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Le jour où j'ai gagné le Thermomix, ma famille a agi comme des vautours affamés. Mon petit frère Léo, les yeux brillants de convoitise, a exigé la machine, et ma mère, Sylvie, a brutalement renchéri, m'ordonnant de la vendre pour financer son cher fils. En les voyant, leur familiarité monstrueuse m'a ramenée à ma vie antérieure, un souvenir aussi froid que brutal. Dans cette vie-là, j'avais refusé leur demande, et Léo avait volé la machine pour l'utiliser de manière perverse. Dégouttée, j'avais tenté de l'arrêter, mais il avait menti à notre mère, m'accusant d'une vie dissolue et d'avoir couché avec mes professeurs. Sylvie m'avait crue, m'avait traitée de pute, avait dit que je déshonorais la famille et m'avait forcée à épouser Gérard, un homme violent du quartier. Ma nuit de noces fut un cauchemar : j'ai résisté, il m'a battue avec sa canne, encore et encore, jusqu'à ce que je meure à 22 ans sur le sol froid, tandis que Sylvie et Léo empochaient de l'argent pour étouffer ma mort "accidentelle". À ma mort, je n'avais qu'une question : pourquoi m'avaient-ils trahie à ce point, et pourquoi une mère ferait-elle ça à sa propre fille ? Maintenant, je suis de retour, face à la même scène, la même demande, et cette fois, le piège est en place, non plus pour moi, mais pour eux.