Le seigneur
DE VUE
de mon sommeil. Pendant une seconde, je crus
être vieille non plus. Peut-être la cinquantaine. Sa démarche était assurée, douce, presque maternelle. Elle porta
s Marisa. Je suis ici po
Juste... de la chaleur. Un contraste si saisissant après ces dernières heure
oi ? demandai-je,
ent, répondit-elle doucement. Il ne faut
avec crainte. Comme s'il n'était pas un mon
nce à cette femme. Peut-être parce qu'elle ne m'avait pas crié dessus. Peut-être parce qu'elle ne m'avait pas rega
nière de lionne, dit-elle avec un peti
. Elle aurait pu être ma mère. Pas la mienne, celle que j'avais eue. Mais une autre. Une mère douce, compréh
rtume qui me mon
e tu sais pourquoi...
a la brosse. Son regard cr
no t'a choisie. Et que tu vas devenir s
achetée, m
a doucement une ma
es, il peut naître quelque chose de vrai. Un homme comme Santino ne prend pas une femme s'il n'en
a me semblait si lointain de moi. Comme
m'apport
es. Le tissu glissa sur mes doigts comme de l'eau. J'avalai ma s
ma chérie. Je
, je me tenais devant le m
e femme aux yeux brillants, aux lèvres tremblant
actrice dans une scène q
ur mon ventre. Une boule y é
n homme dangereux. Et cette robe, aussi splendide soit-e
était t
ai les yeu
VUE DE San
longtemps. Assis torse nu sur le rebord de son lit, un cigare entre les doigts et un verre de scotch à moitié e
e violence. Il marcha vers la salle de bain attenante, déposa le cigare dans un cendrier de marbre, et tourna les r
ombat gagné, d'une trahison évitée, d'un pacte scellé dans le sang. Et pourtant, ce matin, c'était un autre type de bata
e trois pièces couleur ivoire, taillé sur mesure en Italie, l'attendait. Il le toucha du bout des doigts. Léger, n
a tendresse. C'était un rite. Une tradition que même lui, Santino
erge. C'était une règle ancestrale. Non écrite, mais profondément enracinée. Les femmes des parrains ne devaient pas porter le
soie. Il connaissait par cœur les soupirs feints, les regards intéressés, les caresses qui masquaient l'opportu
. cette fois, il
Quelque chose qu'aucun autre homme n'avait eu avant lui. Quelque chose qu'il pourrait posséder pleinement, entiè
ay
is sans même qu'elle ose lever les yeux vers lui. Elle lui avait été vendue, cédée comme une
non plus,
es, fait couler des fleuves de sang pour asseoir sa suprématie. Il ne manquait plus qu'une chose : une épouse. Et i
la porte, interr
, votre voiture
ignet, puis enfila sa veste. Dans le miroir, son reflet lui renvoya l'image d'u
n dans ses cheveux bruns tirés en
ento re... e
deviens roi... et
sans un rega