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Le soir de ma fête de diplôme, Bordeaux sentait bon les vignes et le bonheur. J'allais enfin étudier la médecine à Lyon avec Adrien, mon amour d'enfance, mon tout. Mais en cherchant Adrien pour célébrer, je l'ai entendu. Sa voix résonnait, forte et arrogante : « Elle est devenue tellement collante, tellement étouffante. Paris, une école de commerce, de nouvelles filles... C'est ça, la vraie vie. » Mon monde s'est effondré. Chaque mot était un poison glaçant mon sang, transformant ma joie en un vide glacial. Je n'étais qu'un jouet qu'il avait mis de côté. Pendant des mois, il m'avait menti. J'étais brisée, une coquille vide, tourmentée par ses mots. Pourtant, au cœur du désespoir, le destin m'a tendu une main : sur un terrain de rugby, j'ai découvert une passion ardente pour la médecine. Et dans les bras de Mathéo, le capitaine au sourire chaleureux, j'ai commencé à me reconstruire. Il m'a aimée, pas malgré, mais pour la « collante » et « étouffante » que j'étais. Mais Adrien, blessé dans son orgueil, n'a jamais accepté ma nouvelle liberté. Le jour de mon mariage, la coupe de champagne de mon futur époux s'est avérée être un poison et Adrien, le visage déformé par la folie, m'a enlevée. Je me suis réveillée prisonnière dans une villa sur la Côte d'Azur, ma robe de mariée remplacée par une chemise de nuit, et son calme était plus effrayant que n'importe quel cri. Adrien pensait m'avoir volé mon avenir. Mais il avait sous-estimé ma force et mon désir de liberté, m'offrant le plus beau des cadeaux : la chance de le reconstruire, plus fort et plus vrai.