Noirceur

entale. Les voitures passent près d’elle, à vive allure, sa musique techno à fond dans les tympans, elle s’en moque. Une tristesse enfouie se lie dans son regard quand on s’y penche un moment. Mai

tte impression. Démarche à fière allure, qui a aussi été étu

rend justement, sa conseillère aurait trouvé l’emploi parfait pour elle, soi-disant. Cléa sourit doucement quand elle pense à l’intonation joyeuse qu’avait cette femme au téléphone la veille. Intelligente, pleine de sarcasmes, Cléa et son esprit vif, analyse souvent tout

gèrement irisés, marron, un petit nez en trompette, de jolies lèvres charnues. Dépourvue de maquillage, elle est belle naturellement. Habillée à l’arrache, comme elle dit, elle porte un pantalon à mu

le d’attente qu’on lui a indiqué

a voilà, la bombasse. Jeune femme de son âge sûrement, avec un chignon banane, blonde, rouge à lèvre

Bonjour ! Suivez-m

rtement, une vie sociale, manger correctement. Installée, Cléa, souriante, attend en se triturant les mains, l’annonce de la

errière son petit bureau climatisé la rend envieuse. Il lui tarde qu’elle en vienne à sa personn

’ordinateur et de sa voix a

t bloqué dessus, j’ai pensé à vous et votre situat

a gentillesse dans son regard. Elle espère vraiment que ça mar

Allier, la ville la plus grande là-

ière annonce, Cléa se

n ? Pourquoi ?

logée, nourrie, et payée

me Martin, Cléa enchaîne sér

faire q

peut se charger de la propreté de sa demeure. L’intendante précédente prend sa retraite la semaine prochain

tête et rassemb

nais rien, mais je ne

s sur lui, c’est un homme d’affaires très riche, il mentionne qu’il ne veut pas vous croiser ni a

ante ! Rendre une maison brillante, sans jamais c

e nuit. Il a l’air strict, il ne veut pas forcément quelqu’un de di

ère lève son sourcil et la re

, n’est-c

aux oreilles de Cléa. Elle le sait

la rue ?Que d’y penser, la gorge de détresse, se resserre. Être minable la blesse dans

t d’ac

otive jusqu’au bout des ongles. Elle entretiendra la maison de ce vieux bonhomme, avec 3000 €

use ni triste. La vie n’a pas de goût, quoi qu’elle fasse en ce moment. Sa joi

z pas, tout

fumer sa cigarette. Cléa l’observe, même cigarette en

je ferai tout pou

s. J’espère que vous réussirez et ne plus vous voir dans mon burea

personnellement, c’est certain. Ce geste réchauffe son petit cœur, quelqu’un lui fait confiance et la motiv