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MON LIBRE ARBITE l'asservissement Tome 2

MON LIBRE ARBITE l'asservissement Tome 2

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Résumé

Table des matières

Chaque jour, Jayden m'entraine à contrôler dans androïdes dans un bunker classé confidentiel. Nous avons renforcé mes entraiment car il y eu une alerte venant de France. En attendant les ordres officiels, notre président américain John Becket tente de négocier un traité pour apaiser les tensions naissantes… Néanmoins nous sommes plus proche d'une guerre qu'une paix conservée… Même si cela ébranle mon éthique, je me battrais jusqu'à ce que mort s'en suive. Ceci est ma plus belle devise : Se battre jusqu'à ce mort s'en suive. Je suis maintenant commandant en chef et honorée de laissé cet héritage à mon armée. Charlie Louka.

Chapitre 1 1er chapitre

J'entendis l'automate Shirley entré avec ses sacs de courses, mais je préférais restée assise dans mon transat sur la terrasse longeant tout mon appartement. J'avais pris cette habitude, lorsque je voyais Alban dans sa prison, qu'il s'infligeait par simple contradiction. Ainsi j'observais les inconnus marcher paisiblement dans les rues et inspira l'air doux iodé du golf de Californie en compagnie de mon verre de vin.

Parfois ma vie d'avant me manquais mais je faisais en sorte que cela m'indiffère, cette armure me permettait d'accomplir ce que l'on attendait de moi mais passons…

En cet instant, la seule chose qui m'apportait était de savoir ce qu'allait me préparer Shirley. D'un bon lasse, je me levai en direction de la pièce à vivre, que j'avais moi-même décorer avec soin. Chaque fois que je rentrais chez moi, c'était une enveloppe cocooning qui s'imprégnait à mon bien-être.

- Bonne journée ?

- Oui mais Alban fait toujours de siennes…

- Ne t'en fais pas, il changera d'avis.

- Croisons les doigts, Qu'est-ce que tu prépares ?

- Ton plat et dessert préférer. Répondit Shirley fière de ses préparations.

- Montre… Prenant le plat de résistance. – Hum ça sent très bon.

- Merci. Répondit-elle en inclinant légèrement la tête vers l'avant.

- Je t'ai déjà dit de ne pas faire ça à la maison Shirley… Répondis-je en repoussant délicatement le plat vers l'automate.

- Excuse-moi mais comprends que c'est difficile pour moi.

- Ça ne devrait pas l'être… Soufflais-je lasse.

- Pourtant je te suis asservie.

- Alors fait moi plaisir, cache ton asservissement si tu n'es pas capable de t'en détacher...

Je quittais le coin cuisine pour m'affaler dans le canapé en tissu beige de style scandinave, je restais immobile fixant la baie vitrée, en admirant une nouvelle fois la vue.

- Handy.

- Oui Charlie.

- Coupe la playlist s'il te plait.

- Entendu. Autre chose ?

- Non.

D'un geste mécanique, je touchais mon poignet cherchant à m'assurer que je possédais toujours la montre, mais je fis contrainte d'accepter que ce fût un temps révolu. – La liberté. Murmurais-je en buvant une gorgée de vin rouge. Je sentis le regard insistant de Shirley m'observer en silence, en daignant enfin lui jeter un regard du coin de l'œil, elle arrêta son observation pour s'afférer en cuisine.

- J'ai l'impression qu'il y a un bug dans ta fabrication.

- Non, j'essai de comprendre qui tu es.

- Tu n'as pas été construit pour ça…

- Si en quelque sorte, comment puis-je satisfaire mon hôte qui m'a accueilli.

- Si tu le dis.

- Pourquoi tu enfuis tes émotions humaines ?

- Suis-je obligée de répondre ? répondis-je de mes pupilles marrons noires.

- Non. Répondit-elle en inclinant sa tête.

- Merci. Répondis-je en retrouvant ma couleur naturelle.

L'élan de fuite me fit me levée d'un bond, ainsi mes jambes m'emportèrent vers ma salle de sport. Cette pièce me servait d'entrainement personnel, je voulais assurer ma propre sécurité et m'amélioré au mieux.

Cependant aujourd'hui elle ne me servirait pas comme à son habitude, car il fallait que j'évacue cette colère qui naissait en moi. C'est ainsi que je me retrouvais à jouer avec gants de boxe sur le boudin en anagramme, cela lui permettait d'analyser en réel tous mes mouvements d'humanoïde.

La technologie américaine, avait su imiter à la perfection les fonctions de ce boudin, de la consistance à son poids.

Je me mise à taper puis à frapper violement, que le boudin virevoltait de gauche à droite et d'avant avant en arrière. Il n'avait pas le temps d'intercepter mes coups, que l'anagramme se brisa en milles morceau. Je longeais la pièce du regard, espérant mettre la main sur l'automate d'entrainement. Je fus ravie qu'il existait encore de la vieille technologie, en le voyant immobile près du placard en pin. Je constatais avec regret, qu'il était déjà bien abimé par mes anciens accès de violence. – Tu ne vas pas tarder à crever mon pauvre… Murmurais-je démunie par une simple machine. Cependant j'activa mes yeux d'humanoïde, l'ordonnant de se mettre en position de combat.

- Soit impitoyable avec moi. Lui ordonnais-je en serrant des dents.

- Comme ça ? Répondit-il de ses yeux rouges en me montrant un tableau de points, quand il se connecta à mon esprit.

- Parfais. Répondis-je le sourire aux lèvres.

Chacun de ses coups, me laissait des bleus affligeants habillant désagréablement mon épiderme halé par le soleil californien. Chacun de ses poings douloureux comblait ma rédemption du mal que j'avais pu causer en trois mois.

- Soit plus dur. Lui ordonnais-je peu satisfaite de ce que je recherchais réellement.

- Synchronisation en cours.

Une fois réaccorder, le combat fut de plus en violent. L'automate sorti un poignard bien affuté, en se dirigeant vers moi sans aucune hésitation.

- Hum… ça devient plus drôle. Répondis-je enjouée par l'enjeux.

- J'ai compris ce que tu voulais. Répondit l'automate.

- L'avantage de pouvoir pénétré mon esprit tout autant que moi. Répondis-je en serrant des dents.

L'automate combattait d'une telle rapidité, qu'il enchaina mes blessures au bras, à l'une de mes cuisses, puis m'infligea un coup dans l'abdomen.

- Heureusement que je guérie vite. Soufflais-je de douleur.

- Je sais. Je trouve cela absurde mais j'accepte que je ne comprendrais jamais.

- Je ne te l'ai jamais demandé. Répliquais-je en l'envoyant à travers la pièce d'un coup de pied.

Je vis que l'automate " Brutus" qui ne se relevait pas, alors je décidais de m'approcher à sa hauteur. Je constatais qu'il était dos au sol, mais le plus inquiétant fut ses yeux rouges clignotés à une telle vitesse que je compris que je l'avais abimé pour de bon.

- Tu me lâche brutus ? Soufflais-je mécontente.

- Oui… Mais fait attention.

- Hein ?

- Ecoute la. Répondit-il en clignant une dernière fois ses yeux rouges.

- Qui ? Demandais-je en sachant pertinemment que je n'obtiendrais aucune réponse.

Je quittais la pièce avec l'automate sur les épaules, allant en direction des locaux à poubelles. Dans le couloir je croisais mon voisin de palier, affichant un sourire aimable.

- Bonjour. Répondis-je en passant à côté de lui.

- Bonjour. Dure journée ? Répondit-il en me dévisageant du regard.

Je pris la peine de m'observer rapidement, réalisant que je dégoulinais encore de sueur.

- Séance de sport productive. Répondis-je froidement de mes pupilles sombres.

- Je vois ça… Bredouilla-t-il d'une façon étrange que je compris que j'étais peu avenante avec lui.

- Bonne journée.

Je sortis du couloir sans attendre une réponse cordiale de sa part, j'avais d'autre chat à fouetter à cet instant. En jetant l'automate dans l'une des poubelles, je vis que je tremblais de tout mon corps. Je compris que je n'étais pas rassasié de ma colère ou plutôt de mon auto-flagellation précédente…

« Laisse-moi revenir … » Me suppliait cette voix dans ma tête… - Non je ne veux pas. Répliquais-je seule dans les locaux à poubelles.

« Je dirais… Tu ne peux pas… » En guise de réponse, je donnais un coup de poing dans la poubelle en acier, y laissant la trace de mon passage par la même occasion.

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