s le chai, le bruit d'un moteur puissant a de nouveau déchiré le silence de l
nstant. La silhouette imposante de Delacroix se découpait dans l'encadrement. Il est entré sans y êtr
ais seule. Le dernier ouvrier fidèle à Marc avait démissionné la veille, in
son regard passant sur tout avec l'œil d'un propriétaire. Il a finalemen
pez. Vous êtes devenue plus... raisonnable. Plus ca
un acte de résistance, mais comme une soumission. Il pensait que j'avais accepté mon sort
ne pas lui donner la satisfaction
sion. « J'ai une réunion au village. Il faut que tout le monde voie que la vie co
g s'est
eux pas y
é de moi, son om
it pas une
ise qui disait : tu n'as pas le choix. J'ai senti une vague de panique monter en moi. J'étais prisonnière. Il
igide, l'esprit en ébullition. Chaque p
Leurs regards se sont tournés vers nous quand nous sommes entrés. J'ai vu de la pitié dans ce
l'ai vue. Céline. Sa fille. Belle, élégante, avec le même regard froid
e de te voir. Tu as l'air si fatiguée. P
moi, et alors que son père se tournait pour parler à un autre vigneron, elle a fait un geste maladroit. Son verre de vin rouge s'e
désolée ! » s'est-elle exclamée,
vif s'étalait sur ma poitrine comme une blessure ouverte.
de sa fille, seulement le résultat. Il a vu ma robe tachée, m
olère. Mais cette colère n'éta
endions. « Vous ne pouvez pas faire attention cinq minutes ? Vo
vec une force terrible. Le bruit a fait sursauter tout le mo
e détruire le peu de dignité qu'il me restait, mon fragile abri de normalité. Il avait transformé un simple café en une
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