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Au Château Dubois, une réception somptueuse battait son plein. Je parcourais les jardins illuminés, coupe de champagne à la main, incarnant la parfaite maîtresse de maison aux côtés de Julien, mon époux, fier de nos jumeaux célébrant leur bac. Le bonheur semblait total. Mais ce soir-là, sous les yeux de l'élite bordelaise, Julien a révélé son vrai visage. Il m'a forcée à signer un acte de donation-partage, prétendument pour l'avenir de nos enfants. L'encre à peine sèche, le couperet est tombé : « Et maintenant, Amélie, c' est fini. » Il exhibait des papiers de divorce. Un silence stupéfait a envahi l'assemblée. Ma directrice marketing, Chloé, son sourire victorieux, a pris la main de Julien. Ses mots m' ont transpercée : « Tu peux partir. Tu n' as plus rien ici. » Et le plus déchirant : mes jumeaux, mes propres enfants, se sont détournés, courant vers Chloé en l' appelant « Maman ! » Mes parents, les larmes aux yeux, me suppliaient : « Ne fais pas ça, Amélie ! Il va te dépouiller ! » Le public me voyait brisée, humiliée, la victime parfaite d'une trahison publique orchestrée par mon mari et sa maîtresse. On me croyait anéantie, ma vie détruite en un instant. Mais pouvaient-ils vraiment comprendre ce qui se jouait là ? Pourtant, je n'ai pas vacillé. J'ai souri. Un sourire calme qui a effacé le rictus de Julien. « Pourquoi tu souris comme ça ? » a-t-il balbutié. Mon sourire s'est élargi : « Je souris parce que le spectacle ne fait que commencer. » Car cette trahison, ils l'avaient planifiée, oui. Mais moi aussi, j'avais un plan. Et il était temps de le dérouler.