quand j'avais quitté la maison pour mes études. En 2005, j'étais encore étudiante, mais j'avais décidé de passer l'été à la campagne,
propre. L'odeur du café frais et du pain grillé venait de la cuisine. Ma g
ien dormi ? » m'a-t-elle dema
bien, m
vais un peu délaissés, trop occupée par Marc et son monde superficiel. Une vague de culpabilité m'a travers
Il m'a ébouriffé les cheveux. « Alors la citadine, prête
ourire cette fois. «
r des caisses lourdes... Mon corps, habitué à des heures assises devant un écran, protestait. Les muscles me brûlaient, la sueur coulait sur
upe de jeunes du village. En 2005, il n'était pas encore le grand entrepreneur. Il était le fils du maire, un j
des autres. Il ne travaillait pas, bien sûr. Il parlait, gesticulait, charmait son auditoire avec de grand
as encore la dureté que je lui connaîtrais plus tard. Mais l'arrogance était déjà là, dans la façon do
t déjà belle, vêtue d'une petite robe d'été qui mettait en valeur son bronzage parfait. Elle le regar
paroles. J'avais vu en lui un visionnaire. Aujourd'hui, je ne voyais qu'un
e la haine, non, c'était trop passionné. J
rère et sa femme sont venus avec leur fille, ma nièce, qui n'était alors qu'un bébé. Le repa
es silencieuse ce soir, Léa. Quelque chose n
j'aurais dit que tout al
e pense que je ne vais pas retour
e a froncé les sourcils. « Comment ça ? Mais... tes
opre entreprise. Ici.
e technologie ? Ici, au milieu de nulle part ?
actement ce que je dois faire. J'ai des idées. Des idées qui vont changer beaucoup de c
ce que je vaux. Surtout pas d'un homme qui parle beaucoup mais ne fait rien. »
tait douce, studieuse, presque timide. Cette femme qu
i c'est ce que tu veux, Léa... on te sou
J'ai sorti un carnet et j'ai commencé à écrire. Des lignes de code, des schémas d'architecture de sécurité, des plans de business. Tout était là, c