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Historique

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 1753    |    Mis à jour : 22/10/2021

ta br

ent engourdi, mon esprit était encore un peu brumeux. Je me sentais étrangement détend

atante, mais elle n’avait pas non plus les teintes jaunes de l’aurore. Je reconnaissais bien ce type de lumière, c’était celle des matinées londoniennes de mon enfance, celle qui me réveillait en filtrant par la fenêtre de ma chambre, juste avant que la gouvernante ne vienne me prévenir que le petit dé

entais étaient celles du café soluble de mauvaise qualité et du pain brûlé par un toaster défectueux, que l’on avait recouvert d’une pâte à tartiner bon marché. Pour finir, le seul son que j’entendais était celui des o

r mes escarpins. Vraiment, mon arrivée dans cette université avait en tous points manqué d’élégance. Cependant, je me pardonnais volontiers se laisser aller. Car après tout, j’avais dû prendre un avion pour Brest, puis le train pour m’arrêter dans la ville la plus proche de l’université. Après quoi, j’avais décidé de faire le reste du trajet à pied, afin de me dégourdir les jambes. Ce

ble de nuit m’indiqua qu’il était sept heures et quart. J’avais donc tout mon

u’il n’était vraiment pas frais du tout. D’ailleurs, je notais dans un coin de ma tête qu’il me faudrait demander comment faire ma lessive. Il était hors de question que je met

e mon soutien-gorge fut un profond soulagement que je ne me retins pas de vocaliser d’un souffle. Enfin libérée de ces impitoyables bretelles, entre-bonnet et armature, qui irritaient et rougissaient ma

son miroir. Il y avait un grand tapis de bain vert pastel sur le sol, près d’une large baignoire équipée d’une vitre plastique coulissante suffisamment opaque pour offrir une certaine intimité. J’étais plutôt ravie de pouvoir envisager l’idée de prendre un bain ; luxe auquel je ne m’attendais pas de la part d’une chambre d’étudiante. Cependant, ma joie fut un peu gâchée par un détail irritant : les cabinets se

is délicatement dans ma baignoire, découvrant avec plais

trapait mon savon pour le corps. Comme il était agréable de se laver, surtout le matin. Ma mère le disait souvent et je n’ai jamais fait que le confirmer : « une bonne journée commence par une bonne toilette

chrétienté. Cela dit, je ne boudais pour autant jamais les histoires que me racontait ma mère, lorsqu’elle me

me rincer le corps avant d’attaquer un premier shampoing, puis un second. Et une fois celu

ne facture. Je pris donc le temps de me sécher soigneusement le corps, frottant ensuite activement ma chevelure afin d’éponger le plus gros, avant de commencer à la brosser sans vraiment de délicates

eue de cheval semi-haute et me dirigeais vers la chambre, commençant à réfléchir à

j' ! Je peux rentrer ? chantonna une voix

venais pas avoir verrouillé la porte, je me crispais immédiatement en me sentant soudaineme

deux yeux, grognai-je en voyant la poignée

le coup, si la dernière

ste manquait d’élégance, mais lorsqu’une situation commençait à m’échapper, j’avais tendance à suivre mon instinct en faisant fi de beaucoup de choses, ce qui m’avait souvent valu de

agine que t’es pas encore habillée, mets un jogging, on

ait pas, je devais impérativement faire en sorte de ne plus perdre mon sang-froid. Je n’avais plus l’excuse de la fatigue, tout juste celle d’être en te

alors d’un ton plus détendu. Et oui, je veux bien venir jogger ave

rci, je suis content que tu m’acco

ricio. J’avais échappé à l’influence de mon père, contrairement à ma première interaction avec Améthyste. Je ne voulais pas imposer le respect comme lui, du moins je ne le voulais plus depuis longte

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