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Historique

Chapitre 5 04

Nombre de mots : 2441    |    Mis à jour : 23/08/2023

tie

ment la tête. Dotou, tu as mis du temps pour aller

où je t’ai trouvée là, tu partais à la mercerie

rine coule entre mes jambes quand tantie Alindé nous rejoint. Elle va

encore lavés. J’ai dû moi-même les réveill

ma bouche comme pour me

s ce que tu as ach

? Qui t’a en

nne, t

ur mes jambes tell

mercerie mais c’était un prétexte pour s’enfuir. DIEU sait faire les

en se frappant les mains. Dotou, c’est

ue plusieurs gifles atterrissent s

ptais al

retourner che

enses qu’ils t’attendent ? Ils t’ont oubliée. Ils sont con

s parents s’inquiètent pour moi et

maison. Continue-t-elle. Tu vas te dépêcher d’aller laver les enfants et de les accompagner à

r contre le mur pendant des heures ? Ma correction s’arrête vraiment aux gifles ? Peut-être que je ne dînerai p

ennent leur petit-déjeuner vite fait sous le regard bienveillant de leur maman

dam

c elle les chercher et les déposer à nouveau. Tu auras affaire à moi si

sur la tête. Madame, ajoute-t-il en levant l’index , el

it-elle en me regardant sévèrement. Allez-y

s enfants à l’école mais aujourd’hui je ne le fais pas. Mon regard est

it à la mercerie pour que Mada

t voir mes parents. Réponds-je

t-ce qu’il a pitié de moi ? Peut-être m

sortie un peu plus tôt, tantie Josette ne m’aurait jamais attrapée. Je pleure encore en faisant la lessive. J’ai peur du retour de tantie du travail. Elle a

t. J’essaie avec peine de ne pas afficher mon inquiétude. J’ai pensé à ce qu’elle

ger Emeline et vais m’asseoir à l’entrée du débarras avec mon grand verre d’eau. Je ne mangerai pas ce soir mais je le savais déjà. Je me lè

tomber. Les forces me manquent et mon ventre vide ne me facilite pas la tâche. Les enfants vont se coucher. Tantie emmène

es yeux mais les ouvre quand je s

ve-t

gauche alors elle gifle l’au

mptais aller che

e car,

le surprise. Qui t’a donn

nne, t

? Dotou, c’est mon nom

me tords de douleur parce que la ceinture n’épargne aucune partie de mon corps. Les coups redou

’au jardin. Elle noue une corde au manguier q

parents t’ont vendue (elle insiste sur chaque syllabe ) pour avoir de quoi manger. Ils n’ont pas hésité entre te vendre et avoir de quoi à ma

ur. J’essaie de dormir mais je n’y arrive pas. Mon corps est plein de blessures et cela me fait terriblement mal. J’ai reçu plein de coups depuis que je suis chez les Alindé mais mon corps ne s’y habitue

e. Je voudrais tellement qu’elle soit là et répète ces gestes. Je répète toutes les phrases d’amour qu’elle me disait. Ma mèr

*

accomplir mes tâches et le soir après avoir mangé les restes des repas de la veille, je retrouvais mon état de bête. J’étais l

chaine tentative, elle lancerait les gros chiens du voisin à ma poursuite et j’avais trop peur des chiens pour oser quoi que ce soit. J’avais compris une chose: j’étais faite pour reste

mois plu

seau d’eau chaude jusqu’à la douche des enfants. Le seau n’est pas lourd, c’est juste q

les cheveux. Elles doivent rejoindre tantie au salon de coiffure. Je lave les cheveux de Christine à quatre r

ui s’y trouve. Demain, il y aura gros paquets cadeaux à son pied, un magnifique repas de famille. Ils iront tous à l’église et me laisseront t

la fête de Noël était magnifique. J’allais à l’église avec toute ma famille, maman nous cousait pour mes soeurs et moi de jolies r

ur de

ose. Pas de sieste pour moi. Je dois repasser les vêtements

d tantie m’appelle. Elle tient le carton du gâteau qui leur a servi de dessert ce midi. Veut-elle m’en donner

n m’essuyant les mains

sée l’une d

ais pas,

che. Les enfants ont pris leur part devant moi et tonton n’a pas ma

dans le refrigérateur et je n

i a mangé. Tu as re

, je ne

c je

n, t

main tu as man

, je n’

teau ? Sûrement l’un des enfants qui l’a mangée à table mais je

main avec laque

n gauche et elle la

don t

? Ta dernière correction ne

s en l’air et contre le mur. Mes cuisses tremblent, l’eau pimentée pénètre dans mes plaies et c’est atroce. Je fais des efforts pour ne pas pleurer. Non, je ne dois plus pleurer. Je ne veux plus montrer à tanti

*

nous prenons le chemin de leur école. Je les accompagne à nouveau toute seule.

maintenant. Je cuisine ensuite le repas du soir. L’odeur du boeuf grillé emplit la pièce.

n ventre avant de reprendre mais cela ne m’aide pas. Je veux manger, j’ai besoin de manger. Et si … Je

n ! Je ne peux pas me contenter que d’un seul morceau. Je me sers une assiette et vais au débarras pour manger. Quand je finis, je lave mon assiette et retourne à mes tâches, le sourire aux lèvres. Je c

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