img Mémoires de Là-Bas: Été 1976  /  Chapitre 5 No.5 | 11.63%
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Historique

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 1651    |    Mis à jour : 26/12/2023

. Ses parents la mettaient sur un piédestal et parlaient d’elle sans arrêt donnant l’impression que le seul sujet de conversation de ce couple était cet unique enfant attendu

e à elle, c’était tout ce cinéma autour de sa petite pe

ue chaque fois qu’à trois elles passeraient devant nous. Ce pour quoi nous pouvions leur faire co

re sur les visages affriolés de ces jeunes hommes subjugués, c’était leurs interrogations quant à l’expérience présumée en amour qu’elle deva

le savait et elle leur donnait ce qu’ils attendaient en se balançant exagérément de droite à gauche. De temps en temps, elle tournait l

evant ses copains qu’il scrutait, les yeux écarquillés, en

u’elle fasse sensation. Se vanter d’être son cousin, à défaut de pouvoir frimer le bras autour de la taille d’une petite amie attitrée,

noncer son arrivée ça les rendait folles. C’est vrai ça. Qu’est-ce qu’elle avait de plus, cette « Toinette» ?D’ailleurs, ça ne r

t.Ce qui était totalement injuste, Antoinette avait une classe folle, et ce, quoiqu’elle porte.C’était d’ailleurs pour cette raison que les fi

iter de celui de Jo. Donc, elles ne comprenaient pas tout ce tintouin autour de cette étrangère qui les prenait tous de haut, juste parce qu’elle et sa fa

ait de retomber comme un soufflé sorti trop vite du four. Les chamailleries et les rires avaient fait place à un mut

qui a essayé de dissiper la gêne qui s’était emparée des garçons.

t, instantanément, il avait aband

it le père d’Agnès justement, il tenait par la main sa jeune sœur, Jeanne que nous appelions Roussette, rien que pour la faire enrager

le arrivait et tout à coup, nous entendions ses commentaires de petite mégère insolente. Son impertinence

ce qu’elle avait surpris à propos de l’un ou de l’autre,

’Agnès : « Ha v’là Roussette, deux minutes plus tôt et elle v

père qui nous avait demandé, surpris par le calme qui régnait sur le ponton, « Al

es restes du pique-nique et les corps étendus. Vincent, les yeux sur ses chaussures, restait pétrifié, redoutant une a

s et déposa un baiser sur sa tête, puis, ils échangèrent quelques mots inaudibles pour nous. Cependant, je crois que chacun s’était imaginé ce que lui-même aurait voulu enten

uleurs, assez pour lancer : « Ma

mit tout de même le haut là :

orinne. Les deux fillettes avaient le même âge e

lle voyait ou entendait, à nos parents naturellement. Si elle apercevait un garçon e

bonbons, de nous, pour qu’elle se taise, de nos parents, pour qu’elle continue. Elle se montrait dure en affaire la Fanfan, elles négociaient avec nous comme un vrai margoulin. C’est elle qui décidait, évidemment après avoir avalé le produit des tractations en cours, si c’éta

ites choses que nous les

s deux gamines nous collaient aux basques, ils n’avaient aucun souci à avoir,

pour ce qu’elles nous rappelaient de notre propre enfance, pas si lointaine, dans ces mêmes lieux. Et puis aussi,

’un ou l’autre seraient absents, c’était également une de leur mission. Aller acheter de la bière à l’épicerie du camp pendant que nous jouions à la pétan

. Bien sûr, nous en recevions de nos parents, mais pas tous les jours. Beaucoup de caravanes disposaient de salles de bain de fortune où nous devions pomper du pied pour amener l’eau d’une petite citerne qui se trouvait à l’extérieur jusque

d’être les meilleures amies d’Antoinette, qui d’ailleurs le

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