les. La colère qui l'avait animé s'était dissipée, laissant place à un vide immense et douloureux. Une partie de lui, la partie la plus faible, la plus habituée à l'
vait pas à anesthésier la douleur dans sa poitrine. Il a bu jusqu'à ce que les contours du monde deviennent flous, jusqu'à ce qu
, à ce qu'elle soit partie rejoindre sa "vraie" famille. Mais une lumière était allumée dans la cuisine.
le constaté, sans re
rs la chambre d'amis. Il ne pouvait pas dormir
agité. Il est sorti de la chambre, la tête lourde. Anne était dans la cuisine, portant
déjeuner, » a-t-elle
ait des repas, qui s'occupait de lui. Une partie de lui a voulu y croire, se laisser aller à cette illusion
ne tasse de c
J'ai été stupide et égoïste. Mais je t'aime. C'est toi que je veux. J'étais perdue,
nnaient faux. C'était trop facile, trop rapide. Il sentait la manipulation derrière cha
yeux. Elle soutenait son regard, l'air sincère, vulnérable. Il était sur le point de répondre, de peu
r le téléphone comme si sa vie en dépendait. Elle a regardé l'écran et son expression a changé. La douc
e fais pas ça !... Reste où tu
e a raccroché et s'est tournée vers lui, son masqu
y aller. Une urg
Laurent ? » a demandé
pas pris la
Reste ici. On par
issants qui refroidissaient sur la table. Le piège s'était refermé sur lui pendant un
ée silencieux. Il savait qu'il ne devait pas le faire, mais il ne pouvait pas s'en empê
uverte. Et sur le seuil, se tenait Laurent Bernard, un grand sourire aux lèvres, une valise à la main. À c
un signe de la main arrogant, comme s'il saluait un voisin.
emménageons chez vous ? Il n'y a plus ass
t-déjeuner, ses mots doux... tout cela n'était qu'une manœuvre pour l'endormir avant le coup final. Ils allaient prendre sa maison, sa vie, et le jeter