colère du Seign
DE VUE DE
pièce d'exception, offerte par mon père avant sa mort. Aujourd'hui, elle
épouse. Ma vierge. Mon trophée. M
ux, des chefs de cartels, des sénateurs véreux, et même des membres de la famille
st la ma
qu'elle s'es
est fait plant
e leur tirer de
és, et le regard fixé vers l'entrée. J'attendais. U
x fuyants. Elle fit un petit signe, nerveux. Mon cœur se contracta. J'excusai poliment le prêtre d'un sig
se referma derriè
ntais. L
e... », murmura Mari
seconde à traverser mon cerveau. E
as et la plaquai vio
ça, putain ! », gron
capable de sout
autour de sa gorge, mes
e la surveiller !
nique, son souff
a dit qu'elle voulait ... et... je pensa
e sec. Le canon froid de mon B
isa ! On obéit ! » Ma voix claquait da
lait, ses mains tremblaient. Mais ça ne me c
ait trop facile. Et de plus un coup de feu à l'église allait donner une alerte de p
a cage thoracique comme un animal fou. L'église était silencieuse à p
le sol en mille morceaux. Je renversai un banc. Pui
te, bordel ! Ou je vous jure que je vou
éjà vers la sort
errées. Mes mains tachées du parfum de la trahison. J'avais été humilié.
i. Le jour de
DE VUE
dame me dévisagea un instant, sans mot dire. Son regard passa de ma robe déchirée aux traces de terre sur
ouffla-t-e
ma la portière, reprit le volant et redémarra. Je ne posai aucune question. Je ne savais même pas où
it si fort qu'il couvrait presque le bruit du moteur. Quand la camionnette s'arrêt
fille. Tu pe
, dis-je dans un
e maison en bois, modeste, mais chaleureuse. L'air y était empli de l'odeur du jasmin et d'un feu de bois étei
s tard, elle revint a
thé au gingembre. Ça
, soufflai-je, les larmes
lla sur une chaise en face de moi, m'observant avec une douceur mêlé
mariée, toute seule sur la route, et poursuivie
ergée par tout ce que j'avais vécu en une j
ulait me forcer à épouser un homme... un
, la vieille blêmit. Ses yeux s'agrandirent co
presque horrifiée. Tu as
lai-je. Vous l
en rond dans la pièce. Son visa
u dois quitter ma maison. Si jamais il apprend que je t
es joues. Je n'ai nulle part où aller... Je vous jure que je partirai d
isage se durcit. Elle était déchi
C'est le diable en personne. Il tue, détruit, brûle sans jamais cligner des yeux. Tu crois que
nais sa peur. Je la sentais
ent. Mais laissez-moi juste cette nuit. Juste une nuit pour rep
ux la bataille qu'elle menait in
u devras disparaître. Je vais soigner ta chevil
, murmurais-je,
e et une bassine. Elle disparut quelques secondes, puis revint avec de l'eau ti
rès un moment. Mais c'est bien en
ent quand elle
ée de devoir te mettre dehors de
comprends. C'est moi qui vous mets en dan
alisai pleinement le poids du nom que je fuyais. Santino. Un simple mot capable de glacer le
: l'homme que j'avais fui n'était pas seule