ie de la cérémonie, mais la plupart des nouveaux compagnons l
arnelle insoutenable, comme si les murs eux-mêmes retenaient leur souffle en attendant le moment inévitable. Nous nous tenons face
sous les yeux médusés de l'assemblée. Chaque fibre de mon être hurle de frustration face aux règles ridicules qui
, comme s'il voulait m'avaler toute entière. Ses lèvres écrasent les miennes, ses dents griffent, sa langue chaude s'insinue sans gêne. C'est un baiser de
l rompt le baiser et me regarde avec un sourire na
r, murmure-t-il
ectionnés grommellent à l'écart, rejetés comme de vulgaires déchets. Leur frustration est aussi palpable que la brume nocturne qui enveloppe les bois. Depuis des années, je les observe av
'âme. Mon accouplement. Ma première
ies ! hurle Bruc
liquetant contre le sol. Par pur hasard, nous avons découvert que le fer perturbe leur magie. Une chance inespérée : grâce à cela, ils sont
de repos, et de toute source magique. Leur peau est collée à leurs os, leurs regards vides d'e
monie est une ma
ire félin. Je lui réponds d'un regard complice. Nous savons que cette nuit marquera plus qu
ue animale. Mais je n'éprouve aucune pitié. Ce n'est pas un homme. Pas pour moi. Ce sont eux, ces monstres lunaires, q
mérité
prisonniers,
seconde, les cinq captifs
e. Je le suis. Ce je
re Bruce. Rapportez les cor
ès la chasse... vient la fusion des corps. L'ac
lle
glisse sur le torse nu de Victor, juste avant qu'il se transform
Dans cette forme, je suis pure instinct, pure puissance. L'odeur
aient dans la boue. Peut-être même qu'ils utiliseraient encore un b
Sinon, ils n'auraient jama
r. Il veut voir si je mérite sa force, si je suis digne de lui. Je relève le défi. Je suis l
soudain ve
arrêt
chose
nt. Un battement dans mon cœur. Un frisson dans ma colonne. Ce
oue la
e, exaspéré,
que je
lisse devient plus forte. Pl
est
r. Intelligent, en fin de compte. Peut-être qu'il
évu que nous chang
airs. Il lévite, ses bras étendu
tte magie. Ce
ce qui suit me procure
des mâchoires se serrent autour de sa
r son souffle, comme si elle-même refusait d'interférer dans la scène brutale qui se déroule. J'observe en retrait, les poings crispés, l'ad
tte règle
yer les traces. Mon sang hurle que je suis née pour le combat. Je n'ai encore jamais terrassé un lanceur de lune - leur c
at est fini. L'ennemi s'effondre dans un craquement sinistre, une mare écarl
ourne pas
le en s
que ce qu'
rds s'accrochent aussitôt, lourds de tension. Son reg
ous deux ce q
. chose », murmure-t-il en pous
t. Il ne reste qu'un seul acte à accomplir cet
eux. Ma