e, mais pour Adèle, c'était le monde. Si elle gagnait, elle obtiendrait une petite bourse qui lui permettrait de payer les frais
vu un nom familier : Chloé Martin. Elle était inscrite pour un numéro de chant. Et juste à côté, dans la sec
le était là pour sa musique, pas pour eux. Elle s'est assise da
rang, où il s'était installé après son passage, il criait des "Bravo !" et des "Tu es la meilleure !" avant même qu'elle n'ait commencé à chanter. Chlo
lle a jeté un regard dans la salle et a vu Louis, les bras croisés, un air d'ennui et
lique et passionnée, qu'elle avait composée elle-même. C'était l'histoire de sa vie, de ses espoirs et de ses
is ne la regardait plus avec mépris. Il était penché en avant, les yeux fixés non pas sur elle, mais sur les br
. Une des bretelles en cuir de son accordéon a cédé. L'instrument, lourd
tion cruciale, la même chose s'était produite. Une bretelle avait lâché,
sur la salle. Puis, la voix de L
e main ne tient pas la route ! Descends de scè
x joues. Elle regardait la bretelle cassée, le cuir sectionné net, comme par un couteau.
sée. La colère a chassé la honte. Elle a redressé les épaules, a posé d
le dit, sa voix étonnamment calme et claire. « Mon accordéon a décidé de prendre sa retr
couru la salle.
trument par performance ! Jetez-la dehors ! » a-t-il crié en direction du jury. I
gles stipulent qu'un candidat peut utiliser un instrument d'accompagneme
a jupe et en a sorti un petit objet en métal. Un harmonica. Un instrument modeste
son était différent, plus aigu, plus poignant que celui de l'accordéon. Mais la passion était la même. La virtuosi
pplaudissements étaient assourdissants, bien plus forts que pour Chloé. Les gens se sont levés, criaient "Br
écomposé par la rage et l'incrédulité. Leurs regards se sont croisés. Et à c
is, au lieu de la consoler, avait dit d'un ton agacé : "Ce n'est qu'un stupide concours. De
ute. Ce n'était pas un accident. Ni la première fois, ni la seconde. C'était lui. Il l'avait
u'elle avait aimé n'était pas seulement un l
-