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Historique

Chapitre 2 Un nouveau boulot (Ravanchuck)

Nombre de mots : 2471    |    Mis à jour : 10/12/2021

glissants. Mais il faillait bien que quelqu’u

du fouet. Sabot-d'or s’élança dans la nuit, galopant et hennissant. Nous laissâmes derrière nous la maison, où Aliane et nos enfants prenaient tranquillement un souper tardif. Mon

la forme sombre et sinistre des toits de La Fourmilière, minuscule village, tellement glauque et tellement lugubre, à chacune de mes visites. Ah, que ne donnerais-je pour avoir un b

le véhicule. Tellement que je fus même soulagé d’atteindre enfin les premières masures. Presque aucune lumière ne se voyait derrière les volets fermés à double tou

pour éviter de faire plus de boucan qu'il n'est nécessaire. Le commerce illégal d

taverne, l’Auberge Au Manchot. Une faible lumière se discernait par les fentes de la lourde p

derrière le seuil. On le surnommait le Manchot, en raison du moignon qu’il arborait à la place de la main gauche.

ne fois, viens à l’heure prévue, ou notre contrat, je m'en sers

puisse faire passer les barils

la taverne. Il faisait sombre, comme d’habitude, et l’état du comptoir laissait vraiment à désirer. Personne à La Fourmilière ne se ris

sse-moi voir l

rouge, à l'odeur métallique. Du sang…du sang de chien, de chat, de rat, de lapin, de tout animal insignifi

de sel, pour que ça ne coagule pas. Parfait ! Ramène les autr

tu as r

les tonneaux ne s’empilaient plus sur ma charrette, mais dans le salo

et bouche cousue

e fois, à quoi vous sert tout le sang

yeux cruels et écartés, et s

toi. C’est mon affaire, comprit ? Du mo

e fou pour dépenser de l'or afin de s'en nourrir, mais si c’es

l'air…jusqu’à ce qu’il me lâcha enfin. Alors que je reprenais encore mon souffle, il me poussa sans ménagement vers la sortie, les yeux écarquillés e

le chemin du retour. Que dirais-je à Aliane, quand je rentrerai ainsi ? Que j'ai perdu ma seule source d’argent à cause de ma curiosité ? Fichtre non ! Je ne rentrerai pas sans avoir retrouvé un boulot ! Mais…mais…que faire à cette heure où tout le monde, ou presque, dormait d'u

as de dîner. Tant pis ! Un bon feu contre le froid suffira à me satisfaire. Je réunis un petit tas de feuilles et de brindilles sèches, que je brulai avec mon bon vieux briquet à amadou. Très vite, un feu réconfortant crépita allègrement, et je m

ur de moi, mais rien, personne, seulement le feu qui continuait à crépiter et les arbres qui dansaient a

anchu

e branche fermement en main. Je tremblai, trembl

i va

vers les

ue faire, je tombai face contre terre, le cœur battant à tout rompre. Je relevai les yeux, espérant avoir halluciné, mais non, deux prunelles continuent à

anchuck. Arrête de te

ose, mais je n'y arriver guère. Parler à un feu

uck, drôle de nom. Tu t’es allongé comme un idiot, sans avenir, sans importance, sans place en ce monde. Relève-toi alors en digne serviteur du Diab

les mots prenaient peu à peu

eu soleil, m

Aurait-il amélioré ton train de vie ? Serais-tu sorti de la pauvreté ? Non ! Un dieux creux et vide ! Avec moi

'est pas faux, ce qu’il disait, tout compte fait

ardent de la terre, ce maudit enfer de feu et de flammes. Mais je suis puissant, oh oui, plus puissant qu'il ne le croit. Certains diront que je pousse les plus faibles à commettre les plus noirs sévices, mais c’est faux ! Je ne fais que les guider vers la prospérité, au détriment de ceux qui font la sourde oreille ! Et voilà que je me découvre

oi ? Je…je…je ne suis

re, la guerre ultime ! Ce dieu soleil puise ses pouvoirs des imbéciles qui le vénèrent. Il dévore leurs prières, leur souffle, leur amour, pour en sortir plus fort et plus puissant. Il faut donc tuer tout ses adorateurs, les ext

battre. Tu les rejoindras sur le champ ! Ils t’expliqueront tout ce qu’il y'a d’autre à savoir

…ma femme,

er du véritable objectif. Pars, ils font

rai ? Et puis…vous venez de me dire que vous résidez au centr

et un feu tout ce qu’il y'a de plus normal. Car tout cela se passe dans ta tête. Je contrôle ta tête, et la proximité du feu m'y aide ! Je peux te

mes cris de douleurs. Très vites, les picotements se changèrent en brûlures ! Ma peau se

étrangement gêné, comme si on m’avait fait mangé quelque chose que je détestais. Et cette conversation… Je me pinçais à nouveau les joues jusqu’au sang, me col

nchot m’avait joué un de ses mauvais tours ? Je me mis à m'arracher les cheveux, et lâchai ma pression brulante en un long cris de doul

ai de tout cela. Et puis, ces pouvoirs que j’avais…quel gâchis, de les laisser reposer, sans les utiliser à mes propres fins…pas de doutes, une véritable opportunité s'offrait à moi. Ma femme était distante, mes enfants

avais que faire de la charrette, qui ne ferait que m'encombrer. Demain matin, quelqu’un s'en a

ent, et le vent me rafraichit les idées. Loscarf était à une dizaine de lieux…trois fois rien, en somme. J'y se

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