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Historique

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1361    |    Mis à jour : 08/09/2022

urire. Impossible d’oublier que l’

Liam est un petit bonhomme de cinq ans, déjà grand de taille pour son âge, il tient de moi. Il a les mêmes yeux noirs. Ce petit bonhomm

e, sur son téléphone, absorbée à vivre une vie par p

ever les yeux de son écran. Je me suis se

ser le boxer qu’elle portait. Elle ne m’excitait pas, jusqu’à ce que je transpose son corps à celui de cette femme. Elle a déposé la carafe et les verres sur la t

ière fois qu’elle m’avait autor

un caractère impromptu, tellement anormal, au sens extraordinaire, j’aurais aimé qu’on nous voie. Que quelqu’un soit témoin de ça, pour que je me conforte dans l’id

s coussins, en étouffant ses gémissements, lui feraient oublier sa nudité ou ce qui la retenait. Je

t toujours difficile pour moi de voir que ma femme agissait dans l’intimité avec culpabilité, honte ou évitement. Cela f

paroi, à me faire marteler le crâne par u

rd, poitrine offerte, ses mains dans ses cheveux. Je savais que ça n’éta

e chaque soir, j’ai écumé les chaînes d’infos et les chaînes sportives, en attendan

aurais vous dire qua

qu’elle soit là. Au début ce n’était que de la curiosité. Et un léger contentement. C’est finalement devenu une att

ourires. Un jour, elle était venue me demander comment appairer son téléphone au rameur, si j’en avais f

it mon aide et me rendait utile, et je m’intéressais à elle. Elle me donnait

it l’escalier en même temps, on

ous avions déjà tous les deux la réponse, et d’ailleurs je ne

ancher son cerveau ». Nuance, ça n’était en rien un défouloir ni une façon d’évacuer du stress. Elle aimait juste arrêter de penser

rtante pour elle, une véritable dévotion au boulot, elle avait des choses à prouver. Chez elle, elle avait pratiqué pendant le confinement, mais en étant honnête, elle passait plus de temps à chanter dans sa bouteille d’eau qu’à vraiment « se faire m

faiblesses, de douleur, de douceur. Ça pourrait paraître ordinaire comme conversation, mais c’était aussi profond que fluide pour moi. Elle me don

e blesser très tôt. Trop tard pour revenir, trop de concurrence, un trop grand vivier. Ma peur de me blesser à nouveau. Et donc la chance d’arrêter et de poursuivre des études. Malgré les espoirs déchus,

mployait des mots, des syntaxes, des tournures et des métaphores q

onfort qu’elle voulait élargir, parce qu’elle n’avait pas peur de me décevoir, elle a sorti

ulot, tu m’

ment et l’avait raccroché à sa réalité. Son regard fixé sur son écran m’aurait fait dire «

s, il est tard là

faim », comme justifi

s en absence. Et merde. Je n’avais pas vu le temps

visage, et j’ai dit : « À

à son cou, tout droit vers ce petit bijou qu’elle por

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