tie

eule comme une grande mais je ne la laisse pas faire. Hier, elle a failli s’étouffer en le faisant. Heureuseme

oum

petites mains et a un sourire aux lèvres quand je la pose au sol. Je l’aide à marcher dans le jardin pui

c’est comme si je parlais dans le vide. Il pose son ballon de football sur l’un des canapés du salon avant de se diriger vers la cuisine. Je m’empres

dans la cuisine. Je

que tu finisses pour

fofo

retour pour porter le riz et la sauce à Fofo Yann. Je donnais un

fofo

as préparé e

é ? Demand

til le visage fermé. Prépare

ne pas toucher aux réserves de

sache que je n’ai

d il a lancé son assiette contre le mur, il y a deux semaines. Je n’ai pas compris pou

finir de donner à manger à Em

fais vite.

oulagée de savoir que c’est à son goût cette fois-ci. Je ne me voyais pas en train d

eu puis quand ils ont faim, je vais leur acheter des beignets comme tantie me

ais aussi

ais pas entendu l’am

ait faire dans la maison de ses p

quel

ns et

n’aurais pas dû lui

uoi tu as les cheveux courts

chez les Alindé mais tantie m’a rasé la tête. Elle dit que je ne dois

e, j’ai des boutons

pas une vr

e pas venir au monde. Je n’aurais

envie de

seau et elle comprend le message que je veux lui faire passer puisqu’elle retourne au salon. De longues m

bientô

nn. Tu veux q

ns regarder la tél

se par ses paroles. Moi ,

pas le droit

toi, il y aura un nouveau des

dre le salon. Est-ce que je dois y aller ? J’y réfléchissais quand une autre amie de Yann vint m

m’assois à même le sol. Ils re

-toi à côté de M

temps que je n’avais pas fait ça. Avant dix-huit heures, je mets fin à ce moment de distraction , le premier en l’espace d’un an. Je dis au

fait un bond. Mon visage s’attriste immédiatement car je sais que tantie est de retour. Je

nds crier puis m’appeler. Elle respire

nière la plus douce qui soit

nt une gifle qui aurait pu m’arracher l’oreille. J’ai acheté mon

e la main sur l’oreill

tu poses tes sal

pondre que fofo Yann qui é

tout. Elle a aussi re

s dû lui faire confiance. J’étais dans mon coin, n’ai pas demandé à m’as

e ose pl

e ce qui l’attend et il est fatigué de recevoir

ent jusqu’au canapé, me

s pas m’ass

i pas e

m’asseoir sur l

u ne dois pa

ne suis pas

onne une taloche… tu le fais quand même...une deuxième taloche

isième pagne, me tire par

geno

où. J’espère en mon for intérieur que ma punition s’arrêtera là. J’espère… J’espère en vain. J’ai

ve ton

ie, p

ute seule dans ma maison. Qu’est-ce que tu fais d’

ntie. C’

dos se déchire quand ell

eeeeeee

ale bouche,

ces quand je sens un clou

ie, pa

envie de ne pas res

s continuent, les clous continuent à s’enfoncer dans ma chair. A un moment, je m’écroule sur les graviers. Je n’ai plus de f

ve-

e n’y arrive pas. J’ai le tou

n’entends pas

uveau à genoux et pose mes mains sur

end en train de faire une chose que tu ne devrais pas faire, tu vas voir de

les pieds tremblants. Je me débarrasse de mon pagne, me savonn

m’évente . Je m’habille rapidement et me rends à la cuisine. Quand je finis de cuisiner, je dresse la table puis vais donner à manger à Emeline. Je retiens mes larmes quand à sa der

riste parce que je ne suis pas sûre qu’elle ait

*

oto

rive t

le salon. La table débarrassée et nettoyée, le salon balayé , je vais faire la v

de chaussures de tonton et des garçons. Je n’ai pas le temps de souffler. Je vais prendre

ins. Je voudrais faire ces calculs avec elle ou lire c

enfants apprêtée, leurs habits trempés, je peux enfin rejoindre ma couche, dormir pen

in, dix-hu

ourire quand je les salue. Je ne suis pas très contente de le voir. Il n’a pas été gentil avec maman. Je l’ai entendue une fois lui

tantie qui me demande de servir un p

meline me mènent au jardin. Je rebrousse chemin quand

Cotonou pour une autre

iagnostic sera beaucoup plus optimiste. Je

dis v

oment de si

Dotou se com

us l’oreille quand

ctueuse et travailleuse. Nous

quiètent beaucoup de son intégration dans la ville. Sa

st une enf

Tu sais au moins, ils ont pu prendre des manoeuvres pour les récoltes et c’est avec ça qu’elle

es parents s’inquiètent pour

urriture, de sommeil ou de l’école. Je veux retrouver ma famille, tous ces gens pour qui je compte. Je porte mes yeux su

aine pl

. J’ai réfléchi, je vais rentrer chez moi. Je suis sûre que ma maman ne sait pas ce que je vis ici, sinon elle viendrait me c

bon matin, Dotou ?

ie. Son chemisier a perdu un bouton et c’

en route. Je ne vais pas traîner. Je vais faire

jusqu’à la gare car je n’ai pas d’argent pour le taxi. Le sourire aux lèvres, je hâte le pas. A la gare, je

a gare. Mes sens sont en alerte si quelqu’un me reconnaît, je risque d’être ramenée chez

e de m’arrêter. J’ai les jambes en coton quand je découvre le visage de la femme. Je pense

se. Cette petite m’a volée

à un moment je sens des bras puissant

ne pas à cette femme. Lui di

là ? Tu as peur ? Tu recevras la punition

’attrape la joue quand il me ramène auprès

ne vraie petite sorcière, ma parole ! M

t bien la punir pour ne

. Toi, tu vas recevoir

rouver ma famille. Ne me ram

ans cette vie ? Elle verrouille sa voiture, me tient fermement d’une m

mais qui j’ai trouvé sur la rou

.

dire que tu auras du reta

male quand nous arrivons devant la maison. Ma vessie se remplit quand le gardien ouvre le portail. J’ai peur, j’ai peur. J’ai peur de ce qu