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« Madame Larson, l'accord de divorce est prêt. » La voix du notaire était un couperet, marquant la fin de mes trois années de mariage sous contrat avec Joseph. J'avais tout donné : mon amour, mon dévouement, transformant notre manoir froid en un foyer chaleureux, espérant naïvement qu'il finirait par m'aimer. Mais son premier amour, Carole, était revenue, et la façade s'était effondrée, révélant une trahison cinglante. Je l'observais courir après Carole, m'ignorant alors que je m'effondrais, ma main heurtant la table, mon poignet se brisant. Il m'a appelée non pas pour s'inquiéter, mais pour que je signe des papiers à l'hôpital. Là-bas, Carole, avec un sourire angélique, m'a méthodiquement montré des preuves de l'amour que Joseph lui portait secrètement pendant nos années de mariage, révélant que ses rares attentions envers moi n'étaient que le reflet de son inquiétude pour elle. Mon cœur, déjà meurtri, s'est transformé en cendres. J'étais une subordonnée, une domestique, un simple bouclier pour sa lignée, jamais son épouse. Puis, sa mère, la matriarche Moore, m'a frappée à coups de cravache, m'humiliant publiquement, pendant que Joseph riait au téléphone avec Carole, indifférent à ma souffrance. La douleur brûlante n'a fait que cimenter ma décision. Ma place, je la prendrais enfin. Ce contrat avait une fin. Mon espoir était mort. Je me suis juré que je ne serais plus jamais cette Juliette.