. J'avais été acceptée à l'École des Beaux-Arts de Paris. Une bourse complète. C'était tout ce dont j'avais r
d'enfance. Nos mères étaient amies, nous avions grandi ensemble, une r
éussi, A
bout du fil étai
uis tellement fier de toi ! Il fau
us étions rencontrées au lycée et ne nous étions plus jamais qui
ctrique. Antoine avait commandé du champagne. Chloé m'
tes plus que
nous avons refait le monde.
ais remarquée. La vitrine était poussiéreuse, l'enseigne à moitié effacée : « Galerie Fournier ». Une lumière faible
ois sombre, le visage creusé de rides, les yeux perçants
je... je passai
hé la tête
es Camill
J'ai froncé les sourcils, mon
nnaissez-vou
elle dit d'une voix rauque. « Et le m
un rire
is le plus beau jour de ma vie. J
e continué, imperturbable. « Ceux qui sourient le pl
ant place à un malaise étrange. Cette femme, son ton, l'atmosp
que vous racontez. Mes am
L'un est rongé par la jalousie de ne pas avoir votre talent, l'autre par l'
e. Cette vieille folle in
les connai
oin. Je vois ce q
ent, un cadeau d'Antoine pour mon anniversaire, quelques semaines plus t
ns cadeaux sont des cages. Ils ne sont pas faits pour donner, mais pour prendre. Cet objet... il est char
it absurde. Je me suis
s que vous le portez, n'y a-t-il pas eu de pe
bée sans raison, créant une petite déchirure que j'avais mis des heures à réparer. Deux jours avant, un pot de pigment bleu outremer, un pigment rare et cher, s'était renversé sur une
compte du stress, de la m
rnée vers elle,
. comment a
voyer. Le malheur doit aller quelque part. Cet objet est un conduit. Il peut être re
diteur.
ne, mon ami, mon presque frère.
ant la tête. « C'est impossible. Je
la pitié da
Dubois. Mais elle ne survit pas longtemps dans
e. C'était une folle. Une vieille femme amère qui projetait ses propr
oignet, comme pour me rassurer