assistance. Cherchez bien vous me trouverez un jour. Bon trêve de bavardage, je ne fais que parler depuis tout en oubliant les bonnes manières. Je suis Ivy Keren OBIANG JOHNSON . Oui je sais : mon père est américain et ma mère gabonaise. Je suis née et ai grandi au Gabon jusqu’à l’âge de 4 ans jusqu’à ce qu’on déménage à l’étranger. Mais je connais ma famille fang, je mange le manioc……Je connais mes deux cultures et je parle fang un tout petit peu aussi.

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Dans la tête de Nicolas

J’étais dans la salle pour assister à cette cérémonie. Le comble est d’être masqué. Je déteste les masques. Je pensais que j’allais encore m’ennuyer. Je m’apprêtais même à m’en aller quand je vis une vraie beauté pénétrer dans la salle. J’ignorais pourquoi je me sentais attiré vers elle comme un aimant. Il fallait que je sache qui était cette femme. Je me mis à réfléchir et à essayer de parcourir mon « répertoire féminin mental » à la recherche d’une femme brune. Mais il m’était difficile déjà non seulement de mettre des noms sur toutes mes conquêtes d’un soir mais aussi de me souvenir de toutes ces femmes car nombreuses étaient celles à être passées dans mon lit de Don Juan. Je vis qu’elle parlait avec un autre homme brun qui lui chuchotait des paroles à l’oreille. Je me demandais qui était cet homme pour elle. Elle s’approcha du bar où on lui servit une coupe de champagne dont elle apprécia les « succulentes » bulles. Je vis par la suite son cavalier lui chuchoter à l’oreille et lui saisir en une dixième de secondes sa main afin de l’entraîner sur la piste de danse. Elle lui souriait et ils s’enlacèrent sur la piste de danse tout en maintenant une certaine distance entre leurs deux corps. Quelques minutes plus tard, tout le monde dû arrêter ses occupations afin d’écouter le discours d’investiture du Président d’honneur de cette année. Plus tard dans la soirée, je remarquai que mon inconnue était seule et intrigué par par elle, je décidai de m’approcher d’elle tout en lui offrant une coupe de champagne.

-« Bonsoir Mlle ! Souhaitez-vous savourer une coupe de champagne en ma compagnie si cela ne vous dérange pas bien sûr ».

-« Volontiers ! De toute façon j’ai l’impression que ce champagne n’est pas si alcoolisé car avec tous les verres que j’ai bus je suis encore très lucide ».

-« Si vous le dîtes, je vous crois. Vous n’avez pas l’habitude de boire c’est ça ? »

-« Exact ! Je ne bois jamais sauf à ce genre d’occasions ».

-« De toute façon ce n’est pas plus mal. Mens Sana In Corpore Sano »

-« Sinon vous vous amusez quand même ? »

-« Si je m’amuse…J’avoue que je n’en sais rien. Voir tout le temps les mêmes personnes une fois par an et mêmes celles qui nous insupportent n’est pas vraiment marrant à la longue ».

-« Si vous le dîtes ! Moi c’est ma première fois mais je pense que ma présence aux prochaines éditions m’aidera à me faire mon propre choix…Si vous voyez ce que je veux dire. Sinon vous ça fait combien de temps que vous y participez ? »

-« Cette année cela va faire quatre ans. J’ai commencé plutôt très jeune… »

Il fut interrompu lorsqu’il entendit une jeune femme l’interpeller.

-« Excusez-moi je reviens » dit-il avant de s’en aller.

-« Mais je vous en prie ».

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Dans la tête d’Ivy

Je m’avançai vers d’autres personnes avec qui je discutais. Plus tard dans la soirée, je me rendis sur le balcon afin d’admirer cette merveilleuse vue qui s’offrait à moi. J’avais ôté mon masque car honnêtement j’en pouvais plus. J’étais perdue dans mes pensées lorsque je sentis une présence derrière moi. Je me retournai à vive allure et vit mon mystérieux interlocuteur de tout à l’heure. Il me gratifia d’un sourire.

-« C’est magnifique cette vue vous ne trouvez pas ? »

-« Si vous avez raison. Excusez-moi vraiment de vous dire ça mais vous avez de magnifiques yeux et vous êtes également très jolie ».

-« Merci mais je crois que pour être à parts égales vous devez également ôter votre masque car là j’ai violé une règle de ce soir »

-« Vous avez raison autant faire les choses dans les bonnes conditions ».

Lorsqu’il ôta son masque , je suis restée en état de choc. Mon Dieu ! Certes, il était beau mais il ressemblait tant à cet homme que je voulais oublier mais ça ne pouvait être tout de même pas lui. Mais je devais en être sûre tout de même.

-« Dites-moi c’est étrange mais j’ai l’impression de vous connaître… »

-« Oui c’est très étrange…Car je ressens aussi ce sentiment ».

-« Votre regard me fait penser à une jeune fille que j’ai connue plus jeune ».

-« Et comment elle était ? J’aimerai bien le savoir ».

-« Sans vouloir vous offenser, elle n’avait rien à voir avec vous… »

-« C’est-à-dire ? »

-« Elle portait un appareil dentaire, avait un style vestimentaire à désirer… »

-« J’arrive pas à y croire… »

-« Si je vous promets… »

-« …Le monde est vraiment petit pour que je tombe sur l’ordure que t’es Nicolas ALEKA… »

-« Comment connaissez-vous mon nom ? »

-« Tu vois la fille empotée et que tu avais traité de moche à l’époque…elle est devant toi ».

-« Ivy…C’est toi ? »

-« Oui c’est moi et je vois que le temps n’a rien changé en toi. Tu es encore plus cruel qu’avant et toujours aussi superficiel… »

-« Ivy c’est toi…Ecoute pour ce qui s’est passé entre nous… »

-« Retiens bien ceci : il ne s’est jamais rien passé entre nous. Je n’étais que l’objet d’un stupide pari entre ce crétin de Max et toi et moi comme une conne j’ai cru en tes belles paroles mensongères mais permets-moi de te dire qu’on ne m’y reprendra plus jamais et avant que je n’oublie… »

Je lui appliquai une gifle si violente que la trace lui resta sur la joue.

-« Je crois que je ne l’ai pas volé celle-là ».

Je m’en allai et le laissai là. Il pouvait regretter tellement le mal qu’il m’ avait fait mais cela ne pouvait pas changer le passé et encore moins remonter dans le temps.

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Dans la tête de Nicolas

Je ne parvenais toujours pas à y croire. Ivy JOHNSON avait changé depuis le temps et était devenue un magnifique ange : je la trouvais tellement belle et sexy… Je sortis de ma torpeur lorsque je me rendis compte que peu importe ce que je peux faire, Ivy ne me pardonnera jamais l’humiliation qu’elle a subie par ma faute.

Ivy, en se rendant dans la salle de fêtes, percevait Nathan en galante compagnie et préféra s’éclipser alors. Je montai dans l’ascenseur et lorsque les portes de celui-ci se fermèrent, je glissai le long de la paroi. Mes yeux commençaient à se mouiller et les larmes se mirent à dévaler sur mon visage. J’étais choquée de le revoir ainsi et de façon si brutale. Je n’étais pas prête à revivre mon passé et Nicolas n’avait jamais ressenti le moindre remords pour tout le mal qu’il m’a fait. Lorsque je fus à bord de la limousine, je pris mon téléphone et laissai un message à Nathan pour lui dire que j’étais rentrée car je ne me sentais pas bien et que je voulais qu’il profite de la soirée. Je rentrai chez moi, pris une douche et me fis une tasse de chocolat chaud. Je m’allongeai au salon et me mis à penser à cette époque si douloureuse.

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Flashback

Suite à la mutation de mon père, je dûs quitter la vie que je m’étais construite à Toronto pour m’installer à Los Angeles et essayer d’en construire une nouvelle. J’adorais ma vie à Toronto avec mes vrais amis que j’avais toujours connus. Le départ pour L.A fut très difficile mais je n’avais pas le choix : je devais m’adapter à ma nouvelle vie. Mon père n’arrêtait pas de tarir d’éloges sur mon nouveau lycée où je devais selon ses dires m’éclater. Le jour de la rentrée, cloîtrée dans la voiture, j’observai les étudiants qui se trouvaient déjà devant les grandes portes du lycée et je compris que ma vie ne serait pas un cadeau. Les filles avaient tellement l’air obstiné par la beauté et rien d’autre quant aux garçons ils se contentaient de jouer aux amoureux transis devant ces filles hystériques. C’est avec une boule au ventre que je parvins à sortir de la voiture, à traverser tout le lycée afin de m’asseoir à une place dans la salle de classe. Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi j’étais si anxieuse et essayais de trouver une réponse lorsque je sentis un regard insistant se poser sur moi. Je me retournai et vis une jeune fille brune qui me fit un agréable sourire, si bien que j’oubliai tout le stress que je ressentais.

-« Salut ! Il me semble ne t’avoir jamais vu ici. T’es nouvelle ? »

-« Oui ! On peut le dire ».

-« Je m’appelle Gabriella. Et toi ? »

-« Ivy. Enchantée »

-« De même ! Je suppose que t’es nouvelle ? »

-« Oui ! C’est bien ça ! »

-« Où apprenais-tu avant ? »

-« J’étais à Toronto depuis toujours et mon père a été muté à L.A».

-« Ça n’a pas du être facile ce changement pour toi ».

-« C’est très difficile en effet. Quand tu as toujours vécu quelque part et que tu dois abandonner du jour au lendemain tes amis, tous ceux que tu aimes…Tu te dis que la vie peut-être vraiment injuste ».

-« Tu sais…Je sais très bien ce que tu ressens. Moi je vivais à Hambourg avec ma mère quand elle a voulu qu’on vienne ici car elle a trouvé un meilleur boulot. C’était il y a deux ans certes mais j’ai toujours mes amis, la distance n’a pas eu raison de notre amitié ».

-« J’en suis heureuse pour toi. Tu as raison … si nous sommes vraiment amis la distance ne peut avoir raison de notre amitié »

-« Exactement »

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Mis à jour : Chapitre 40 Prochainement   06-19 04:44
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