ez pas interrompue… J’espè

onfiance… Bon je vais répondre,

ll, rien au-delà. Bon maintenant, je réponds : Désir : normal ; plaisir : normal, normalement normal ; à moins que ce ne soit anormalement normal, c’est Philip Dick qui s’amuse à jongler avec les adverbes. Moi je n’ai pas beaucoup de points de comparaison ! attendez, pour être exact, comme ça fait

Phèdre

te rebut de la

u jour, je fuya

ur moi, ça se passait au fond de

ier médical ! Je vous ai dit que vous pouviez, que vous deviez me faire confiance. Vous n’avez qu’à demander à Jean. Non je ne suis pas frigide avec mon mari du moins… si on me violait, évidemment, je serais frigide mais on n’en est pas là et je n’ai pas peur des hommes, pas du tout (… Laissez-moi réfléchir : j’ai peur de la séduction, ça oui,quand je vois que ça pourrait aller trop loin… mais peur des hommes ! la preuve, je n’ai pas peur de vous… Ah ! « Je suis séduisante mais pas séductrice, je m’interdis de l’êtr

ssables, et il y a les autres dont je fais partie pour mon malheur. Quand j’ai fait ma déprime – je ne vous en ai pas encore parlé, mais le médecin qui m’a soignée à la clinique a dû vous remettre mon dossier ; puisqu’il vous a même parlé de ma soi-disant frigidité, oh celui-là ! « Allez voir L. il est très bien », vous vous doutez bien que ceux qui viennent chez vous, c’est qu’ils trimballent quelque chose, comme un boulet, même s’il est derrière eux et qu’ils ne le voient pas. Par moments, d’incompréhension, d’abattement et même de dégoût de moi-même, je me réfugiais chez ma mère, je me couchais sur le petit canapé du salon, et je disais « J’ai peur. » alors, elle se couchait à côté, je me lovais contre elle, j’étais moins mal dans ces moments, comme si elle m’acceptait, elle me recueillait, elle m’adoptait. Je ne voulais pas me laver non plus, pas assez d’énergie, ou alors le sentiment que je n’étais pas propre, que je ne méritais pas d’être propre, ni physiquement ni moralement, l’idée m’en est venue après, j’avais ce geste compulsif d

malgré mon détachement des choses de la vie, je tirais une petite satisfaction. Même à mon âge, j’aime être un bébé. Je suis de plain-pied avec le raisonnement magique des pet

s autres, je crois bien que je m’en fichais –… Soif de quoi ? je ne sais pas moi… j’ai soif… j’ai soif… Cette soif intense, mortifère, c’était sans doute l’absence et le besoin d’affection mais je ne sais pas où la situer parce que je vous l’ai dit docteur, je n’ai jamais manqué