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Le téléphone a sonné au milieu de la nuit, brisant le silence de notre chambre. C' était l' hôpital : un grave accident. Ma grand-mère, celle qui m'avait tout donné, luttait pour sa vie. Aux urgences, l' odeur d' antiseptique se mêlait à la panique. Le médecin était formel : son pronostic vital était engagé, il fallait une opération d'urgence, coûteuse. Mais face à moi, ma femme, Camille, avocate renommée, n' était pas là pour me soutenir. Elle défendait Paul Martin, le chauffard qui avait percuté ma grand-mère. Et pire, elle avait gelé tous mes comptes. « Retire ta plainte contre Paul et je débloquerai les fonds », m' a-t-elle lancé, froide et pragmatique, alors que la vie de ma grand-mère ne tenait qu' à un fil. Comment celle qui jurait de ne jamais oublier d' où elle venait, cette femme que j' avais tant aimée, pouvait-elle être si monstrueuse, si dénuée d' humanité ? Sa lâcheté et sa cruauté m'ont rempli d'une rage que je ne lui connaissais pas. J' étais acculé, mais alors que l' espoir s' amenuisait, un appel du notaire a tout changé : ma grand-mère m'avait secrètement légué un trésor insoupçonné, un levier inespéré. Camille pensait m' avoir vaincu. Elle allait découvrir de quel bois son « faible » mari se chauffait. Le jeu venait de commencer.