/0/26372/coverbig.jpg?v=20250709111216)
La sensation était celle d'un froid glacial, puis plus rien. Juste avant de sombrer, j'ai vu le visage de ma sœur, Adèle, ses yeux emplis d'une haine possessive, tandis qu'elle sifflait : « Manipulateur ». Mais la mort n'était qu'un début : je me suis réveillé dans mon lit, en sueur, la douleur fantôme toujours présente. Ce n'était pas un cauchemar, mais une seconde chance, ou plutôt un cruel rappel des événements à venir. Un fracas assourdissant. Ils étaient là. Ceux qu'Adèle avait ruinés, venus se venger. Paniqué, j'ai couru vers Maman, mais Adèle avait délibérément emporté toute notre sécurité, nous laissant à la merci des intrus. Ma sœur, celle qui se disait ma famille, m'avait trahi, me livrant sciemment aux loups. Je me suis retrouvé seul, ma mère tremblante dans nos bras, piégés dans un placard, suppliant Adèle au téléphone : « Adèle, il y a des gens dans l' appartement ! Rappelle les gardes ! » Son rire méprisant, sa voix glaciale : « Belle mise en scène, Louis. Tu n'es qu'un parasite. » Mon cœur s' est brisé. Ma propre sœur venait de signer notre arrêt de mort. Puis Maman s'est sacrifiée. J'ai fui, ma jambe brisée, trahi une seconde fois par Camille, ma fiancée, qui m'a vu m'agenouiller sur le trottoir, supplier mon aide, avant de me jeter aux flics. Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant de trahison ? Pourquoi personne ne m'a-t-il cru ? Je ne pouvais pas mourir comme ça. Pas cette fois. Avec ma mère enfin en sécurité, une rage froide m'a envahi. Le réveil fut brutal, mais je savais que j'avais une revanche à prendre. Cette fois, j'allais arracher mon destin des griffes de ceux qui croyaient pouvoir me manipuler.