img Tout va mal, mais ça va. Tu es devenu un amant.  /  Chapitre 3 Message fantôme | 60.00%
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Chapitre 3 Message fantôme

Nombre de mots : 1624    |    Mis à jour : 19/07/2025

aute de ce

i. Il aurait déjà choisi, franchi la ligne et tout laissé derrière lui. Mais il ne le fait pas. Et il ne le fait pas parce qu'il l

n mensonge déguisé en vérité, chaque absence en un vide qui me consume. Et me voilà, à attendre, prisonnière de cett

obligation, je serai toujours l'autre. Et cette c

h 23 du matin. Assise sur le canapé, vêtue d'un vieux sweat-shirt de fac, les cheveux attachés en chignon de travers, le rouge à lèvres tach

îchis WhatsApp comme si j'étais un avocat de garde. D'une certaine manière, je le suis. La seule

ellerait « dès que je s

lit king-size. Rebeca, sa femme, doit être allongée à côté de moi, à regarder l'émission, à s'inqu

e. Je le rouvre. C'est automatique, comme un trouble obsessionnel compulsif. La seule chose qui a changé depuis la

ne spécialité gastronomique chez Cambuí. Sur le moment, je l'ai trouvé élégant. Maintenant, je le r

la porte du réfrigérateur, tellement je le tourne vite. C'

onfidente, mon sens des réalités quand je perds le mien, ce qui m'arr

tu en

ation. J'écris lentement, c

eureus

cette femme. Je l'aime plus que cet homme. Dommag

sparu, n'es

on. C'est du style. C'est du

ôme de

ement. Elle me c

e des soldes sur des vêtements. Il a l'air de valoir le

ujourd'hui.» « Dors, Ma

. Je ne

nt l'adoucissant et la solitude. Mon téléphone repose sur mes genoux, lourd, chaud, presque une extension de mon

un film en tête : la première nuit avec lui. Le premier sourire en coin. Le premi

Je ne sais même pas où se trouve Dubaï. Mais je le trouvais sexy. Il me regardait comme si j'étais la première femme de la planète. E

e profil de Rebeca, bien sûr. Je la suis avec un faux compte que j'ai créé spécialement pour ça. La voilà : une photo d'elle aujourd'hui, à un gala. Robe

ent. Elle est en compétition. Même si c'e

pparaît derrière elle, un verre de vin mousseux à la main, un sourire que je reconnais. Ce sourire qui démantè

de faire ça. Je d

ais la

je devrais,

e rien. Pas même

dio. J'appuie sur lecture et

e s'il avait voulu tout abandonner, il l'aurait déjà fait. Tu le sais, je le sais, même le portier de ton immeuble le sait. Alors décide maintenant :

lée sur le canapé, mon téléphone à la main, comme une bombe à retarde

enant, c'est ce chaos coloré qui scintille quand il apparaît et s

re. Je retiens mon

st pas

e de pizza, tout de suite. Plus encore : je la veux ici, au lieu de pizza. L

plein d'explications. Il me dira que la batterie de son téléphone est morte. Qu

je voudrai le croire. Je me persuaderai que je suis spéciale.

corps sent encore son parfum. Je sens encore le contact de sa barbe sur mon

e et indépendante, une avocate avec une photo souriante sur le site web du cabinet. « Marília Marques, spécialiste des con

fois. Pas de messages. Pas de son. Pas d'excuse

ire est la seule chose qui me rappelle encore qui

ns plus qui l'a écrite : « Parfois, on se fait du mal petit à petit, juste pour être sûrs de r

i ça f

je dis

que je le ferai. Parce que je suis Marília Marques : une avocate ch

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