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Éternel - Tome 1

Éternel - Tome 1

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17 Chapitres
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Résumé

Table des matières

Kristal privée de liberté par ses parents depuis sa naissance frappe sur la table et fait part de son désir de ses propres ailes. Elle émet donc le vœu d'aller en France pour ses études. Après maintes négociations, elle obtient gain de cause. La jeune fille ignore que sa vie ne sera plus du tout calme et surtout, plus la même.

Chapitre 1 Prologue

Prologue.

**** Kristal.

Je ne dois surtout pas être en retard à l'ambassade, il faut que j'en finisse avec cette histoire. Parce que là, je sature. je n'en peux plus.

Je dois quitter ce pays, je n'en peux plus d'être aussi dépendante de mes parents, ils me surprotègent et dirigent beaucoup trop ma vie. J'ai besoin de ma liberté.

Vous allez peut être me trouver trop injuste mais vous ne savez pas ce que j'ai vécu durant toutes ces années. Je vais vous raconter un peu ce que je vis au quotidien.

Mes parents je les aime à en mourir, mais je n'ai jamais pu placer un seul mot dans toutes les décisions qui étaient prises à propos de moi. J'ai fréquenté les plus grandes écoles, ils choisissaient tout pour moi. J'ai toujours tout refoulé, je n'avais d'ailleurs pas à m'imposer car je me disais que ce sont mes parents et que je ne devais jamais les contredire. Et quand il m'arrivait quand même de vouloir choisir, ils commençaient leurs leçons de morale.

Et vous savez ce qui est pire? Je ne suis même pas libre de mes mouvements. Au moment même où je vous parle, il y a deux gardes à mes trousses. C'est une vie ça?

Je ne connais pas du tout les raisons, je sais que dans le passé maman était beaucoup en danger, bref je ne connais pas l'histoire. Et elle ne veut pas m'en dire plus, donc je n'insiste pas non plus. Tout ce que je sais, c'est que je dois être suivie constamment, tant que je serai ici.

Cette fois ci c'est bien différent. Je viens d'être diplômée en licence et j'ai été catégorique avec eux, je veux voler de mes propres ailes. Cela a été difficile mais avec l'aide de ma tante Joëlle, j'y suis arrivée. C'est ma complice si on peut le dire ainsi. Vu qu'elle est un peu jeune, elle me comprend.

Pourquoi les parents sont aussi protecteurs ? J'ai envie d'être libre moi, je dois découvrir la vraie vie et ses réalités. En plus, je suis très passionnée des voyages. Je vais donc vieillir sans faire ce que j'aime, juste parce que mes parents me protègent trop? Je sais que les parents je leur fais de la peine, mais souvent il faut savoir sortir de son mutisme et dire les choses. Dans un mois, je m'en vais en France, j'irai continuer les études là-bas.

Bref j'ai oublié de me présenter, je me nomme kristal, j'ai 20 ans, diplômée en architecture.

J'ai deux frères et sœurs, Alfred et Stéphanie, des jumeaux. Ils aident maman dans son entreprise. Ma mère est une très grande femme d'affaires, elle a son entreprise ici mais je ne m'y intéresse pas trop, moi ce que j'aime c'est l'architecture. Je compte créer plus tard mon propre business. Papa quant à lui, passe tout son temps à voyager.

Côté caractère, je suis une dure à cuire, je ne me laisse pas faire et je sais m'imposer. Mon entourage me dit tout le temps que ce caractère me vient de maman. Une fille à papa? Pourrie gâtée ? Peut-être.

Mais bon, tout ça c'est de leur faute après tout.

J'appelle mon amie Tecia.

Moi: enfin, tout est réglé (en jubilant).

Tecia: donc tu vas vraiment t'en aller? Tu vas beaucoup me manquer (avec une voix toute triste).

Moi: oh non tu ne vas pas pleurer, je vais m'y mettre aussi. Attends moi, je te rejoins à la maison.

Moi: amenez moi chez mon amie Tecia.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les deux gardes qui me suivent partout démarrent et me conduisent chez mon amie.

Moi: bonsoir tata(je fais la bise à sa mère).

Aïcha : coucou ma belle. Tu vas bien ?

Moi: oui je viens de l'ambassade, j'ai fini de faire tous mes papiers. Si tout va bien je vais aller en France dans un mois.

Aïcha : c'est une bonne nouvelle... Tecia est dans sa chambre.

Je trace directement ma route. J'entre dans la chambre et je me jette immédiatement dans le lit. Elle est en train de dormir, je m'endors à mon tour.

Deux heures après, je me réveille. Pas de trace de Tecia. C'est lorsque je descends que je la trouve avec sa mère, dans l'un des canapés. Je les rejoins. Je ne peux pas discuter avec elle, vu que sa mère est là. Heureusement qu'au bout d'un moment, elle se lève et va en cuisine. Nous voilà seules.

Tecia: tu comptes rompre avec Andres ?

Moi: je ne sais pas(soufflant).

Je suis vraiment perdue, mon petit ami Andres m'en veut pour mon départ. Je ne sais même pas si notre relation va tenir.

Tecia : tu devrais le faire... Je n'ai jamais aimé ce gars. C'est un gigolo et...

Moi: tu ne vas pas recommencer ! Tu t'entends parler? T'es en train de parler de mon petit ami là.

Je me lève, super énervée. Elle a peut être raison, voilà exactement pourquoi je suis autant en colère contre elle. Il faut savoir qu'Andres est un peu, comment dire... Il n'a pas assez de moyens et je l'aide à chaque fois que je peux. Cependant, mon entourage ne le prend pas d'un très bon œil. Évidemment, je m'en fous de l'avis des gens mais ça commence à m'agacer tout ça et je me demande si ils n'ont pas raison au final. Et si Andres n'était là que pour profiter de moi?

Mon Dieu.

Je tourne les talons sans calculer Tecia et je sors.

Tecia: je veux juste ton bien.

Je l'ignore royalement et je décide d'aller voir Andres.

Moi: bonsoir.

Andres : tu n'as pas une bonne mine.

Moi: j'ai une nouvelle. Mais je ne sais pas comment tu vas le prendre.

Andres: tu me fais peur là. Qu'est ce qu'il y a?

Moi: en fait je viens de l'ambassade et tout est réglé. Je vais en France le mois prochain.

Il semble déçu, je le vois très bien. Je me sens soudain mal.

Moi: Écoute, ne fais pas cette tête (je vais me blottir contre lui). La distance ne doit pas nous séparer.

Andres: kristal ne me demande pas une chose pareille. Je suis désolé mais...

Moi: mais? (Apeurée)

Andres : on ne peut plus rester ensemble.

Moi : comment est ce que tu peux me dire ça? Ne me fais pas ça. On peut surmonter ça.

Andres: (se dégage)et comment dis moi? Tu sais très bien que je n'ai pas les moyens pour me déplacer et te rejoindre là-bas. Je préfère qu'on en arrête là avant qu'on en souffre tous les deux.

Wow wow wow! Aussi brusquement comme ça? Et avec autant de violence ?

Moi: parce que tu crois que je ne souffre pas, là ? Tu n'as pas de cœur. Tu sais quoi? C'est ta décision et je la respecte.

Je tourne le dos , complètement anéantie, sans pour autant le montrer. Cependant, il me retient par le bras.

Andres: attend. Avant de partir j'aimerais te faire mes adieux.

Nos lèvres sont très proches, il met fin à la distance qui nous séparait. Je m'attendais à un baiser chaste mais il commence à être pressant et à me toucher exagérément partout.

Moi: arrête !

Il ne m'écoute pas et essaie de me déshabiller. Je crie.

Moi: Au secours !

Andres : tu es à moi, je dois graver ça en toi.

Moi: à l'aide !

J'ai beau crier, il ne m'écoute pas. Une peur incommensurable s'empare de moi. Il a déjà réussi à enlever mon haut mais avec un élan de force, je lui mets un coup bien placé dans ses parties intimes. Il crie.

Andres: sale garce.

Pas le temps de lui répondre, je m'enfuis mais arrivée sur la terrasse, il m'attrape par les cheveux

Andres : viens par ici toi!

Il rabat sa main sur ma bouche pour m'empêcher de crier.

Je me retrouve à hurler, à crier , à pleurer et le supplier de me lâcher mais il va.me violer, c'est clair.

Non ! Maman m'a appris à me défendre et il est hors de question que je laisse cet imbécile abuser de moi. Tout à coup je le mords, je mords sa bouche, jusqu'à ce que je sente mes dents se toucher. Il hurle de douleur et me lâche. Le goût salé du sang se fait sentir dans ma bouche. Je ne l'ai pas du tout raté.

Moi: va te faire foutre imbécile. Plus jamais tu poses tes sales pattes sur moi compris ?

Andres:...

Il est incapable de parler. La douleur doit être beaucoup trop forte pour lui

Gardes: madame vous allez bien ?

Ils débarquent dans la maison et empoignent Andres. Ils commencent à le frapper. Toujours en retard eux. Il aurait fallu de peu pour que je sois violée.

Moi: amenez le dans la voiture, je ne veux pas le voir. Ne lui faites pas de mal. Juste amenez le au commissariat et dites qu'il a essayé de me violer.

Gardes: on ne peut pas vous laisser seule ici.

Moi: je vous ai donné des ordres alors faites le, je vais très bien. Je vais bien...(essayant de me convaincre moi même)

Andres: ne me fais pas ça s'il te plaît...

D'un geste de la main je le fais taire et je sors. J'ai tellement mal.

Je croyais le connaître, c'était mon grand amour mais je me rends compte qu'en fait, il a été une erreur. Quand je pense que je m'en prenais à mes proches pour le défendre. Je pleure et ça n'en finit pas, j'ai trop mal .

Moi: Tecia...(au bout du fil).

Tecia: oh mon Dieu tu vas bien ? T'es où? J'arrive.

J'essaie de lui expliquer un peu et raccroche, en larmes. Elle arrive, toute paniquée.

Tecia: mon Dieu, que se passe t'il ici?

**

Tecia: quoi? Mais il n'a pas osé ! Allons le dénoncer !

Moi: ce n'est pas la peine on l'a déjà amené.

Tecia : ce n'est pas suffisant il faut que tu fasses une déposition.

Moi: non! Je... Je l'aime

Tecia :(souffle) tu l'aimes ? Tu l'aimes toujours après ce qu'il t'a fait ?

Moi: oui.

Nous rentrons chez moi. Ma mère est dans tous ses états, elle tremble de tous ses membres, je n'y comprends rien du tout. Elle me sert fort contre elle et n'arrête pas de pleurer. Et elle me traîne de force dans un commissariat où je dépose une plainte contre Andres et contre mon gré. Ce dernier est aussitôt enfermé.

**

Les jours sont passés à une vitesse fulgurante, le jour de mon départ est enfin arrivé. Je suis triste de les quitter, mais aussi j'ai tellement rêvé de cette liberté que je ne peux pas me plaindre. À moi la liberté !

Maman: surtout fais bien attention à toi ma chérie, tu es sûre que tu ne veux pas être accompagnée ? Je le sens pas du tout...(elle a des intuitions)

Maman : s'il te plaît, reviens sur ta décision, je ne veux pas qu'il t'arrive un malheur. J'ai un pressentiment.

Je souffle. Elle est trop protectrice.

Moi: mamannn(me plaignant).

Maman : bon. D'accord. À la moindre difficulté tu nous appelles, on atterrit directement là-bas. Sois sage surtout.

Moi: je t'aime maman.

Les autres n'ont pas pu venir m'accompagner à l'aéroport, ils sont super occupés et en plus, papa est en déplacement, comme d'habitude.

Je sers ma mère contre moi, soudain une envie de rester me prit mais je me ressaisis. Il est trop tard et j'ai beaucoup trop rêvé de ça pour faire marche arrière.

Moi: au revoir, maman.

Je l'embrasse une dernière fois et j'avance. Je retiens mes larmes. La liberté, oui. Mais la liberté à quel prix?

Quelques heures après, j'arrive en France, à Marseille pour être plus précise. Que c'est beau, mon Dieu. Malheureusement je ne suis pas à Paris, j'aurai bien aimé voir la tour Eiffel.

Un taxi vient me chercher pour me conduire à mon appartement, ou je dirai plutôt notre appartement. En effet depuis le pays, j'avais déjà reservé une maison, j'ai des colocataires, deux filles d'après ce que j'avais entendu. Je les ai eu au téléphone. J'espère qu'on va s'entendre. Je suis trop surexcitée.

Donc nous arrivons et le taximan m'aide à emmener mes valises dans ma chambre. Pas de trace d'humain ici, apparemment elles sont toutes sorties.

Je range mes affaires dans mon dressing, après avoir fini je reste dans la chambre à discuter par téléphone avec Tecia.

**

Une semaine que je suis ici. Et mes colocs Binta et Célia, sont géniales, on s'entend à merveille. Tecia en est même jalouse, rires. On est vendredi, c'est le weekend, les cours sont finis et qui dit Weekend dit? Fête bien sûr !

Au pays, je n'étais pas libre de mes mouvements, mes sorties étaient surveillées et j'avais même un couvre feu(une heure à laquelle je devais impérativement être à la maison). Cette fois-ci je suis libre, oui libre comme l'air !

Célia: la fête c'est à 20 heures, dépêche toi.

Moi: oui, j'arrive. Encore 5 minutes, s'il te plait.

J'ai passé la soirée à me faire les ongles, tout en parlant sur Skype avec Tecia. Là je suis en train de me boucler les cheveux avec le fer à boucler tout en écoutant de la musique, assise sur mon lit. Je termine tout. Je range le fer, mon ordinateur et je m'abaisse vers le lit pour prendre des talons. Je les porte en me parfumant, et en prenant une veste. on ne sait jamais, il fera peut-être froid. Je me mets une dernière couche de gloss sur les lèvres et je cours pour les rejoindre. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça fait du bien d'être libre de ses mouvements, de ne pas avoir de gardes à ses trousses. J'ai encore l'impression d'être dans un rêve.

La fête se passe à la plage des Catalans, j'y ai déjà fait un tour avec les filles.

Lorsque nous arrivons, il y a déjà du monde, des jeunes de tous les coins du monde. Je vais m'asseoir dans un coin, nous papotons avec les filles.

Célia : j'espère ne pas rentrer bredouille ce soir ( Dit-elle en dansant sur place, sans même se soucier du regard des autres).

Je manque d'avaler ma salive de travers, les filles le remarquent et s'étouffent de rire. Je n'ai pas très bien compris le sens de sa phrase mais ça n'a rien de catholique, je n'en doute pas.

Binta: ça se voit que tu ne connais pas Célia. Elle est comme ça, je te previens. Je veux dire, elle est authentique et dit toujours ce qui lui passe par la tête.

Célia: une chose est sûre, je veux ramener un beau gosse à l'appartement ce soir. Ou alors qu'il m'amène chez lui, pourquoi pas ?

Ah, au moins elle a été claire cette fois ci! Pas de parabole. Je ne peux m'empêcher de sourire. Je suis déjà à une semaine ici et je ne m'ennuie même pas en leur compagnie. C'est tout ce que je voulais.

Binta: Et toi Kristal? (En se tournant vers moi) Ou alors les histoires de cœur ce n'est pas trop ton genre?

Moi: oh, je viens de sortir d'une rupture douloureuse et c'est encore tout frais. Donc je n'ai pas encore la tête à l'amour.

Célia : hum, on verra si tu tiendras le même discours en voyant les beaux gosses qui sont toujours ici. Je te jure que tu vas essayer de te contrôler mais tu ne pourras pas. D'ailleurs, ça sera une bonne chose pour toi.

Je lui souris avec bienveillance. Je la remercie de vouloir que je m'épanouisse, mais non merci. Je n'ai pas la tête aux relations amoureuses.

Il y a un barbecue, l'odeur de la viande me chatouille les narines et j'ai soudainement faim.

Binta: tu bois quoi?

Moi: Sprite, s'il te plaît.

Elle se lève et s'en va. Je regarde autour de moi, chacun fait la fête. Tout le monde est gai.

Sauf lui.

Lui? Il est assis dans un coin, seul et ça m'étonne. Il est beau comme un dieu. Comment alors peut il être seul ? Et ce n'est pas le plus choquant, le plus choquant c'est son regard. Il a l'air triste et abattu. Je ne sais pas trop. Les yeux rivés droits devant lui, il est dans ses pensées. Je viens à peine de le remarquer mais j'ai déjà du mal à détacher mes yeux de lui.

Qu'a t'il ? Pourquoi peut on être aussi triste ? Et surtout à une fête ? Qu'est ce qu'il fout ici? Mon Dieu, ces questions commencent a trotter dans ma tête et à m'obseder. Un aussi beau visage ne pouvait pas refléter autant de tristesse, c'est tellement contradictoire.

Binta: hehoo kristal(claquant des doigts, je redescends sur terre). Je te parle depuis...

Moi: euh désolé, merci...( Prenant ce qu'elle me donne).

Je commence à boire, sans pour autant arrêter mon manège. Je continue à le regarder, ses traits sont fins, il a la peau claire, c'est sûrement un métisse. Très musclé. Et ses yeux, il a des yeux particuliers...

Tout d'un coup, son regard rencontre le mien! Il vient de me surprendre en train de le regarder et ceci depuis 15 minutes, oh mon Dieu la honte.

Son regard est tellement froid que ça me fait peur, et dans ses yeux je vois aussi de la tristesse. Comme si il essaie de paraître dur aux yeux des gens. Je baisse le regard. Je ne supporte pas ses yeux sur moi, je n'assume plus du tout.

Célia : poulet et bananes plantain frites, je ne vais pas vous attendre hein.

Elle va se servir.

Moi: Binta ramène moi une assiette s'il te plaît.

Binta: d'accord.

La fête continue. Je risque un regard vers son coin et je me rend compte qu'il n'est plus là. Où est il passé?

Je me lève et je jette ma canette au loin, espérant qu'elle atteigne les vagues. Bon ok, au diable la salubrité !

- AH!

C'est un cri, je ne sais pas qui a crié mais le bruit vient de là où j'ai jeté ma canette vide. J'ai surement blessé quelqu'un

Moi: oh mon Dieu !

Je me lance en direction du bruit, il fait un peu sombre donc je n'avais pas vu qu'il y avait quelqu'un.

Moi: je suis désolée, je ne...

Je lui entre dedans de plein fouet, c'est lui. Je m'attendais à tout le monde sauf à lui. Je lève les yeux en frissonnant, le cœur battant la chamade et je croise ses yeux noirs.

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Mis à jour : Chapitre 17 Chapitre 16   09-15 16:16
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