img Les aventures de Lili : Cool Cat  /  Chapitre 4 No.4 | 7.27%
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Historique

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 2765    |    Mis à jour : 22/10/2021

tégr

très important à jouer ici. Non pas que l’on y trouve un quelconque cursus botaniste, quoi que cela ne me m’aurait pas étonnée, mais plutôt comme si la présence de végétation et de petits cours d’eau bordant une

mes côtés me donnait l’impression d’être en train d’emmener un enfant en balade. Comment, à son âge, pouvait-elle être aussi insouciante ? Elle parlait beaucoup, souvent pour ne rien dire, tentant de faire de l’humour à la moindre occasion, faisant parfois mouche, je devais bien l’avouer. Et moi, un peu sottement, je gardais le silence, autorisant de temps en temps un sourire à se dessiner sur mes lèvre

t d’habiter dans une chambre se trouvant à l’opposé de celle qui m’avait été attribuée. En ce qui concernait mes bagages, l’agence de voyages m

de passer par le hall d’entrée du bâtiment qui servait également de larg

pas pouvoir rencontrer plus énergumène qu’Améthyste, en direction de l’entrée du bâtiment G. Ma chamb

fauteuil. Ces deux-là n’avaient rien d’extraordinaire à première vue. Caucasiens, silhouettes banales, ils semblaient à peine avoir noté mon arrivée, ce qui m’arrangeait. Cependant, mon regard se porta instinctivement sur une silhouette que je jugeais imposante, qui se trouvait dans ma proximité immédiate, et que je n’avais pas vu approcher. Sur le coup, je me questionnais. N’était-ce pas la personne que j’avais vu fouiller dans le frigo ? Comment avait-elle pu venir jusqu’à moi aussi vite sans attirer mon attention ? Par réflexe, je reculais d’un pas et me figeais, les yeux grands ouverts, les jambes bien placées pour éventuellement fuir. Cela pouvait avoir l’air ridicule, mais je détestais être prise par surprise. L

demanda l’imposante demoiselle dan

articuler en baissant enfin les yeu

oyant que l’on brandissait un objet à quelques centimètres à peine de ma poitrine. Cependant, après avoir assuré une distance ra

rmulai-je en encourageant mon

io et celui qui est avachi dans le fauteuil c’est Timothée, présenta-t-elle avant de

, répondis-je simplement, ne so

es doigts comme je pouvais en tirant lentement sur la languette en aluminium de mon thé glacé, un brin nerveu

rais que tu as besoin de faire du sport, ça te dirait

ttention vers moi. L’écoute pas, il cherche juste un partenaire de joggi

s sans doute monter vérifier mes bagag

e fille, ça n’est pas parce que j’ai de la place pour plusieurs qu’il

bien être du genre à apprécier ce genre d’humour. Car de toute éviden

rdon donc, articulai-je

de son large jean. Elle sembla ensuite lire quelque chose et sourit largement, dévo

araît que notre nouvelle colocataire s’appelle Lili. C’est vrai q

demoiselle venait de me glacer le sang. La douce anxiété de savoir que des inconnus étaient au courant de quelque

on dirait un nom de chat ! s’enthous

Timothée qui semblait s’êt

n chaton apeuré, compléta Hélène c

e alors entre mes dents en fr

utilises pas trop, ça fait bizarre, surtout ici, ajouta-t-elle av

son surnom qui est bizarre,

le surnom d’Améthystefait sens avec les deux premières syllabes de son prénom, énonça-t-il comme s’il récitait une formule. De plus, cela correspond à ses couleurs

hant que dire d’autre. Donc, v

de avec son… fit-il en perdant son souffle en milieu de phrase lorsqu’il croisa le re

t’intégrer parce que… attend, s’interrompit-elle en sortant son téléphone pour y lire

flai-je distraitement, co

sse avec un petit rire. En plus elle a raison,

une main à ma bouche. Je fais de mon mieux po

che mon accent martiniquais ? ajouta-t-elle en forçant sur

’est juste que… me déf

ns au gymnase le vendredi soir, j’assure les cours de judo

on jogging ? se moqua Mauricio en roulant des y

un enfer au quotidien, ajouta Timothé

ouler ses hanches d’exaspération, du moins c’était l’impression qu’elle donnait. Parce que le lundi c’

, assez discrètement pour être sûre que personne ne

nant aux chambres en tenant toujours ma canette de

t les trois prochaines années. C’était l’endroit où j’allais dormir, l’endroit dans lequel je devrais pouvoir me permettre d’être vulnérable en toute sérénité. Mes doigts tremblèrent légèreme

mée. Une fille à papa échappée de sa cage dorée. Évidemment que j’étais perdue, év

émotive. Mais peut-être que la pression accumulée avait eu raison de moi. Une pression si fortement réprimée qu’elle en était devenue invisible, attendant d’exploser à la moindre occasion. Je me trouvais don

s’écouler une éternité que je n’aurais pas fait la différence. Cependant, tandis que mes mains tremblantes s’appliquaient à essuyer mes joues humides, je constatais que ma détermination était intacte. Je n’avais aucun désir de faire demi-tour, aucune envie d’abandonner… juste un besoin furieux

petit appartement, non, dans cette grande chambre. Accept

e prendre une profonde inspiration et de souffler, concentrant

simple. Les vêtements, les livres, les petits éléments nécessaires à la vie de tous les jours et même… et surtout oserai-je dire, l’intégralité de ces petits objets inutiles mais dont on ne se séparerait pour rien au monde. La base m

chagrin passager. Je m’approchais alors de mon bien le plus précieux… mon violoncelle. Soigneusement rangé dans son large étui recouvert de cuir, posé sur un socle dans un coin de la pièce, il attendait patiemment, comme toujours, que je vienne y répéter moult étu

il l’avait toujours fait, dans l’espoir que le dev

mé boire un grand verre de lait aussi, prendre le temps de me limer les ongles avec le soin que l’on réserve aux détails importants. Je m’étirais alors longuement, n’étouffant pas une seule seconde mes bâillements. Je détachais

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