L'amour les a uni, mais la tradition menace de les séparer. Jennifer et Albert brûlent de passion l'un pour l'autre mais tout semble s'acharner contre eux. L'amour n'est-il pas le remède à tout les maux? Entre Amour et Tradition, lequel triomphera?
L'amour les a uni, mais la tradition menace de les séparer. Jennifer et Albert brûlent de passion l'un pour l'autre mais tout semble s'acharner contre eux. L'amour n'est-il pas le remède à tout les maux? Entre Amour et Tradition, lequel triomphera?
1.
- Mais où est-elle? Vivi ! Viviane !
- Oui !
Jennifer sourit en entendant sa mère hurler le nom de sa cousine. C'était la cérémonie de ses fiançailles et tout le monde était non seulement très occupé mais en plus très stressé. Jennifer Akissi Konan, Ivoirienne, était née d'une famille nantie. Elle avait tout de même toujours voulu travailler de ses dix doigts malgré les parents protecteurs qu'elle avait. Un mètre soixante-quinze, teint noir et éclatant, formes généreuses, Jennifer avait tout pour plaire à n'importe quel homme. Mais hélas, flirter avec les hommes de son âge n'avait jamais effleuré son esprit, bien sûr jusqu'au jour où elle rencontra son prince charmant.
Elle s'approcha de son miroir et s''admira un moment dans la glace. Ses yeux se mirent soudainement à briller. Non ! Il ne fallait en aucun cas se mettre à pleurer ! se menaça-t-elle. Excédée, elle fit volteface et alla s'asseoir sur le bord de son lit. Pendant que tout le monde s'activait pour les préparatifs, elle était consignée dans sa chambre. Interdiction formelle de sortir. Ordre de maman ! Tendant le bras vers sa table de chevet, Jennifer prit le cadre qui y était posé et observa la photo un moment.
- Tu aurais dû être là, murmura-t-elle.
Elle porta ensuite le cadre à ses lèvres quelques secondes et finit par le poser en soupirant. C'était tellement difficile... secouant la tête pour refouler ses tristes réflexions, Jennifer se sermonna intérieurement. C'était un jour de réjouissance et il fallait qu'elle ne pense à rien d'autre que sa prochaine union avec l'homme qu'elle aimait. Deux semaines après cette cérémonie, elle allait passer du statut de demoiselle à celui de femme mariée. Il était temps ! Jennifer sourit en se remémorant l'expression du visage de son père et plus précisément celui de sa mère lorsqu'elle leur ait présenté Albert, un homme tout aussi fortuné qu'elle.
- Tu as un prétendant depuis un an et c'est maintenant que tu nous le présente ? s'était offusquée sa mère, l'air mécontent. Bienvenue mon fils, viens t'asseoir près de moi ! avait-elle ajouté rapidement.
Cela avait amusé Albert, qui avait trouvé ses parents chouettes. Les choses s'étaient passées mieux que Jennifer les avait imaginés. Ses parents qui se morfondaient de voir son âge avancer sans qu'elle ne se décide à avoir un homme dans sa vie avaient été très heureux en apprenant qu'Albert voulait l'épouser. En effet Jennifer était dans sa vingt-septième année et jusque-là ne s'était jamais autorisée à avoir des relations amoureuses. Elle avait rencontré Albert lors d'un voyage d'affaire au Canada et très vite, les liens se sont tissés entre eux. Ivoirien comme elle, il avait été émerveillé par sa beauté mais encore plus lorsqu'un jour ils avaient failli passer le cap de simples embrassades, Jennifer lui avait avoué qu'elle était toujours vierge. En parfait gentleman, il n'avait pas insisté.
- Tu es un rayon de soleil ! lui avait-il dit en la prenant dans ses bras.
Lorsqu'il fut le moment de se séparer, Jennifer fut surprise de découvrir qu'elle ne voulait pas se séparer de cet homme qu'elle venait à peine de rencontrer. Jamais aucun homme ne lui avait fait cet effet. Ils s'étaient promis de rester en contact, ce qu'ils firent. Le seul problème était qu'ils étaient beaucoup trop occupés par leurs affaires respectives. Au bout d'un an, c'était à peine s'ils avaient eu du temps à passer ensemble. Albert l'aimait, elle le savait. Il le lui avait prouvé à chaque fois qu'il en avait eu l'occasion. Jennifer n'eut donc aucune réticence à dire oui lorsqu'un jour, au cours d'une magnifique soirée en tête à tête il lui avait demandé de la plus romantique des manières d'être sa femme.
- Future madame Coulibaly c'est l'heure ! lança Viviane en entrant dans la chambre, coupant le cours de ses pensées.
- C'est bizarre mais je n'ai vraiment pas envie de quitter cette chambre.
- Petite menteuse... dis plutôt que tu es hyper-excitée à l'idée de revoir ton Sénégalais !
- Tu es incorrigible toi. Il est Ivoirien, pas Sénégalais !
- Ouais, ouais je sais. C'est juste que son teint noir est si foncé...en plus il a de ces muscles... !
- Eh mais arrête de fantasmer sur mon homme, jeune fille ! fit Jennifer en lui lançant un coussin.
Elles se mirent ensuite à rire.
- Bon là il faut vraiment que tu te lèves. Je n'ai aucune envie que ta mère me crie dessus parce que tu n'es pas encore prête depuis tout ce temps. Allez ouste ! ordonna Viviane en la poussant gentiment vers la salle de bain. D'ailleurs ton Séné...Albert et ses parents sont déjà là.
Les paupières de Jennifer se dilatèrent.
- Déjà ?
- Oui, déjà. On a une heure pour te rendre encore plus irrésistible !
***
Jennifer avait rejoint les invités après que Viviane et une esthéticienne l'aient aidé à se préparer. Elle portait un ensemble pagne traditionnel et était parée de bijoux ayant appartenus à ses arrières grands-parents. C'était une sorte d'héritage qui se donnait de fille en fille depuis des lustres dans sa famille.
- Tu es magnifique...! lui chuchota Albert, assit près d'elle.
- Toi aussi...
Son futur époux portait le même ensemble pagne qu'elle mais ses bijoux quant à eux, étaient différents. Ils désignaient la force, le courage ainsi que la virilité de l'homme et ne pouvaient être portés que par lui. Assis à quelques mètres d'eux, leurs parents respectifs discutaient entre eux en lançant par moment des éclats de rire.
Cela faisait quelques heures qu'ils avaient débuté la cérémonie. Des jeunes filles et jeunes garçons effectuaient des pas de danses de leurs contrées afin de symboliser le moment. S'en suivit des chants de quelques griots qu'avait invité Amélia, la mère de Jennifer et ensuite ce fut le tour de la future mariée de se lever et danser pour son futur mari. Leurs parents leurs donnèrent leurs bénédictions et ce fut les échanges de vœux prénuptiaux sous un tonnerre d'applaudissement des invités. Albert et Jennifer regagnèrent ensuite leurs places et se mirent à regarder la fête suivre son cours. Il lui tenait tendrement la main et la caressait doucement, l'air de rien.
- Tu es fatiguée ? questionna-t-il au bout de quelques minutes.
- Un peu oui, admit Jennifer en lui souriant. J'ai l'impression que cela dure des heures !
- Effectivement quelques heures viennent de s'écouler. Ne t'en fais pas. Dans quelques jours, nous serons mariés et je prendrai tout le temps soin de toi, ajouta-t-il en lui faisant un sourire coquin.
Elle sourit également en le couvant d'un regard amoureux.
- Tu n'imagines pas à quel point j'ai hâte de te faire mienne ! chuchota-t-il ensuite à son oreille.
Cette phrase fit naître des papillons à l'intérieur du ventre de Jennifer. Elle avait tant de jours imaginé comment serait ce moment... elle voulut répondre mais Monique, la sœur cadette d'Albert les interrompit.
- Oh mais, vous flirtez là ! Ce n'est pas le moment. Jen, maman m'envoie te conduire à elle. Il faut qu'elle te présente à quelqu'un.
- A qui ? questionna Albert mécontent d'avoir été interrompu.
- Je n'en ai aucune idée grand-frère chéri. Je te la ramène dans pas longtemps.
Jennifer se leva en riant. Monique était une jeune fille pleine d'énergie et très directe qui passait son temps à taquiner les autres. Lançant un regard complice à son fiancé, Jennifer la suivit en priant intérieurement pour que la soirée prenne bientôt fin car elle ne tenait plus sur ses pieds et tombait littéralement de sommeil.
Une année auparavant, Eleonora et Quentin convolèrent en justes noces. Ce mariage, qui n'aura duré qu'un an et trois mois, a été pour elle un véritable supplice. L'année suivante, heureusement pour elle, ils divorcèrent. Cependant, elle fut tournée en ridicule dans toute la ville. Elle savait qu'elle faisait office d'objet de vengeance pour une faute présumée commise par son père à l'égard de son ex-a belle-famille. Elle devait en payer les frais par son corps. Lorsque l'accord de divorce fut signé, elle avait cru pouvoir prendre un nouveau départ ; hélas ! Elle devait continuer à souffrir le martyre et assouvir les fantasmes de son ex-mari, qui pourtant eût scellé une autre union seulement deux jours après leur divorce. Quelques temps après, elle fut recrutée par l'une des entreprises dans lesquelles elle avait déposé ses dossiers. Mais contre toute attente, elle eut Quentin comme collègue de travail. Ils devaient alors collaborer régulièrement. Eleonora pensait qu'il la haïssait toujours. Mais elle aura réalisé plus tard qu'il était tout sauf cet être rempli de haine à son égard. C'est ce qu'elle avait toujours perçu en lui, et que lui-même d'ailleurs la laissait voir. Quentin lui disait ouvertement qu'il la détestait. Pourtant certains actes qu'il aura posés envers elle, en témoignaient totalement le contraire : il l'épaulait, l'aidait dans l'accomplissement de son travail, et était plutôt attentionné à son égard.. S'il était vrai qu'au fond il n'avait que de l'aversion pour elle tel qu'il le faisait croire, pourquoi aura-t-il démontré à son égard tant d'affection ? Au fil des jours, Eleonora s'éprit de lui, et renonça à garder ses distances ; mais lui, l'aimerait-il sincèrement en retour ?
En regardant les papiers du divorce, mes lèvres se sont courbées en un sourire moqueur. 'Quelle grande idiote suis-je ? Comment peux-je penser qu'il donnera une chance à ce mariage ? Comment puis-je oublier que je n'étais pour lui qu'un outil pour se défouler jusqu'à ce que sa bien-aimée Tina revienne. Puisqu'elle est revenue, comment pourrait-il me laisser là ?' "Après avoir signé ces papiers, vous recevrez 100 millions de dollars en guise de pension alimentaire." ajouta l'avocat. A cause de ses paroles, je suis revenue à mes esprits, ai pris le stylo qu'il me tendait et ai signé mon nom. J'étais aussi épuisée par ce mariage, tant physiquement que mentalement. Même si je voulais que mon enfant naisse dans une famille complète, je ne voulais pas qu'il ait une belle-mère et vive misérablement comme moi pour le reste de sa vie. Après avoir pris les papiers de ma main, l'avocat m'a donné la carte bancaire, a fait demi-tour et s'apprêtait à partir quand il s'est arrêté à la porte. Il s'est ensuite retourné et a ajouté : "M. Leblanc a dit qu'il espérait que vous ne le harcellerez pas, sinon vous devrez en assumer les conséquences." Les mots de l'avocat étaient comme un couteau qui me transperçait le cœur, mais j'ai quand même acquiescé. De toute façon, je ne prévois pas non plus d'avoir quoi que ce soit à voir avec lui à l'avenir. Je veux juste vivre une belle vie avec mes enfants. Après le départ de l'avocat, la chambre est retombée dans le silence. J'ai posé ma main sur mon ventre et dit à mes enfants : "Bébé, je suis désolée, maman ne peut pas t'offrir une famille complète ! Mais je te le promets, je ferai de mon mieux pour te donner l'amour d'une mère et d'un père." 'Quant à en donner un de mes enfants, je ne le ferai jamais. Ce sont mes bébés et ils ne sont qu'à moi. Je vais les mettre au monde et les élever quoi qu'il arrive...' Quatre ans plus tard... Freyja est revenue au pays avec ses trois enfants, pour hériter de l'entreprise laissée par son grand-père...
Pendant trois années de patience et de souffrance, Christina s'est occupée de la maison, mais elle a finalement été abandonnée sans pitié par l'homme en qui elle avait confiance. Il a même présenté sa nouvelle maîtresse, faisant de Christina la risée de toute la ville. Libérée, elle a perfectionné ses talents longtemps ignorés, étonnant la ville par ses succès éclatants. En découvrant qu'elle avait toujours été un trésor, son ex-mari, rongé par le regret, s'est mis à la poursuivre. « Chérie, reviens-moi ! » Avec un sourire narquois, Christina lui a répondu : « Va te faire foutre. » Un magnat vêtu d'un costume de soie a passé son bras autour de sa taille. « Elle est mon épouse désormais. Gardes, faites-le sortir d'ici ! »
Née sans loup dans une meute où la faiblesse se paie de sang, Ava Grey n'a jamais eu droit qu'au mépris et à la douleur. Rejetée par les siens, marquée d'une cicatrice dont elle ignore le secret, elle rêve d'une seule chose : fuir. Mais le soir du Gala Lunaire, tout bascule. Un regard. Une rencontre. Un lien interdit qui la lie à Lucas Westwood, l'Alpha ennemi - l'homme qu'elle ne devrait jamais désirer. Entre la haine, le feu et le destin, Ava découvre que sa différence n'est pas une malédiction, mais une puissance que tous convoitent. Les meutes se préparent à la guerre, les alliances vacillent, et au cœur du chaos, une vérité s'impose : le monstre qu'ils craignent n'est peut-être pas celui qu'ils croient.
« Que savez-vous vraiment de la trahison ? Rien ou pas grande choses probablement. Moi, je l'ai vécue. » La trahison est l'une des blessures les plus silencieuses, mais les plus ravageuses. Elle ne hurle pas, elle s'infiltre - dans les regards détournés, dans les mots qui changent de ton, dans les gestes qui deviennent froids. Ce qui la rend insupportable, c'est qu'elle vient souvent de ceux dont on n'aurait jamais douté. Commençons. À 18 ans, elle perdit tout en une seule journée. Les voix qui l'entouraient, jadis pleines de tendresse, s'étaient changées en jugements acérés. Celui dont l'amour semblait acquis détourna les yeux, sans même chercher à comprendre. On la bannit sans explication, sans appel. Elle disparut, brisée, abandonnée, effacée. Sept années s'écoulèrent dans l'ombre. Lorsqu'elle réapparut, elle n'était plus la même. Dans son regard : la tempête calmée d'une survivante. À ses côtés marchait un garçon aux yeux perçants, silencieux mais dangereux - son fils. On la raillait, la traitant de mère indigne. On murmurait sur son passage : « enfant né sans père » ...sans savoir qu'il était le fils caché, inavoué, d'un puissant PDG - dissimulé par sa mère pour mieux le protéger... ou mieux frapper.
Mon mari, Don Lorenzo Ricci, l'homme qui avait autrefois reçu quatre-vingt-dix-neuf coups de fouet pour moi, venait de m'enfermer dans une chambre d'amis. J'étais enceinte de quatre mois de notre enfant, l'héritier de son empire du Milieu marseillais. Mon crime ? Avoir jeté un verre de vin au visage de sa maîtresse, une femme qu'il avait installée chez nous. Elle m'avait coincée dans le jardin, se vantant qu'une fois le bébé né, il le lui donnerait pour qu'elle l'élève comme le sien. Plus tard, elle m'a poussée dans le grand escalier, puis s'est jetée à son tour derrière moi, hurlant à mon mari que j'avais essayé de la tuer. Alors que je gisais dans une mare de mon propre sang, Lorenzo est passé en courant devant moi, l'a soulevée dans ses bras et l'a emportée, sans un seul regard en arrière. Pour me forcer à m'excuser, il a fait amener mes parents dans ma chambre d'hôpital et les a fait brutalement fouetter jusqu'à ce qu'ils s'effondrent à ses pieds. Il n'était plus l'homme qui avait fait coudre 999 cristaux sur ma robe de mariée. C'était un monstre qui croyait chaque mensonge qu'elle racontait et me punissait pour ses crimes. Comment l'homme qui avait juré de m'aimer pour toujours avait-il pu devenir cet étranger si cruel ? Mais il ne connaissait pas la vérité. Quelques jours avant la chute, j'avais secrètement mis fin à ma grossesse. J'ai pris l'urne contenant les cendres de notre enfant, j'ai demandé le divorce et j'ai disparu de son monde pour toujours.
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