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La reine des enfers

La reine des enfers

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Résumé

Table des matières

Anna Endriksen est une jeune fille de 25 ans fougueuse et belle. Elle a toujours vécu dans l'opulence sans jamais comprendre les véritables provenances de toute la richesse que sa mère tant adorée lui octroyait. C'est alors qu'un soir, elle finira par découvrir la vérité par accident, en entrant dans la chambre de celle-ci. Du jour au lendemain sa vie basculera et le bonheur qu'elle pensait tant avoir, lui semblera si lointain et inaccessible. Destinée à être l'épouse de Lucifer et princesse des neuf royaumes de l'enfer, elle fera ce qui est en son possible pour en réchapper. Hélas, plus elle combattra sa nature de démon, plus elle se rapprochera de la prophétie déclarée contre elle.

Chapitre 1 Prologue

Est-ce que les anges ont réellement des ailes ? Est-ce que les anges sont tous vêtus de blancs de soi et les démons de rouges cramoisi ?

Est-ce que le fait d’être né dans une famille de tueurs fait automatiquement de nous des assassins ?

Si la réponse c’est « oui » alors à quoi me sert de vivre une vie où je ne suis pas libre ? Libre d’aimer, libre d’aider, libre d’être moi…

A quoi me sert une vie où le choix ne m’appartient pas ? J’envie tellement les autres filles de mon âge quand je les vois… Si libre, fougueuse, amoureuse et belles. Souriante et pleine de vie. Alors que moi je ne suis que le reflet de mon ombre.

Les gens pensent que je suis heureuse et bien née mais ce n’était pas le cas pour moi. J’étais née dans une famille de sorciers voleurs d’âmes et ça ne faisait que quelques minutes que je le savais.

A chaque fois que ma maman me reprochait de ne pas être assez forte, je lui répondais avec audace.

--- On accouche un enfant, pas son cœur ! Je refuse d’entrer dans ton cercle vicieux (Toute en colère)

Maman : C’est ton destin Anna. Si tu es en vie aujourd’hui c’est grâce au roi Baal. Tu seras sa fiancée que tu le veuilles ou pas ! C’est comme ça ! Si je suis autant respectée c’est grâce à lui.

--- Maman comment tu as pu me faire ça ? Moi ta fille ! M’offrir comme épouse au diable ! Comment ?

Maman : Ecoutes Anna. Tu n’as que 25 ans c’est normal. Plus jeune j’étais comme toi, mais la vie n’est pas aussi simple que tu le penses. C’est tuer ou être tuée. Toute cette richesse que tu possèdes aujourd’hui je la dois à notre Seigneur. Sans lui je ne serais pas où je suis. Sans lui je ne t’aurais pas eue. Et si tu veux rester en vie tu dois te protéger des gens qui voudront te faire du mal.

--- Mais tu es folle maman ! Personne ne me veut du mal.

Maman : Tu es encore tellement naïve. Mais tu comprendras avec le temps. Ton anniversaire c’est dans un mois Anna. C’est le jour que notre Seigneur a choisi pour tes fiançailles alors prépare toi. Ce sera une grande cérémonie.

J’étais en train de découvrir de nouveaux traits sur le visage de ma mère. Elle qui avait toujours été si douce avec moi. Son sourire rempli d’attention et ses bras dans lesquels je rentrais me louver le soir après la maternelle…

Toute cette image de glace que je m’étais faite de ma mère venait de se briser pour laisser place à une femme dénuée de toute humanité et qui n’avait que faire de la vie.

Il y a deux jours, je rentrais d’une virée avec des amies et j’allais entrer dans la chambre de ma mère sans lui prévenir de mon arrivée. Quand j’entrais dans sa chambre j’étais choquée. Elle était toute nue, assise par terre et un serpent long d’au moins deux mètres l’encerclait et lui léchait le corps et les parties intimes.

J’étais partie en courant, croyant que j’hallucinais à cause de l’alcool que j’avais bu.

Mais non. Je n’hallucinais pas. Ce que j’avais vu était bel et bien réel. Et elle m’en parlait tellement sereine, que pour elle cela semblait sans importance.

--- Ecoutes maman ! Ce que tu fais ne me concerne plus désormais. J’ai dit que je n’entrerai jamais dans ce monde et ce n’est pas une demande que je te fais. Bonne journée. (Avais-je dis en claquant la porte)

Une semaine plus tard, j’étais retournée dans mon appartement. Alain, mon petit ami venait me rendre visite. Il était très souvent occupé par des missions de travail mais quand il trouvait du temps, il venait me voir. Je ne lui avais encore rien dit pour ma mère car j’avais besoin de temps pour digérer moi-même cette nouvelle. Mais c’était sans compter sur cet évènement qui allait nous séparer à jamais cette nuit où il était venu.

Il sortait de sa douche alors que j’étais dans la cuisine en train de lui préparer à manger. Il arrivait avec sa serviette enroulé autour de la taille et fus surpris de ce que j’étais en train de faire. J’étais comme en transe.

Je regardais dans le vide, et je me coupais la main avec le couteau que je tenais.

Alain : Anna ! Anna ! Qu’est-ce que tu fous ? (S’écria-t-il en retirant le couteau de mes mains)

Je m’effondrais par terre et je fermais les yeux, puis soudain j’eus des spasmes et je rouvris les yeux en criant. J’étais dans les bras d’Alain et je le regardais en pleurant.

Alain : Qu’est-ce qui t’arrive ?

Il regardait ma main et voyait que la blessure que je m’étais faites avait disparue.

--- Il veut que je te tue Alain. Tu dois partir (Dis-je en caressant ses joues toute triste)

Alain : Quoi qu’est-ce que tu racontes ? Qui veut que tu …

--- Vas t’en tout de suite ! (Ordonnais-je en ramassant le couteau par terre)

Alain : Anna ! Calme-toi et expliques-moi ce qui se passe.

--- C’est difficile à expliquer… Je…Je l’entends dans ma tête, c’est comme si je dois à tout prix faire ce qu’il dit… Alain je t’en prie… Vas t’en.

Alain essaya de me saisir mais je ne sais par quelle force je réussis à le projeter dans les airs et il tomba par terre nu. C’est alors qu’il comprit qu’il devait à tout prix s’en aller.

--- Sors ! Va-t’en d’ici ! (Criais-je)

Il se dépêcha d’aller dans la chambre et ramassais ses vêtements dans l’angoisse. Je continuais d’entendre cette voix dans mon esprit qui m’ordonnais de tuer mon petit ami.

Et je criais en pleurant comme une enfant.

--- Je ne t’appartient pas ! Je ne tuerai jamais l’homme que j’aime ! Jamais !

Je me battais du mieux que je pouvais contre cette volonté mais je sentais cette envie meurtrière en moi. Je ne sais comment vous l’expliquer mais… J’avais besoin de sang… Je devais le tuer à tout prix.

Alain qui revenait de la chambre avec ses affaires se rua vers la porte de sortie mais tout à coup elle se referma.

Alain : Quoi ? Qu’est-ce que…

Il se retourna et me vis debout qui avançait vers lui. Mais ce n’était pas moi qui l’effrayait. C’était le gigantesque serpent derrière moi qui le fit crier de tout son être.

Alain : Au secours !

Je le regardais paniqué devant moi. Mon esprit ne voulait pas le tuer, mais mon corps et mes pulsions ne désiraient que ça.

--- Tue-le Anna ! Il est un obstacle à notre union. Ne ressens-tu pas cette envie irrépressible de goûter son sang ? (Disais la voix dans ma tête)

Alain : Non Anna attend ! Ne fait pas ça !

Je levais le couteau que je tenais en main et je m’apprêtais à le tuer quand tout à coup, un coffret tombais de la chemise qu’il tenait dans les mains.

Le choc qu’il reçut par terre força le coffret à s’ouvrir. Mon regard se posa sur le coffret ouvert et je vis à l’intérieur une bague en or sertie de diamants.

Des larmes déballèrent de mes joues et l’espace de quelques secondes, je revins à moi-même. Je regardais Alain dans les yeux et je regrettais déjà ce regard qui se posait sur moi chaque jour comme au premier jour.

--- Alain …

Alain : Anna ?! C’est toi ? Anna qu’est-ce qui se passe ?

Le verrou de la porte se leva et je le regardais tout attristée.

--- Je t’aime Alain ! (Dis-je les paupières inondées de larmes)

Je l’embrassais une dernière fois…

Comme au premier jour. Pendant quelques secondes nous partagions un baiser jusqu’à ce qu’il écarquille les yeux sous la pression du couteau qu’il venait de recevoir dans le cœur …

Je venais de tuer Alain…

J’étais assise par terre toute tremblante, au milieu du sang de mon homme qui giclait… La voix dans ma tête avait disparue… J’étais revenue à moi.

Je pris ensuite mon téléphone et je composais le numéro de la police… Le temps qu’ils arrivent je vis la bague qui trainait au sol et je la passais à mon doigt en pleurant l’homme de ma vie.

La police arrivait sur les lieux et me gardait à vue plusieurs jours jusqu’à ce que ma mère vienne et me fît sortir de là comme si de rien de n’était.

Madame Endriksen ! Avec son influence, elle avait réussi à faire passer ce meurtre pour de la légitime défense.

Et c’était encore plus facile pour elle car Alain n’était pas d’une famille influente pour résister à la pression de ma mère.

Cependant, quelque chose était étrange depuis ce meurtre. J’arrivais à voir les couleurs des gens, comme des sortes d’aura qui révélait beaucoup sur leurs âmes. J’arrivais à voir les couleurs de tout le monde sauf celle de ma mère.

Maman : ça va aller ma chérie. Rentrons à la maison et tu reprendras ta vie. Je m’occupe de toi maintenant.

La police et l’opinion publique me voyait comme une survivante d’un drame. Une innocente qui n’étais pas au bon endroit avec la bonne personne. Mais je connaissais la vérité. Et je n’étais pas prête à l’affronter.

Un soir en regardant par la fenêtre de ma chambre, je regardais la bague de l’homme que j’avais tué et à qui j’aurai dit oui. Et je reçus un appel étrange d’un numéro inconnu.

--- Anna ?

Moi : …

--- Anna ! C’est ton père ! Il faut que tu quittes immédiatement cet endroit où tu te trouves !

Moi : Mais mon père est mort (Dis-je toute surprise)

--- Je n’ai pas le temps de tout t’expliquer mais je t’en prie. Va à la gare de la ville. J’ai laissé un colis pour toi au nom de Solange. Tu peux encore décider de ta vie. Il n’est pas tard.

Il raccrocha et plus tard quand je relançais le numéro, il ne passait plus …

Etait-ce un piège ?

Je ne pouvais le savoir si je ne me rendais pas à cette gare. Deux jours plus tard, avant mon anniversaire je prétextais avoir une course à faire en ville à ma mère. Une fois à la gare, je retirais le colis qui m’étais destinée et je vis à l’intérieur, un collier avec un crucifix au bout, de l’argent, des vêtements et un téléphone mobile. Au fond du sac se trouvait une lettre rédigée à la main.

--- Prends cet argent maintenant et passe ce collier sur ton cou. Il te rendra invisible aux yeux de ta mère. Il y a un numéro unique dans ce téléphone, tu le contacteras après avoir porté le collier. Il te fera quitter le pays ! Mon amour. Tu peux être une meilleure personne si tu acceptes de me faire confiance je peux t’aider. Je suis impatient de te voir.

C’était sans doute la décision la plus irréfléchie que j’allais prendre de toute ma vie, mais c’est ainsi que sans savoir, je m’engageais dans une aventure qui allait peut-être faire de moi quelqu’un de meilleur.

Je m’appelle Anna, j’ai 25 ans. Et je suis un démon chasseur de démons…

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