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murs en pierre froide lui donnaient une impression d'enfermement. Le silence pesant semblait être le maître des lieux, chaque bruit, aussi minime soit-il, résonnant de façon presque
n léger signe de tête, sans oser soutenir son regard. Les couloirs qu'elle parcourut étaient décorés de tableaux anciens, représentant des scènes de batailles et de paysages sombres,
distance qu'ils semblaient tous garder, comme s'ils craignaient quelque chose ou quelqu'un. Une question s'imposa dans
lle où elle l'avait aperçu pour la première fois. La porte massive en bois sculpté était entrouverte
visage dur éclairé par la lumière tamisée des chandeliers. C'était la première fois qu'elle le voyait de si près. Ses traits étaient marqués par des
a la tête, ses yeux perçants se fixant sur elle. Pendant un instant, elle fut incapable de bouger, co
qui résonna dans la pièce, laissant
moment, et elle eut la sensation qu'il pouvait voir au travers d'elle, décortiquant ses pensées et ses émotions. Elle avait lu dans
fin l'attente. « Je suis sûr que tu te demandes
it pas certaine de ce qu'il attendait d'elle, mais elle ne voulait pas paraîtr
ant aucune place aux sentiments. « Ce mariage est un devoir, rien de plus
vague de tristesse et de déception l'envahir. Elle s'était attendue à une relation distante, mais l'
en la fixant, comme pour s'assurer qu'elle comprenait bien la portée de ses paroles. « Je
qu'elle n'était pas venue ici par amour, mais entendre cette indifférence la blessait malgré elle. La chaleur et
i poser une question. « Est-ce... est-ce que
cevoir une étincelle d'humanité dans son regard. « Détester ? Non. Il est inutile de haïr ce qui es
ait pas seulement un homme impitoyable ; il était aussi prisonnier de son pro
ait terminée. « Nous n'avons pas besoin de nous voir plus que n
rière, prête à quitter la pièce. Mais au moment où elle atteig
yse
on prénom. Il la regardait intensément, comme s'il v
et les faiblesses ne sont pas tolérées. Si tu es ic
er, une présence nécessaire mais dépourvue de toute importance personnelle. Elle se promit intérieurement de ne pa
a avec plus de détermination. Elle comprenait maintenant ce à quoi elle était confrontée : une existence où elle n'aura
contrat, tout lui semblait si irréel, si cruel. Elle pensa à sa mère, à la raison pour laquelle elle avait accepté tout cela.
eait désormais sa vie, une pensée se fraya un chemin dans son esprit. Derrière cette façade de du