img Marie, le combat du cœur  /  Chapitre 5 No.5 | 21.74%
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Historique

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 1247    |    Mis à jour : 18/05/2022

pit

ur les chemi

fugiés dans des maisons désertées, les SS les avaient faits prisonniers. Ils les avaient obligés à sortir et sans sommation avaient abattu tous les tirailleurs sénégalais. François se revoit, paralysé d’effroi sans rien pouvoir faire pour sauver ses

7, pour faire face au besoin de maintien de l’ordre lors de la colonisation du continent a

toujours combattu aux côtés des Français, lors de

son fusil et s’apprête à l’exécuter à son tour en aboyant des ordres dans une langue inconn

edresse, de toute sa fierté et son orgueil. Il se montrera digne de ses hommes et, même s’il a peur, il ne flancherait pas, ne suppliera pas. C’

ui le tuera inexorablement, un officier de la Wehrmacht in

emand, voit les fusils se baisser.

nt-ils pas ? Où

ession d’abandonner ses hommes. Il a tant partagé avec eux. Il connaît leur histoire, les a côtoyés au quotidien. Il a

er malgré lui le long de ses joues. Larmes de rage, d’impuissance, d’iniquit

qu’il s’éloigne et laisse derrière lui un champ de bataille couvert des corps inanimés de ses hommes, mo

ndés allemands enfoncent le front français à la fois sur Mareuil Caubert, puis entre Hangest sur Somme et Condé-Folie, où existe un pont reliant la société Saint Frères à Longpré-les-Corps-Saints. Les Allemands démontent rails et traverses, franchissent les ponts SNCF sur la Somme, se retrouvent sur la route reliant les deux localités d’Hangest et Condé Folie, s’orientant vers

t connaître les durs chemins de l’exil. On

les attend, ils sont des milliers de pr

à l’effort de guerre allemand. Cela s’appelle le Service du Travail Obligatoire (STO). Fera-t-il partie de ces milliers de prisonniers envoyés là-bas pour travailler dans les usines ou les fermes allemandes afin de remplacer les soldats au front ? Toutes ces questions tournent dans sa tête mais la plus importante pour François est de prévenir Marie qu’il

n colonne au bord des fossés. Les Allemands

s routes de France pour une destination inconnue. Ils n

jusque tard dans la nuit, ils doivent marcher sans r

t de forces, ses pieds sont couverts d’ampoule et il ne sent plus son dos et ses jambes. S’allonger, neplus se relever. Pourquoi ne l’ont-ils pas abattu ? finit-

rien n’est vraiment prévu pour abriter les prisonniers, François finit par sombrer

trempés, voilà des jours et des jours qu’ils avancent sous une pluie battant

nom), sans leur laisser le temps de faire une pause, ce qui rend la manœuvre très difficile. Le café, secou

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