connaissaient, ils entraient et sortaient comme chez eux. C'était notre sanctuaire, un lieu où nous partagions tout. Maintenant, c'était devenu

lets de concert que nous avions gardés, les petits cadeaux échangés pour des anniversaires ou juste pour le plaisir. Chaque objet était un petit éclat de bonheur passé, mais maintenant

salon, visiblement revenus du terrain de basket. Ils m'ont vue avec le sac et ont froncé les sourcils. "Qu'

'est interposé, me bloquant le passage. "De la place pour quoi ? On va bientôt déménager tous les trois. Pourquoi jeter tout ça mainte

angement." C'était un mensonge, bien sûr. Mon cœur battait à tout rompre, un mélange de colère et de tristesse. Mais je ne l

, tous les trois, comme avant. On t'achètera tout ce que tu veux pour te faire pardonner." Il pensait encore que tout pouvait se régler avec de

quelque chose n'allait pas. Il m'a observée attentivement, plissant les yeux. "Tu es bizarre en ce moment, Camille. Vraiment bizarre. Tu es sûre que tout

Ça lui passera. On parlera de tout ça à l'université. On aura tout le temps du monde." Il a souri, confian

e canapé, absorbés par leurs téléphones. J'ai jeté un coup d'œil par-dessus l'épaule de Marc. Il était sur Instagram, en train de regarder les stories de Chloé. Elle avait posté une vidéo d'elle en train de faire des gâ

ersité du sud. Je l'ai ouverte, mes mains tremblant légèrement. Les mots "Félicitations, vous êtes admise" sautaient aux yeux. Une vague