es portes vitrées de l'hôtel. Mia marchait d'un pas vif, serrant contre elle

ures de clients matinaux et de la faible lumière orange des l

n discret. Elle ouvrit le coffre et, d'un geste automatique, rangea la valise, veillant à e

ir plus sur les motivations de Lara ; elle n'avait accepté que l'argent et le pacte. Une nuit. Une faveur bien payée. Rien de plus. Mais maintenant, appuyée contre la portière de la voiture, elle

emie. Et rien. Pas un nouveau

acée : « Où es-tu ? Je

e était un bourdonnement

blanc flottait doucement au vent, à peine retenue par un des essuie-glaces. Mia sentit son c

ure était clairement celle de La

iquées pour moi. Demain, oui, on se voit ici. Monte dans ta chambre et essaie de n

ra. Mais Mia savait que chaque minute supplémentaire était un risque. Chaque min

r surgir de nulle part. Rien. Juste la brume, le froid et le m

ns se retourner – rompre le pacte – ou remonter ces escaliers et affron

lui avait donné qu'une partie de l'argent, de quoi acheter son silence et s'assurer qu'elle n'abandonnerait pas à mi-chemin. Le reste – la somme la plus importante

depuis des années, de laisser derrière elle les promesses creuses et la peur constante. C'est pourquoi elle ne pouvait pas échouer mainte

e comme une prière. Et puis, la liberté.

Elle ferma le coffre avec fracas et, tandis qu'elle retournait vers l'entrée de l'hôtel, elle ne

u à travers le tissu de son jean tan

a poche arrière, la maintenait prisonnière du mensonge qui commençait déjà à la dévorer. Dans

ndue à la réception parce que j'avais le vertige... Je n'arrivais pas à dormir... » Chaque explication était plus fragile que la précédente, mais elle s'y accrochait comme un naufragé s'accrochant à un morceau de bois. Les portes de l'ascen

. Debout. Éveillé. Alerte. Il portait un pantalon en lin et une chemise à moitié boutonnée, comme s'il avait quitté la

ans détour, la fixant de ce reg

lle déglutit, essayant de retenir sa voix. Il fallait qu'elle réagisse. Il fallait

lle avait répété tant de fois devant le mir

ener pour me changer les idées.» Sa voix lui parut ét

sait le coin froissé du mot. Mía sentit tout tourner autour d'elle t

t-elle, répétant mentalement l

tor la regardait lui fit réaliser qu'un j