pit
s collègues n'avaient pas : des pauses plus longues, des tâches moins ingrates, même les supérieurs étaient devenus soudainement plus aimables. Tout cela la mettait mal à l'aise. Elle savait bien que cette bien
s lui rappelait qu'elle n'était plus une simple femme de chambre. Elle était devenue « celle que protège le patron », et cela lui faisait autant plaisir qu'elle e
a poche. Elle reconnut le nom de Jimmy sur l'écran et sentit une pointe d'appréhension monter en elle. Ell
rmura-t-elle, essayant
voix grave. « Je veux que tu vien
tion, il ne l'avait plus convoquée ainsi, et elle se demandait ce qu'il pouvait bien lui vouloir cette fois. Prenant une in
sa nervosité. Dès qu'elle entendit sa voix l'inviter à entrer, elle poussa la porte et
dit-il, indiquant l
ant tout à coup vulnérable sous son regard intense. Elle avait appris à se mé
rect que d'habitude. « Je vais te donner des règles,
prise par cette annonce s
autorité. « Oui. Tu es sous ma protection désormais, et je
is ressenti autant d'intensité dans sa voix, une int
ue problème, quel qu'il soit, tu m'appelles immédiate
e lui. Il semblait attendre une réponse verbale, et ell
avec quelqu'un que tu ne connais pas bien, surtout dans les endroits i
mais elle y décelait aussi une forme de protection qui, elle devait l'admettre, lui faisait du bien. P
enfin, la troisième règle... » Il laissa sa phrase en suspens, créant un suspense qui lui fit presque retenir son souffle. « La tr
ais ferme, et elle comprenait qu'il ne plaisantait pas. Ce n'était pas une demand
e dissimuler l'émotion qui la gagn
r autant. Ce regard perçant, presque possessif, semblait la son
d qui s'était installé. « Maintenant, retourne à ton t
nt avant de sortir. Mais au moment où elle s'apprêtait à refermer la p
que ce soit, n'hésite pa
'elle retournait à son poste, elle sentit un étrange mélange d'émotions. Elle était troublée par cette emprise qu'il exerçait sur ell
nt qu'elle ne le voudrait. Chaque fois qu'elle croisait des employés dans les couloirs, elle se demandait s'i
ngeait son matériel, son téléphone
s'est bien pass
ouchée par cette attention
, tout va bi
se ne ta
-toi des règles. T
t une sincérité et une présence rassurante. Elle comprenait qu'il ne plaisantait pas, que sa protection n'était pas
tait aussi cette attraction, cette envie de se rapprocher de lui, de briser la distance qui les séparait. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de se
regard intense ou un souvenir de sa voix grave suffisait à ébranler ses résolutions. Elle se sentait prise dans un
ui échappait à toute logique, et elle se surprit à attendre avec imp