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Sept ans d'amour, de projets, de vie commune. Sept ans à construire une forteresse de confiance avec Antoine, mon pilier, mon roc, l'homme le plus droit et intègre que je connaissais. Puis, à 3h17 du matin, une vibration insistante a brisé le silence de notre chambre. Une photo. Envoyée par "Chloé Stagiaire". Elle, presque nue, sur un lit d'hôtel, un sourire aguicheur. Mon cœur s'est glacé. Antoine, mon bel Antoine, a ricané. « Oh, ça. C'est rien. Juste Chloé qui fait l'idiote. » Rien. Il a appelé ça "rien". Le lendemain, Chloé, vêtue d'une chemise d'Antoine, a osé franchir le seuil de notre intimité, sous l'œil bienveillant de mon compagnon. Il l'a protégée, me faisant passer pour l'hystérique jalouse. « Léa, arrête ton cinéma. C'est juste une gamine ambitieuse. » Mon monde s'est fissuré. Le sommet de l'horreur ? Mon anniversaire. Antoine, prétextant une urgence professionnelle pour me laisser seule, festoyait en réalité avec elle, bras dessus, bras dessous, leurs rires résonnant sur les réseaux sociaux. La douleur a laissé place à une colère froide, méthodique. Une phrase d'Antoine m'est revenue en tête : « Ne mets jamais tes émotions dans ton travail, Léa. Garde la tête froide, observe, analyse. C'est comme ça que tu gagnes. » Très bien. La guerre était déclarée, et il allait apprendre à ses dépens qui était Léa Dubois.