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té qui une radio, qui un téléphone ou ordinateur portables, qui une télévision, tous éclairés. Nombre d’autres qui n’ont pu se déplacer sur les lieux sacrés restent collés à leur poste de télévision ou en ligne devant leur ordinateur. Les chaînes radiophoniques et télévisées ou électroniques promettent à leurs clients des scoops instantanés dès qu’une nouvelle information sur les apparitions sera connue. On se croirait rev

nchées d’avance sur les sites sacrés les plus connus sont au premier rang pour diffuser les images surprenantes. Pourtant, da

oulière sur une épaule. Simplement debout, muet, il contemple le jeune homme âgé, semble-t-il, d’une trentaine d’années, simplement vêtu d’un sari ordinaire en coton blanc, pieds nus. Une immense paix émane de sa présence. Se tenir juste debout là, le regardant en silence, procure au vieil homme un grand bien-être. Il ne sent plus les douleurs de son corps usé, la fatigue des années, les soucis d’une vie de corvées, sans repos, vouée au travail jusqu’à son dernier souffle. En tant qu’Intouchable, il n’a pas d’autre f

igt le jeune méditant. Aucun mot ne franchit ses lèvres. Le contremaître s’approch

res se rendant au bureau, étudiants partant à l’école, ouvriers, mères de famille, badauds, tout un peuple quotidien prit dans la routine d’un matin comme les autres. Tous, l’un après l’autre, dès que leur regard se pose sur le jeune méditant, s’arrêtent en contemplation. Une force bienfaisante les enveloppe. En présence de la beauté même, leur préoccupation de l’insta

malgré le froid humide matinal. C’est pourtant l’heure, pour la plupart des gens, de sortir du sommeil ou de s’attabler pour

n des rares piétons traversant l’esplanade pour se rendre à leur premier rendez-vous. Une musique discrète, douce et chaude, avec des résonances fines comme si une main invisible grattait les cordes d’une harpe céleste. S’arrêtant, certains lèvent la tête, scrutant les étages supérieurs du Vatican en quête d’une fenêtre ouverte d’où s’échapperait la musique.

la tête couverte d’un voile d’un bleu ciel étincelant, se tient debout, adossée à une colonne. Émane d’elle une lumière incandescente, diaphane et laiteuse, telle une mandor

porte-documents. Son sang ne fait qu’un tour. Il décroche son téléphone portable et compose le numéro de son évêque. Puis il pointe son téléphone vers l’apparition et prend une photo qu’il transmet sur le fait à son supérieur qui lui ordonne de rester sur place et de l’averti

parcourant les sept tours du tawaf (la circumambulation). Sous le choc de ce spectacle inattendu, ils s’arrêtent, laissant la vision s’incruster dans leur esprit. Personne n’a vu le jeune homme arriver. Il apparaît avec le rayon de soleil, éblouissant, d’une beauté et d’un charisme déconcertant. Un garde à l’écart somme les fidèles de reprendre leur marche, sinon de s’éloigner de l’a

racle est bien en train de se produire. Plusieurs prient déjà Allâhumma salli 'alâ Muhammadin(« ô, Se