pit
r elle une chance inespérée de repartir de zéro, de se construire une vie stable loin des complications qui avaient jusque-là marqué son existence. Les dorures, les tapis épais et l'air presque solennel des couloirs lui rappelaie
un homme dont le charisme était écrasant. Grand, sombre, ses yeux pénétrants la détaillèrent de haut en bas, la clouant sur place. Elle ressentit une tension in
basse et ferme, son ton laissant planer un soupç
nce malgré l'impact de son regard. « Oui, monsie
tandis qu'il la jaugeait. « Intéressant. Et
inattendue. « Eh bien, je... J'ai besoin d'un trav
op beau pour être vrai, non ? Une simple femme de chambre embauchée dan
sonder, cherchant à découvrir quelque chose qui lui échappait. Elle tenta de rester calme, mais sa voi
rissant davantage. « Vous pensez peut-être que c'est facile de tromper les g
ette soudaine accusation. « Pardon ? Perso
tant comme pour deviner la moindre trace de mensonge. « Ici, on ne laisse rien au hasard. On ne
ontre elle-même. « Je... je suis juste une femme qui a besoin d'un emploi
« Vous voulez que je vous croie sur parole, c'est ça ? Vous
la tête. « Si ce travail vous pose problème, alors je peux partir. Mais
ous ne comprenez pas. Mon monde est différent de celui dans lequel vous avez vécu jusque-là. Les gens ici sont soit des al
se défendre ou s'éloigner de cet homme qui la mettait incroyablement mal à l'aise. Cependant, une certaine audace naquit en elle, pous
ais elle n'en trouva aucun. « Je suis ici parce que j'ai besoin de travailler. Ni plus ni moins. Que v
regard. « Intéressant. Vous avez du courage. Mais rappelez-vous bien de ce qu
x, mais avant de partir, il la fixa une dernière fois, ses yeux emprein
, ses mains tremblaient légèrement. Cette rencontre avait été déroutante, et elle se sentait à la fois effrayée et étrangement fasci
anière de la jauger, comme s'il savait des choses qu'elle-même ignorait... Tout cela l'intriguait autant que cela l'e