Fatima et sa fille Aïcha entraient dans ce monde flamboyant avec un mélange de crainte et d'excitation. Tout autour d'elles, le luxe et l'opulence s'exprim
le seuil du manoir, elle serra la main d'Aïcha, une petite fille de dix ans aux yeux brillants et curieux. Aïcha, bien qu'enjouée, ressentait l'angois
nt nous aimer ? » demanda A
re valeur, être dignes de cette chance », répondit Fat
onfiance, et Fatima, grâce à son expérience, avait été recommandée par une amie. En entrant dans le grand hall, Fatima sentit le regard de la maîtresse de maison,
re offre. J'espère que vous et votre fille vous plairez ici
e dernière avait déjà vu tant de femmes de ménage passer par le manoir, mais combien avaient vé
chose. Aïcha, quant à elle, était émerveillée par les espaces vastes et lumineux. Elle courut dans le jardin, admirant les fleurs exotiques et
ux et nettoyait la maison avant même que la première lumière ne filtre à travers les fenêtres. Sa détermination et son sens du devoir ne passèrent pas inaperçus. Les parents Ler
révélait jamais sa véritable personnalité. Aïcha s'efforçait de rester en dehors de son chemin, mais les petites piques de Clara devenaient inévitables. Un jour, Clara se moqua de la façon dont Aïcha s
« Ne les écoute pas, Aïcha. Souviens-toi que la vraie valeur vient
e Monsieur Leroux, un homme d'affaires d'une intelligence redoutable. Il la complimenta un matin, déclarant qu'il n'avait jamais rencontré une femme si dévouée et efficace. Ces éloges appo
en œuvre des stratégies sournoises pour rendre la vie d'Aïcha insupportable. Elle se moquait non seulement de son apparence, mais aussi de son accent et
Aïcha s'approcha discrètement pour écouter leur conversation. Clara, entourée de ses amies, parlait d'Aïcha comme d'une sous-femme, la qualifiant de «
t-il, ma chérie ? » demanda Fatima, s'accroupissant à son niveau. Aïcha expliqua ce qu'elle avait entendu, et le visage de Fatima se transforma en une
evaient se soutenir mutuellement. Dans l'intimité de leur chambre, Fatima partagea avec Aïcha des h
rer un plan pour affaiblir Aïcha. Chaque jour, elle se montrait de plus en plus hostile, et Aïcha se rendait
au marché ensemble, riaient des petites choses de la vie, et Fatima prenait le temps d'expliquer à Aïcha l'i
er son école lors d'un concours de talents. Cette nouvelle apporta une lueur d'espoir dans le foyer, et Fatima l'encouragea à se préparer avec
t porté ses fruits. La veille du concours, elle s'assit avec Aïcha pour discuter de ses craintes et de ses attentes. E
la foule et sentir l'énergie de la salle. Fatima, qui l'observait depuis les coulisses, ressentait une fierté immense pour
nspiration et se dirigea vers le devant de la scèn
on et de passion, captiva l'audience. Fatima, les larmes aux
Aïcha se sentit enfin acceptée, non pas en tant que fille de la bonne, mais en
ïcha, commencèrent à voir en elle autre chose qu'une simple servante. Pour la première fois, le manoir devint
pour s'assurer qu'Aïcha ne serait jamais vraiment acceptée. Les conflits étaient loin d'être résolus, mais Fatima et Aïcha savaient qu'elles avaient les ressour