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Le jour des sélections du Concours National des Jeunes Chefs, j'ai tout donné. Mon plat a été salué par le jury, ma mère m'a appelée pleine d'espoir pour notre vignoble familial endetté. Léo, mon ami d'enfance, et Chloé, ma meilleure amie, étaient là pour célébrer. Pourtant, un Tzigane m'a approchée, son regard sombre, me prédisant que mes mains ne créeraient plus rien. Il a pointé le bracelet d'amitié que Chloé m'avait offert, affirmant qu'il aspirait mon talent. J'ai ri, mal à l'aise, mais ses mots ont semé le doute. Mes mains ont commencé à trembler, mes plats à rater, tandis que Chloé excellait de manière inexplicable. Ma carrière s'effondrait, le Concours National m'échappait. Un après-midi, j'ai surpris Léo au téléphone. "Ce bracelet gitan, ça a vraiment marché. Chloé va gagner, c'est sûr." Il m'avait sacrifiée, moi sa meilleure amie, sa famille. La trahison m'a frappée comme un coup de poing. Puis, pour sauver Chloé d'une accusation de vol qu'il avait lui-même orchestrée, Léo m'a demandé de me sacrifier à nouveau. J'ai découvert qu'il avait même viré de l'argent à ma mère, puis m'a abandonnée après m'avoir poussée hors de sa voiture, me laissant aux mains d'agresseurs. Ma mère a fait une crise cardiaque en me voyant, à cause des mensonges de Léo et Chloé. Allongée à l'hôpital, brisée, j'ai sombré dans un vide glacial. Comment Léo, celui en qui j'avais le plus confiance, avait-il pu orchestrer une telle machination contre moi ? Pourquoi m'avait-il trahie avec une telle cruauté pour Chloé ? Mais les larmes ont laissé place à une rage froide et calculatrice. Désormais, je savais ce que je devais faire. Le jeu venait de changer de règles. Et cette fois, c'était moi qui les dictais.